L’album « Silences » de Stan’za crée une atmosphère de réflexion sur l’existence. Entre l’expérience de la vie et la nostalgie. On se surprend à faire un bond dans nos souvenirs, « et quand j’éloigne un peu la vie, que je la vois comme une amie, je l’aime aussi » (Silence).
Rappelons qu’en 2006 au début de leur aventure, avant la rencontre avec l’auteur-compositeur-interprète, Jérémy Dewinter, les morceaux écrits par Laurent Caron (batteur) et Christian Delabre (guitare lead), les deux musiciens à l’origine de Stan’za, n’étaient alors qu’instrumentaux. Il aura fallu attendre quelques semaines pour placer les mots de Jérémy sur les airs composés.
Leurs influences restent très variées allant de grands noms comme Led Zeppelin, The Door, Stevie Wonder, The Beatles,… aux classique, jazz. Sans oublier Louis Attaque, Depeche Mode, mais également des tendances latines comme Santana, Paco de Lucia. Stan’za affirme cependant un style pop-rock, intimiste et mélancolique… C’est dans cette ambiance qu’ils sont montés sur la scène du Nautilys en avril dernier. Les fans ont pu découvrir en avant-première leurs derniers titres.
Ce premier album studio, « Silences » est présent dans les bacs depuis avril 2011. Cette bande du Nord de la France entre dans l’air du temps et met son album en téléchargement légal depuis le début du mois d’octobre. Et surprise, en plus d’être en haute définition, il est totalement gratuit !
C’est bercé par une douce mélodie qu’on entre dans l’ambiance de ce nouvel opus, on s’imagine déjà prendre le large. Faire un trait sur le passé et atterrir dans un village où le souffle du vent et les notes de musique sont en fond sonore (Jusqu’au bout). Cette impression on la doit notamment à la richesse de l’alliance des instruments. Une parfaite combinaison de guitares, basse, batterie et on reste emporter par le petit dernier, le violon d’Ester Devoldre, qui accentue les paroles écrites par M. Dewinter, chanteur mais aussi guitariste du groupe. Comme l’archet, on se sent virevolter sur les cordes, tel un funambule au-dessus des sentiments.
Accros à l’atmosphère bohème, vous voilà prévenu !
Le titre "Silence" :
