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« The End of That », le nouvel album de Plants and Animals

« The End of That », le nouvel album de Plants and Animals

Plants and Animals The End Of That Style : Rock / Folk / Pop

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Détrompez-vous, Plants and Animals n’est pas un livre sur la faune et la flore mais bel et bien un trio Rock Folk tout droit venu de Montréal. Il y a d’abord Warren C. Spicer, qu’on retrouve au chant, au piano et à la guitare ; Nicolas Basque lui aussi à la guitare ainsi qu'à la basse et Matthew Woodley derrière sa batterie.
La formation voit le jour en 2003. Après quelques EPs prometteurs en 2003 et 2007, les garçons passent aux choses sérieuses en 2008 avec l’album "Parc Avenue" et continuent en 2010 avec "La La Land". Aujourd’hui, ils reviennent avec un troisième album : "The End of That".
Ne vous laissez pas duper par ce titre, "The End of That" n’annonce pas la fin de Plants and Animals mais plutôt les beaux jours du trio.

Côté pochette, on ne peut pas dire que les trois garçons se soient creusés la tête. Très épurée, cette dernière ne comporte qu'une belle typographie noire au nom de l'album sur un fond blanc. On est bien loin du bal musette en pleine forêt représenté sur la pochette de "Parc Avenue". Cette fois-ci le mot d’ordre est simplicité ; du moins uniquement pour la pochette, par ce qu’on ne pas en dire autant du contenu. 11 titres éclectiques se succèdent pour vous emmener dans des univers bien différents.

On commence tout en douceur avec « Before » comme pour faire gentiment connaissance avec les différents instruments du groupe. Une guitare sèche et la voix posée de Warren entament le morceau, s’en suivent l’arrivée progressive de la batterie et de la guitare électrique. Mais toujours d’une manière douce et mélodieuse.

On part ensuite « on the road again » grâce au titre éponyme "The End of That". Avec des nuances rock, country et rhythm and blues, le morceau respire l'Americana des années 70. Le titre à beau être entraînant, les textes abordent cependant des thèmes plus sombres.

Au fil de la palylist on retrouve "Lightshow", le premier single sorti en 2012. Avec ce morceau, le groupe abandonne le rhythm and blues pour nous montrer une facette pop-rock. Dans le clip, Plants and Animals est sous les projecteurs, non pas d’une scène mais d’un laboratoire. Des scientifiques tentent d’étudier leur musique. Il faut dire que le genre indéfini du groupe se prête plutôt bien à la dissection. Dans les dernières minutes de "Lightshow", la guitare électro s’envole, la musique s’emballe jusqu’à dérégler les machines du labo. Pas sûr qu’on arrive à coller une étiquette sur la musique de ces trois énergumènes…

Et puis il y a aussi des titres plus écorchés comme "Crisis!", "Why & Why" ou encore "2010". On y retrouve un son plus rock, une voix plus eraillée pour finir les morceaux en transe. On peut aussi passer à un tout autre registre en s’abandonnant sur la ballade tristement romantique de "No idea ".

Vous l’aurez compris : "The End of That" est inconstestablement éclectique. Le brut et le pur se tutoient et s’entremêlent sur des genres divers. Des moments doux succèdent aux chants plus sombres et puissants.
Cette imprévisibilité peut paraître un peu déroutante mais pourquoi devrait-on se cantonner à un seul style ? On reproche souvent à un album la récurrence de certains de ses titres. Plants and Animals s'amuse à mélanger les registres, ce qui donne à "The End of That" toute son originalité.

La seule difficulté ne sera pas d’apprécier cet album mais de trouver dans quelle rubrique le ranger.
Pour vous aider, sachez que Plants and Animals sera en concert le 22 avril prochain au Grand Mix de Tourcoing.

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