Aujourd’hui4 événements

Romain Lefèvre

Romain Lefèvre

Romain Lefèvre Style : Folk Rock / Pop Date de l’événement : 28/03/2008

Site Web

A quelques jours de son passage au Biplan, Romain Lefèvre accompagné de Maxime Demouveaux, son manager [et celui de Rodrigue] est passé par LilleLaNuit. Une occasion de parler du parcours de Romain jusqu’à la sortie de son maxi 6 titres « Mademoiselle » sorti le 28 février, de leur collaboration mais aussi de leurs projets.

Aurélie : Avant de parler de ton CD « Mademoiselle », peux-tu nous expliquer ton parcours ?

Romain : J’ai commencé à la Péniche du pianiste, le cabaret situé à Lille. J’ai joué 3 ans là-bas du mardi au samedi. J’ai commencé en guitare – voix. Pendant ces 3 années, j’ai pu me créer un nouveau répertoire car avant j’avais un groupe de Ska Punk. J’ai arrêté de me produire à la Péniche en septembre 2007. J’ai commencé à tourner dans les bars et en première partie avec des musiciens : Frédéric Prigent à la basse et Antoine Lefèvre, mon cousin à la batterie. J’ai ensuite rencontré Max.

Max : Oui, on s’est rencontré fin 2006. On a vraiment commencé à collaborer avec les premières parties de Rodrigue en 2007.

Romain : Quand on a commencé à collaborer ensemble, c’est Max qui a pris le management du groupe.

Aurélie : Tu peux me parler aussi des tremplins que tu as gagné non seulement avec ton groupe mais aussi seul…

Romain : Récemment j’ai gagné en solo « À travers chants 2007 ». Avec mon ancien groupe, j’avais déjà gagné 3 tremplins dont un qui nous a permis d’enregistrer un album.

Aurélie : Là, depuis un mois est sorti ton album solo « Mademoiselle ». Pour commencer, pourquoi ce titre « Mademoiselle » et pourquoi cette pochette ?

Romain : Pour la pochette, on a choisi une photo pour des questions de délai.

Max : Oui, on a choisi de ce fait une photo qu’on avait déjà et qui passait bien.

Romain : On voulait une photo de moi sur laquelle je ne pose pas. Celle là a été prise quand j’étais en train de discuter. Elle passait bien. Et pour le titre, on a repris celui d’une des chansons qui fonctionne bien « Mademoiselle ». C’est d’ailleurs celui du premier morceau de l’album.

Aurélie : Et pourquoi un 6 titres, pas plus, pas moins ?

Romain : Parce que 12 titres, trop cher ! C’est 100% autoproduit ! Mais sérieusement, pour commencer, je pense que 6 titres c’est bien pour prendre un peu la température. J’ai pu faire une expérience en studio qui n’est pas très longue donc moins onéreuse. Je souhaite enchaîner en fait sur un album qui contiendra 12 titres et sur lequel j’utiliserai l’expérience que j’ai eue sur ce 6 titres.

Aurélie : Avec un label peut-être ce prochain album ?

Romain : Oui, on est en train de faire des envois dans les boîtes de prod’.

Max : Oui et c’est en jouant aussi à Paris qu’on peut en trouver un. L’objectif est de se développer en région. On a postulé auprès de la commission du « Start » de Domaines Musiques.* On a essuyé un refus en octobre. Mais pour Rodrigue, c’était la même situation. On s’y est repris à 3 fois avant d’y parvenir. Si on obtient une réponse positive, on aura alors franchi un premier palier pour le développement en région. On pourra alors produire des dates à Paris où il faut louer une salle, où il faut attirer les professionnels…

[*Une aide au développement de carrières en musiques actuelles].

Romain : On n’attend pas non plus après eux mais on envoie quand même, on ne sait jamais. S’ils peuvent accélérer les choses tant mieux. D’autres titres sont prêts…

Aurélie : Des titres qu’on entendra au Biplan jeudi 3 avril. D’ailleurs, tu répètes en ce moment avec tes musiciens alors comment travaillez-vous ?

Romain : On aime bien se mettre un peu en danger en fait. Au studio, on arrive avec un morceau qu’on n’a jamais travaillé. On a joué par exemple un morceau une fois en répét’ pour dégrossir. On ne l’a pu touché. On l’a enregistré. Et c’est bizarrement, le morceau qui sonne le mieux mais qui n’est pas sur l’album. Pour la petite anecdote, c’est un texte de Prévert, on n’a pas eu l’autorisation pour le faire. Il n’a donc pas pu sortir.

Même pour le live, j’aime les choses simples et efficaces pour se faire plaisir sur scène. On fait deux répét’ par semaine tous ensemble et moi, à côté, je travaille tous les jours. Je cherche des mélodies et des textes. J’essaye de mettre en place les morceaux. Il m’arrive d’enregistrer un morceau et de l’envoyer aux musiciens en MP3. On arrive en répét’. En 15-20 minutes, le morceau doit être fait. Si c’est un morceau efficace ce temps suffit, si je dois le retravailler, c’est fini.

J’en ai plein des morceaux comme ça mais on garde que ceux qui fonctionnent. Soit j’arrive avec un morceau tout prêt, soit je balance un riff et je les laisse improviser. Je leur en demande pas mal mais je leur laisse aussi la possibilité de faire à leur sauce car ils ont de très bonnes idées et ils arrivent à me surprendre. On fonctionne bien à trois. Quand je suis un peu à court d’idées, ils sont aussi là pour moi.

  
 

 

Aurélie : Quels sont tes autres projets à part les dates à Paris ? Peut-être des collaborations sur certaines chansons ?

Romain : Oui sur le CD, il y en a déjà une : « Abbesses » avec Sonia Rekis. Je l’ai appelé pour jouer de l’accordéon. A venir, je ne sais pas encore.

Max : Avec une fille…

Romain : Oui, j’aimerai bien faire une chanson avec une fille, soit une voix doublée, soit un duo. Voilà, pour le moment…

Aurélie : Et un clip ?

Romain : On en a parlé.

Max : C’est très, très cher, à moins de faire un truc quand Romain est en studio avec une mini caméra. Il faut voir l’objectif du clip. Faire un petit buzz, c’est possible. Soit on le fait bien et ça coûte 10 000€, soit on ne le fait pas.

Romain : C’est une idée pour le moment. J’ai aussi 3 dates de prévu dans le Sud.

Max : Un showcase est aussi prévu en juin au Furet. On va essayer d’aller de plus en plus vers les professionnels car c’est fatiguant d’être tout le temps en autoproduction. En plus, les ventes de CD ont bien démarré. En 2 semaines, on en a vendu 40 à la Fnac [Le CD y est d’ailleurs en écoute], ce qui est énorme pour une autoproduction. On doit être à 50 maintenant. En plus, on en a vendu une soixantaine en concert. On est déjà à plus de 100 en 2 semaines et demi. C’est encourageant. La presse s’y intéresse aussi. Mais je ne sais pas si ça fait vendre des CD… On va vite arriver au 150 avec les CD qu’on fait aussi gagner donc c’est un bon début.

Myspace : http://www.myspace.com/romainlefevre 

Revenir au Mag Interviews
À lire aussi
141 queries in 0,196 seconds.