Aujourd’hui12 événements

« Bob Marley : One Love » : le réalisateur Reinaldo Marcus Green et l’acteur Kingsley Ben-Adir

« Bob Marley : One Love » : le réalisateur Reinaldo Marcus Green et l’acteur Kingsley Ben-Adir

Reinaldo Marcus Green et Kingsley Ben-Adir Bob Marley: One Love Style : Cinéma Date de l’événement : 14/02/2024

Site Web

LillelaNuit était à la conférence de presse du biopic évènement : Bob Marley: One Love ! L'occasion de rencontrer le réalisateur Reinaldo Marcus Green (La Méthode Williams) et le comédien qui incarne Bob Marley : Kingsley Ben-Adir. Si on peut trouver le film un peu lisse, il nous en apprend beaucoup sur Bob Marley, et fait le choix intelligent d'aborder une période précise de la vie de la légende du reggae. Surtout, il révèle Kingsley Ben-Adir, épatant dans le rôle de Bob Marley !  Rencontre avec deux artistes impliqués et généreux.

 

Aviez-vous une connexion particulière avec Bob Marley avant de travailler sur ce projet ?

Reinaldo Marcus Green : Quand on m’a apporté le projet, j’ai d’abord commencé par me demander “Pourquoi moi ?”. J’ai essayé de comprendre pourquoi ce sujet me collait à la peau, puis je me suis rappelé que mon père m’avait appelé Reinaldo Marcus en hommage à Marcus Garvey (*1), que Bob a beaucoup étudié. Donc c’est comme si c’était écrit. Il y avait un tas d’étranges connexions entre Bob et Moi, aussi petites soient elles, comme si l’univers voulait me parler. Bob vivait au 42 Oakley Street, et 42 est mon chiffre préféré, je le portais dans mon équipe de baseball et de football au lycée. Ma première série était Top Boy pour Netflix et nous avons tourné entre la Jamaïque et Londres. La première fois que je suis allé en Jamaïque, j’ai dormi dans une maison et je ne le savais pas, mais c’était celle de Kevin MacDonald, qui a fait le premier documentaire sur Bob Marley. C’est comme si toutes les étoiles s’étaient alignées pour que je fasse ce film.

Kingsley, quel était le plus grand défi pour devenir Bob Marley, et comment avez-vous fait pour y parvenir ? 

Kingsley Ben-Adir : J’ai essayé de trouver un peu d’esprit de Bob. Pas l’imiter, parce que quand il danse et chante, il y a quelque chose de profondément spirituel. On ne voulait pas de caricature. Je suis très différent de Bob physiquement, je ne parle pas le patois, ce n’est pas ma culture. Mais surtout, il faut comprendre que Bob a grandi dans un ghetto en Jamaïque, c’était dur, une expérience très complexe. J’ai tout appris sur Bob avec sa famille, ses amis qui l'ont connu quand il avait 13 ans. J’ai passé du temps avec eux. Pour trouver son esprit, il fallait trouver la vulnérabilité de celui que l’on connaît comme un héros. C’était très dangereux car vous voulez être sûr que cela soit vrai, comme vous le feriez avec n’importe quel autre personnage, mais avec Bob, il y avait une dimension plus sacrée, un territoire sacré. Par exemple, dans le bureau du médecin lorsqu’il apprend qu’il est malade, comment le jouer ? Comment jouer Bob à ce moment-là ? Je sentais le poids de devoir jouer ce moment si réel. Le fils de Bob (ndr : Ziggy Marley) était sur le tournage, et vivait ce moment avec moi. J’ai grandi avec des gens qui ont vécu des traumatismes, et chaque réaction est différente : être méfiant, ne pas faire confiance, parler sans vouloir vraiment partager. Où est-ce que Bob se situait par rapport à tout cela ? C’est pour cette raison qu’il donnait sûrement ce côté très spirituel, pour mettre les choses à distance. Bob n’était pas un “American Dad”. Il était dur. Il a dit de 1969 jusqu’en 1981 dans toutes les interviews “Hailé Sélassié, Rasta…”, c’est ce qu’il croyait, ce qu’il a chanté et ce qu’il a dit. Il voulait rendre hommage à cette croyance, simple et claire. Je l’écoutais tous les jours, et parfois je me disais “Bob disait cela, mais je suis en train de lire quelque chose d’autre sur le scénario”. Alors c’est pour ça que Ziggy, Nova, Steven et sa famille m’ont soutenu ainsi que le projet. Il n’y avait pas un jour où je me disais “C’est bon je l’ai”. Je ne l’avais pas, j’avais besoin de l’aide de tout le monde. C’est vraiment devenu une conversation de groupe, j’avais besoin de la famille et des amis de Bob tout le temps pour me sentir en sécurité. Tu ne fais pas un film à propos de Bob si tu ne veux pas lui rendre hommage d’une certaine façon. En tant qu’acteur qui essaye de comprendre ses qualités les plus vulnérables, je me sentais validé seulement si la famille voulait bien les explorer. Sinon, je n’aurais pas fait le film et joué le héros qu’il était. Quand il montait sur scène, il était aussi fatigué, il avait beaucoup de poids à porter. Trouver sa complexité et sa vulnérabilité, et en même temps, vouloir faire un film commercial que tout le monde pourrait voir, car vous pouvez faire des tonnes de films sur Bob, c’est difficile. Il y a tant de moments de sa vie à explorer. Mais on a choisi de raconter cet instant de sa vie. Lors de l'attentat (*2), il a vraiment failli mourir et à partir de ce traumatisme est né très rapidement cet incroyable album que nous connaissons tous : Exodus. Pour moi, ce traumatisme, son séjour à Londres et toutes les émotions intenses qui le traversaient à ce moment-là, sont allés dans cet album. Et c’est vraiment le cas car c’est ce que j’ai compris à travers ceux qui l’ont entouré durant cette période. Ils disent que c’était très intense, et certains ont partagé avec moi qu’il n’y avait pas une nuit où il ne faisait pas de cauchemars à cause de cette soirée-là.

