Cette semaine, il y en aura encore pour tous les goûts. Ceux qui avaient aimé « 300 » pourront apprécier les images du nouveau film des producteurs de ce dernier, « Les Immortels », où mythologie et action se rencontrent. Un peu de douceur avec « L’Art d’aimer », Emmanuel Mouret se lance dans la schématisation des sentiments. Le couple sous toutes ses coutures, ses élans et ses angoisses. Une jolie morale et quelques éclats de rire.
Restons dans le même registre avec la nouvelle comédie « made in USA », « Le Casse De Centre Park » devrait attirer les fans du duo de choc : Ben Stiller et Eddie Murphy. En ces jours chargés de brouillard, c’est vers le sud qu’on se dirige, pour une note émouvante et révolutionnaire, « Tous Au Larzac », une lutte incroyable des paysans du Larzac contre l’Etat. Tout commence en 1971, le camp militaire du Larzac doit s’étendre, c’est à cette époque que débute le combat des habitants pour préserver leurs terres. Le serment est signé, jamais ils ne cèderont leurs territoires. Ce film documentaire témoigne de ces années-là. Flash-back historique.
Liant l’aventure et le drame, « Or Noir » nous emmène aux émirs d’Arabie. Le début de la découverte du pétrole et la volonté d’un jeune Prince de réunir toutes les tribus du royaume du désert. Tout cela soutenu par un casting prometteur, la charmante Freida Pinto (« Slumdog Millionnaire ») et le retour d’Antonio Banderas. La carrière cinématographique de Justin Timberlake continue de s’élargir avec « Time Out ». Dans un futur proche, les humains ne connaitront plus la vieillesse. A 25 ans, vous comptez les jours, il ne vous reste plus qu’un an. Les chiffres n’ont jamais eu autant d’importance...
Cap sur l’émotion avec « Les Adoptés ». Après la comédie, la chanson, le rôle de maîtresse de cérémonie au Festival de Cannes, c’est dans la peau d’une réalisatrice que l’on attend Mélanie Laurent. En vraie hyperactive, elle avait déjà dirigée la caméra avec « De moins en moins », court-métrage sélectionné en 2008 au Festival de Cannes. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, « Les Adoptés » n’est pas une autofiction. Mlle Laurent précise qu’elle voulait souligner l’absence, la difficulté de grandir dans un monde où un être aimé est omniprésent. Challenge accompli ou non ce premier film intimiste se penche sur les péripéties de la vie. Apprendre à accepter la gente masculine alors qu’on a appris à vivre sans elle. S’accrocher à l’espoir pour que la réalité soit plus douce, voir qu’après tout, la vie triomphe… Une chose est sûre, vous n’en sortirez pas indifférent.
L’originalité irlandaise passera aussi par nos salles obscures. « Hideaways » (refuges), retrace la vie de James (Harry Treadaway) frappait par une « malédiction ». Hanté par ce pouvoir mystérieux, il s’isole au fond d’une forêt pour ne plus nuire à qui que ce soit. Il tombe amoureux de Mae, l’amour va soulever une réaction inattendue de son don.
Dans un tout autre genre, (re)découvrez ce mercredi 23 novembre à 19h30 un grand classique de Stephen Frears. L’indiscrétion est dans « l’histoire de Paris par l’image » avec « Les Liaisons Dangereuses »., comédie dramatique des années 90. Le Palais des Beaux-Arts le remet au gout du jour. Premier film à ouvrir le cycle cinéma autour de l’exposition de Boilly. Retrouvez le reste des projections sur le site du Palais des Beaux-Arts.
