Voici Pauline, une nouvelle artiste régionale dont les dix doigts se promènent des blanches aux noires sur des textes légers, co-écrits par François Welgryn.
Dans ce premier album "ALLO LE MONDE", Pauline et son piano s'accompagnent de guitare, choeurs et rythmiques. Les arrangements se posent bien, et font entrer plusieurs titres dans les "radiophonables", notamment avec le très chantant "Allo le monde", premier morceau de l'album éponyme.
De quoi passer de la petite scène régionale aux grandes radios nationales sans aucune difficulté.
Jean-Luc Léonardon n'y est pas pour rien, plaçant ainsi sa protégée et son album parmi les incontournables des airs hautement diffusés.
Avec une voix qui, quand elle s'abandonne, n'est pas sans évoquer le timbre naturel "façon cordes" de Cactus in Love, Pauline offre au grand public ce qu'il désire entendre.
Le piano de Pauline est énergie et rondeur. Tendez l'oreille et vous le retrouverez placé avec beaucoup de recherche - tantôt discret en touches bien plaquées ; tantôt compagnon de balade. Toujours enrobant, posé, sûr de lui.
Un piano généreux dont on pourrait regretter la présence trop justement mesurée, mise en sourdine au profit d'arrangements plus accessibles...
C'est dommage, car c'est sûrement grâce à son piano que Pauline accédera à une place majeure de la scène féminine française.
Vous le constaterez sur son myspace, où les morceaux en écoute, plus acoustiques, vous permettront d'entrer dans "Une Vie de Songes", la bulle douce et éclatante de Pauline.
