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DragonForce + Huntress + Kissin’ Dynamite au Splendid

Le Splendid affiche ce soir, un joli taux de remplissage. Du vieux brisquard fan de metal depuis l'âge de pierre qui affiche fièrement ses écussons, aux kids qui viennent dévouvrir le phénomène DRAGONFORCE, en Live, loin de leur Guitar Hero sur Playstation, le public fait plaisir à voir. Kissin' Dynamite et son glam rock allemand ouvre les festivités. Et il ne sera question que de cela. C'est un peu le cirque sur scène : Money, Sex and Power, dernier album en date apporte son puissant lot de réjouissances. Des riffs et des hymnes, géniaux, drôles ou totalement absurdes. Mais dans toute cette drôle d'agitation (capilaire), on ne voit que Hannes Braun, superbe chanteur charismatique qui n'a pas peur du ridicule. C'est un peu hilare que l'on sort de là, et bon Dieu que cela fait du bien. Communion totale avec la salle, bravo. I Will Be King !

Autre ambiance, autre style. Huntress n'est pas là pour rigoler. Quoique... Jill Janus, la chanteuse sait jouer avec les photographes. Le heavy metal (un terme fourre tout, tu en conviendras, Lecteur) du groupe séduit rapidement. Oui, le joli minoi de Jill n'y est pas non plus étranger... Et pour ne pas arranger les choses, Dame Janus chante bien. Issue de l'opéra, elle sait moduler sa voix à souhait, et ses hurlantes sont délicieuses. Une valeur montante, prochaine valeur sûre.

Evidemment, le gros de la troupe était là pour les cinglés guitaristes de DRAGONFORCE. On ne va pas se mentir, c'était tout juste démentiel. Du pur plaisir. On regarde ça avec une larme qui tombe dans la bière. « Ah ouais, quand même, ils existent vraiment. » Puis, timidement, on regarde la bague bleue de Herman Li. Les yeux remontent doucement sur les cordes. Boum, cornée explosée. Impossible de faire le point, cela va beaucoup trop vite. La démonstration ! Mais, c'est aussi génial que cela en devient rapidement un problème. Les musiciens sont en constante représentation, conscients de leurs effets. Ils s'amusent, nous embarquent. Mais au risque de parfois larguer le chanteur dans les choux. Marc Hudson, malgré une voix brillante, est souvent inexistant. Il a beau agiter la touffe (de cheveux), difficile d'exister auprès de ses camardes tarés. Dommage. On en arrive à regarder tout cela, comme un grand spectacle, hilare. On se gausse du changement de guitare entre quatre accords, on s'esclaffe quand les roadies filent à boire à Totman alors qu'il joue encore. On se bidonne devant les figures aériennes de Li, on blague avec Frédéric Leclercq, notre petit frenchy de bassiste. On s'en paye une bonne quand chaque virtuose des cordes pose les doigts sur le manche de l'autre (chut) pour jouer à sa place. Tout ce qui se passe est invraissemblable. C'est de la pure frime, mais le public en prend plein les mirettes et s'amuse. Puis arrive Through The Fire And Flames, et alors là, c'est une autre histoire...

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