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Skarko évoque son nouvel album « We love you David »

Skarko évoque son nouvel album « We love you David »

Sharko We love you David Style : Rock Date de l’événement : 14/10/2022

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Sharko, notre chouchou belge, nous régale encore avec un nouvel opus « We love you David ». 12 pépites au son très rock et pop, un vrai retour aux sources pour David Bartholomé, leader du groupe. Catchy, l’album offre des morceaux percutants avec une pointe de simplicité attachante. La signature vocale de David qui nous faisait fondre sur des morceaux comme Excellent ou Motels est de nouveau aussi troublante. David est en pleine réflexion sur la vie, sur lui-même, sur l’amour et nous balance ses idées sans détour. On les attrape de bon cœur, et on chante et on danse sans nostalgie. Le trio guitare, basse, batterie fonctionne, obsède et l’on peut écouter We love you David en boucle. Le chanteur nous aurait-il hypnotisé ? David Bartholomé nous parle de l’album.

C’est avec une joie non dissimulée que nous avons vécu votre retour sur scène avec le nouvel opus dans un Botanique sold out à Bruxelles. Des visages heureux, un public fidèle qui connait déjà les nouveaux morceaux. C’est sans conteste un album qui fait du bien aux gens. Ça vous fait quoi à vous le retour à une base rock, après un joli détour par l’acoustique de votre Hometour ?

David : Je suis touché, remué, vraiment, par la fidélité du public, déjà. Ensuite, le retour au rock, pour moi, c'est vivifiant ! J'ai l'impression d'avoir 30 ans, non disons plutôt 15 !

Je suis touché, remué, vraiment, par la fidélité du public !

David Bartholomé - Sharko

Vous abordez un thème bien philosophique et personnel en fil rouge de « We love you David », l’amour de soi. On sait que l’erreur de Narcisse est de trop aimer son apparence au point de le passer avant tout, alors est-il à votre avis important de s’aimer, et avez-vous besoin d’être aimé comme l’indique le titre de votre album ?  

David : Les confinements m'ont permis de plonger dans la mythologie. Et j'ai véritablement été touché par Narcisse. Au-delà des pathologies liées au mythe par ailleurs. Bien sûr c'est un mythe qui parle de l'image de soi, mais c'est surtout un mythe qui parle d'amour.

Bien reçu par la critique, on y trouve 9 nouveaux morceaux mélodiques à souhait et 3 nouvelles versions de « Excellent », « Wanna go » et « You don’t have to worry », comme pour un passage de témoin entre vos différentes périodes musicales. Un son direct, et des morceaux totalement faits pour la scène. Quels sont les morceaux que vous préférez sur votre propre album ?

David : J'aime beaucoup "You Don't Have to Worry" pour le son du trio et le jeu des espaces. Mais "Padam", pour moi, est le morceau phare de l'album. "Never Alone" me rappelle la musique de mon enfance et "The End of the F***ing World" est une belle surprise.

Notre petit doigt nous a dit que vous aviez étudié la philosophie plus jeune. C’est pourquoi, on vous fait une petite interview philo rock !

  • Quel auteur philosophique auriez-vous voulu être ?

Haha. Par essence philosophique, je dirais aucun. Ou alors, ma réponse pourrait-elle être Marlon Brando ou Jacques Berthon, l'astrologue ? Ou alors Georges Perec quand il écrit "La Disparition" ?

  • Quel est le film le plus philosophique que vous avez aimé ?

C'est quoi un film philosophique ? Si c'est le film qui m'a donné le plus matière à réflexion, je dirais… "Arrival" ? Ou "Wall E" ? Ou alors "Ponette" de Jacques Doillon ? Dernièrement, j'ai vu le film polonais "Ashes and diamonds", j'ai trouvé ça philosophique. Quid de "Jeux Interdits" ?

  • Quel est l’album de musique le plus philo pour vous ?

Admettons que derrière la philosophie en musique, il y ait une pensée, une charte précise, une VISION, une intelligence. Pour un peu, vous êtes complètement sensible à la magie de cette intelligence, vous ne voyez que ça. Alors j'hésite entre deux albums. L'album III de Peter Gabriel et AC/DC avec "Highway to Hell".

  • Quel est l’instrument de sic le plus philosophique ?

La guitare électrique avec beaucoup d'effets !

  • Avez-vous de la compassion pour Narcisse ? Le comprenez-vous ?

Bien sûr. Le refus de l'amour mais la volonté d'être aimé, la réflexion, la découverte de soi. Il sort de la narcose, rentre dans le lieu sans mémoire et finit par exposer in fine sa vraie nature et sa singularité.

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