Avec les déjantés Didier Wampas et Didier Super, les Suprêmes Dindes nous ont concocté un album qui nous « décoiffe les plumes » dès la première chanson.
Trois filles dans le vent au look de secrétaires déchaînées clin d’œil à la profession qui les a lancées sur le devant de la scène et le batteur, bien entouré, Joseph Dubois sont les quatre acolytes des Suprêmes Dindes.
Femmes Divines crie haut et fort en chanson toutes les révoltes qui nous ont un jour touchées.
Du Dieu auquel on se refuse à croire en pensant à tous les petits plaisirs de la vie « quand je vois comment c'est bon de se saouler avec toi, je peux pas croire en dieu » ;
en passant par les regrets qu’une femme peut connaître en regardant derrière elle : « Et alors, c'est pas ce que tu rêvais ? D'une bouche à nourrir[...] pour avoir l'impression de servir à quelque chose, quelqu'un ou bien la France »,
jusqu’au combat contre les idées reçues typiquement françaises : « Tu as trouvé que certains candidats au grand jeu politique avaient plus de chance parce qu'ils dégagent quelque chose. »
Femmes Divines, comme son nom le laisse entendre, est un hommage aux femmes, aux filles et à l’amour.
Et aussi un coup de gueule contre les hommes qui nous promettent de revenir après avoir acheté le pain ou un paquet de cigarettes : « Je t'ai promis que je revenais avec le pain […] Mais j'avais pas vu la petite ruelle sur le coté un peu cachée. Alors je l'ai prise...
Coup de cœur pour la chanson A la recherche de l’hameçon en duo avec Mehdi Mihoub, véritable poème d’amour plein d’humour en chanson : «Je me suis mise à faire dans son coeur des travaux d’aménagement Souvent au marteau pique-coeur et sans ménagement… »
Les Suprêmes Dindes nous embarquent dans leur univers décalé avec cet album, qui se termine par une pensée au Nord de la France avec le célèbre Petit Quinquin chanté par Joseph Dubois.
Un album à conseiller à tous les fans de rock à écouter et à réécouter, décoiffage garanti !
Les Suprêmes Dindes en concert : plus d'infos ici