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Nadia Roz – Festival Rire en Mai

Nadia Roz – Festival Rire en Mai

Nadia Roz festival Rire en Mai Style : Humour Date de l’événement : 20/05/2017

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Si les festivals de musique se taillent la part du lion en cette saison (presque) estival, l’humour n’est pas en reste dans la métropole lilloise avec le festival Rire en Mai ! Du 6 au 24 mai, une quinzaine de talents de l’humour se produiront au Splendid, à la Comédie de Lille et au Théâtre Sébastopol. A cette occasion, Lille La Nuit a rencontré l’humoriste Nadia Roz, qui se produira le 20 mai prochain au Splendid ! Si vous ne la connaissez pas encore, c’est le moment ou jamais de découvrir cette jeune humoriste qui monte.

Est-ce que vous pourriez nous présenter un peu le spectacle ?

Il est composé de plein de blagues ! C’est une articulation assez fluide où je viens prendre une connexion stand-up avec le public, je me présente, je leur demande si ils sont chauds… Il y a direct de l’interaction. Je fais un peu d’impro pour prendre la température de la salle et donner l’humeur, le ton de ce qui va se passer, et ensuite je bascule sur mes personnages. Le spectacle commence avec le sketch de Tata Zoumeta, le sketch du Marrakech du rire avec la coach sportive. L’interaction avec le public est très présente : il y a des moments où ça donne l’impression que c’est de l’impro, il y a des moments où c’est vraiment de l’impro. Le fil rouge c’est vraiment la connexion entre le public et moi, et ça change à chaque fois. Je prends à parti des gens dans le public qui vont intégrer mon histoire : il y en a qui vont être dans mon équipe et qui vont m’aider, il y en a qui vont me mettre des bâtons dans les roues et avec qui il va y avoir des altercations mais toujours dans la bonne humeur ! Je vous invite à rentrer dans ma tête et à écouter ce qui s’y passe parce que je me fais beaucoup de films ! Stand-up, sketches, improvisation… mais le vrai fil rouge c’est un truc d’humeur. Le spectacle s’appelle « ça fait du bien » et c’est vraiment une heure où j’essaye d’insuffler du bien-être, de la rigolade, et de l’amour même, j’ai pas peur des mots.

Ce spectacle existe depuis 2015, est-ce qu’il a évolué ?

Il évolue encore ! Je suis venue à Lille au Splendid cet hiver et il a encore beaucoup changé depuis. J’enlève des choses, je rajoute des trucs qui me font rire. Je creuse des idées, je vais plus loin ou au contraire j’enlève des éléments qui ne sont plus d’actualité ou qui me font moins rire. Je le change en fonction de mes humeurs et aussi un peu de l’actu. C’est du spectacle vivant, il va continuer à évoluer d’ici la fin du mois de mai. J’ai des nouveaux chantiers pour mes dernières dates à Paris : je me donne des petits défis et il va encore y avoir de nouvelles choses. Pour une fois je rode à Paris pour vous l’offrir en province.

Vous avez parlé d’impro dans votre spectacle : vous avez ou vous faites partie d’une ligue d’impro ?

Je fais partie d’un spectacle d’impro qui s’appelle Le Grand Show Time, et qui se joue au Point Virgule [à Paris] les jeudis et vendredi à 22h30 et c’est trop bien. On est une troupe de 10 comédiens, mais sur scène on est 4 ou 5 par spectacle. C’est vraiment un show hyper dynamique avec de l’interaction parce que c’est ça que j’aime faire. On s’amuse beaucoup parce que c’est un spectacle 100 % impro et on est sans filet. Là je ne suis pas toute seule donc on est portés les uns par les autres. C’est tellement agréable l’impro, c’est grisant. On se permet beaucoup de choses, on est très libres en impro.

Vous faites du one woman show, de l’impro en troupe, plus des séries (Scènes de Ménage, Working Girls)…

Scènes de Ménage j’ai ralenti parce que j’ai dû beaucoup tourner pour Commissariat Central cette année, où j’ai un rôle principal. Il y a eu la série Working Girls de Canal+. Et j’ai tourné un téléfilm pour M6 qui va être diffusé prochainement mais je ne peux pas encore donner la date...

