Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas encore le trio venu tout droit from Brooklyn, laissez moi vous les présenter.
Heather D’Angelo, Erika Forster et Annie Hart sont à l’affiche de ce trio aussi charmant que leur musique. Leur premier album « Verses Of Comfort, Assurance and Salvation » n’avait fait qu’annoncer la couleur. Les belles reviennent avec un nouvel opus, « The Bird Of Music » , qui regorge de sonorités aussi joviales les unes que les autres. Offrons nous un moment de détente et plongeons nous y…tout en douceur…
« The Bird Of Music » , telle une berceuse dès les premières notes « The Lucky One », et on est bien chanceux de se laisser porter par leurs voix chaudes telle une caresse lente qui semble avoir pour mission de nous envoûter. Et malgré leur désir de nous bercer toujours, on se retrouve à dire « i couldn’t sleep » et on embarque …
Univers alors majestueux tel « Night Majestic » où on s’empreint de rêves pleins la tête. La réalité nous échappe complètement et on ne peut que se laisser emporter par leurs mélodies lentes, simples et fragiles mais qui ne lâchent pourtant pas d’une bribe l’auditeur transporté à travers claviers et percussions, dans une pop façonnée à la Au Revoir Simone et un son électro qui donne des envies de jouir…du moment présent.
Le plus rythmé « Dark Halls » tentera plus d’un pour peu qu’il se laisse pousser la chansonnette ou carrément embarquer sur le dancefloor. Parce qu’en effet, la fin du disque détonne par ses mélodies electro pop entraînantes « Stars » , « Dark Halls » ou encore « Lark ».
En fait, « The Bird Of Music » , du haut de ses 11 titres, n’est qu’un album qui distille « de la musique électro chaude et organique aux voix féminines brutes ».
Seul bémol, la berceuse peut réellement faire effet et passer l’envie à certains d’aller au bout des 11 titres.