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Le Sens de la Gravité

Le Sens de la Gravité

Les Fatals Picards Le Sens de la Gravité. Style : Sortie : Mars 2009

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« Depuis que t’es parti, je mange ce que je veux chez moi… »
Bon d’accord, en découvrant les Fatals sans Ivan, on se sent un peu « comme Michel Sardou à la fête de l’Huma. » Perdus donc. Certains iront même jusqu’à bouder leur groupe favori en proposant une critique d’album fort tardive !
Bien sur, on se dit que neuf véritables nouveaux morceaux, c’est un peu léger (de son prénom Paul).
Pourtant, Le Sens De La Gravité se paie le luxe d’aligner quelques morceaux d’exception. La crise ! Le cours des titres est à la hausse ou à la baisse depuis le départ de Ivan. On remerciera bien rapidement, sans les indemnités, un titre comme Lady Diana, en deçà du potentiel de l’entreprise picarde. Mais la force de frappe fatale fait encore des miracles.
Le Combat Ordinaire ne ramène pas du boulot en France, mais fait relever la tête des remerciés par lettre recommandé. A la fois triste, empli d’espoir et de rage contrôlée, le titre marque. L’humour comme politesse du désespoir pointe toujours son petit nez rouge et froid.

Ci et là quelques baisses de régime, c’est le cas de dire pour Ma Baraque Aux Bahamas qui fait le voyage aux Etats-Unis qui « ont vingt kilos d’avance ». Moins drôle, mais plus construite que La Country (Pamplemousse Mécanique), la chanson fleure bon la facilité. Un peu comme le très punkisant Les princes du parc et son refrain aussi con qu’un footeux. Les tacles couplets adressés aux fabuleux supporters sont déjà légendaires ! Pas essentiel sur l’album, mais indispensable au Live.
De même, la relecture de Mon Père Etait Tellement De Gauche se suffisait sur scène. A l’inverse, celle de Seul Et Célibataire, fonctionne et donne une réelle nouvelle dimension « déchirante » à cette histoire de séparation.
Chinese Democracy revient avec tact sur les jeux pas très olympiques de l’été dernier, une valse de chine triste et pas entraînante. C’est l’histoire d’une meuf dit tout haut ce qu’il n’est pas bon de penser tout bas : le plateau des Enfoirés, c’est tout de même un formidable outil de promo ! Difficile de critiquer cette institution sans tomber sous le courroux des inébranlables « c’est pour la bonne cause ». Vous en rêviez, Les Fatals l’ont fait ! Même qu’ils vous permettent d’hurler sur le rigolo Superbus qui ratisse large à tous les arrêts scolaires ! Car oui, le Superbus, il agace avec ses « bam bam boum boum boum boum tchiky yeah ». Une nouvelle fois, merci qui ? Merci Les Fatals !

C'est l'histoire d'une meuf: le clip.


 

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