Justement on se demandait si après les séries il n’y avait pas des films ou du cinéma à venir ?

Oui ! Il y a ce téléfilm pour M6 que j’ai tourné avec Bruno Salomon, Helena Noguerra et Loup-Denis Elion, qui joue Cédric dans Scènes de Ménage. Ça doit être diffusé avant l’été normalement, et ça c’est un peu une exclu pour vous. Il y a de la fiction long-métrage qui arrive et du cinéma qui se profile.

Comment en êtes-vous arrivée là ?

J’ai commencé en 2008 à faire du one woman show, donc ça fait un petit bail. J’ai fait une petite pause parce que je suis maman, donc je me suis arrêtée un petit peu. Oui ça fait un moment mais j’ai eu la chance de travailler tout de suite, d’avoir été tout de suite programmée, d’avoir eu une production assez rapidement et d’avoir pu gagner ma vie directement. J’ai eu beaucoup de bol donc j’ai pas le sentiment d’avoir galéré. Les gens, quand on n’est pas à la télé, ont l’impression que nous n’existons pas alors que j’ai beaucoup travaillé. J’ai fait beaucoup de choses avant l’exposition télé donc je suis ravie. Mais oui, ça fera 10 ans l’année prochaine que je suis une comédienne professionnelle !

J’avais lu que avant cela vous faisiez du secrétariat. Passer du secrétariat au Marrakech du Rire, avec plus d’un million de vues du Youtube, ce n’est pas le même monde…

Non non ce n’est pas le même monde ! (rires) Mais c’est ce qui fait que j’apprécie encore plus la chance que j’ai parce que je connais les deux univers et le deuxième est plus cool ! (rires) Il y a des choses dans chaque monde qui sont des avantages et des inconvénients. Mais j’apprécie d’autant plus tout ce qui m’arrive maintenant, c’est sûr.

Je joue la comédie, je fais du mime, je danse, je chante, j’improvise, je m’amuse, je fais le clown, je suis un peu plus sérieuse… J’aime bien l’idée d’avoir une large palette.

Nadia Roz


Quelles sont vos inspirations, vos références pour le spectacle ? Autant au niveau des autres comédiens ou humoristes que dans la vie de tous les jours…

Charlie Chaplin. À la face (j’ai fait une fac de cinéma), mon mémoire portait sur un rapprochement entre Charlie Chaplin et Jean Renoir, parce que ce qui j’admirais chez les deux c’était la volonté de faire une œuvre artistique totale. Chez Renoir il y a l’influence de la peinture, chez Chaplin il a y la musique, il y a le corps, il y a le clown… Il y a plein de choses. Dans un one man show c’est plus limité parce qu’il n’y a pas de caméra, c’est vraiment du spectacle vivant, mais je joue la comédie, je fais du mime, je danse, je chante, j’improvise, je m’amuse, je fais le clown, je suis un peu plus sérieuse… J’aime bien l’idée d’avoir une large palette.

Je pensais aussi au sketch de la coach sportive...

C’est un des personnages auxquels je suis la plus attachée, j’ai beaucoup d’affection pour elle. On a tous une tata, avec ou sans accent, tous un personnage bienveillant qui nous veut du bien et nous casse les pieds en même temps. Cette figure maternelle, ça peut être la grand-mère, ça peut être la tata, on la connaît tous et on l’aime très fort. C’est pour ça que je l’aime bien, ce personnage.

Est-ce qu’il y a une suite après ce spectacle ?

Là on est au milieu de la tournée. Il y a des surprises à la rentrée. Il y a des grandes salles et des trucs cool qui se préparent et qui sont vraiment en projet. Il reste encore plein de choses à faire pour une belle année de tournée. Ça se passe bien. J’ai de la chance parce qu’on a fait une saison depuis janvier au Théâtre Trévise à Paris, qui est une salle relativement grande, où on a eu du monde tout du long. C’était complet, on a eu un accueille hyper chaleureux. Je suis vraiment super gâtée et j’ai de nouveaux défis qui arrivent.

Vous voulez dire quelque chose pour conclure ?

Venez voir le spectacle ! C’est drôle, on va se marrer. Et merci Lille La Nuit !

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