Kingsley Ben-Adir (Bob Marley) et le réalisateur Reinaldo Marcus Green, sur le tournage de Bob Marley : One Love.

Dans le film vous montrez que Bob Marley et la musique passe du statut de messager à message, est-ce que pour vous c’est aussi le cas de ce film grâce à la performance de Kingsley ? 

Reinaldo Marcus Green : Absolument. Lors de cette période en particulier, de 1976 à 1978, Bob est passé d’une star nationale à internationale. Exodus a changé pour toujours la musique, le reggae, Bob et son message. Il est allé au-delà des frontières et a touché des millions de personnes. Kingsley avec sa performance a apporté de l’humanité et de la vulnérabilité à l’histoire de Bob Marley. Quand vous le voyez dans des interviews, il est calme, il donne l’impression que tout va bien, mais je ne pense pas que c’était vrai. Sa vie privée ne l’était pas. Je pense que Kingsley a parfaitement ramené de l’humanité dans son rôle. Il a compris le poids que Bob portait, celui de la société, la pression de ce qui lui arrivait professionnellement et personnellement à ce moment, et la manière qu’il a eu de le gérer sur tous les plans de sa vie. Je tire mon chapeau à Kingsley pour tout le travail qu’il a effectué, tous les week-ends qu’il m’a donnés.

Peut-on dire que Bob Marley: One Love est davantage un film sur la justice, l’unité, qu’un film sur la politique et le mode de vie en Jamaïque ? Vous vouliez être plus universel ? 

Reinaldo Marcus Green : Bien sûr ! J’essaye de faire en sorte que tous les films que je réalise s’adressent à un public universel. Aux quatre coins du monde, la musique de Bob et son message collent à cet état d'esprit. Notre mission était d’humaniser Bob. Il était évidemment une légende et une icône mais nous voulions montrer qui il était en tant qu’homme, père, et mari. Qu’est-ce que cela faisait de faire partie de son cercle proche ? Comprendre quel homme il était, m'a aidé à comprendre d’où son message provenait. Encore une fois, on connaît sa musique, ses tubes, mais je n’avais pas compris sa lutte, ni pourquoi, et d’où il chantait, jusqu’à ce que je plonge dans ses paroles. Ça m'a changé pour toujours. Je me suis rendu compte que certaines des chansons que j'appréciais le plus étaient en fait très profondes dans le but de délivrer son message. Sa musique était un don pour le monde, et ce film permet un peu plus d’ouvrir ce cadeau, je pense.

One Love parle de la paix universelle et du message que Bob portait.

Kingsley Ben-Adir

Quelle approche avez-vous adopté de la partie spirituelle et de la religion Rastafari ? 

Kingsley Ben-Adir : J’ai appris que cette religion avait différentes branches, et que la Rastafaria peut aussi être un mouvement. À un moment, je me suis dit : “Oh, c’est une religion de la Bible”, puis j’ai parlé à des Jamaïcains qui ne se considèrent pas religieux mais qui suivent le mouvement Rastafari. C’est compliqué. Mais je dirais que le thème central du film, pour moi, est la sécurité. Le long voyage d’une vie d’un homme qui essaye de trouver la sécurité dans la paix. Le film One Love parle de la paix universelle et du message que Bob portait. Plus je l’ai étudié, plus j’ai essayé de le rencontrer en tant qu’être humain, plus la question qui ressortait était : “Est-ce que je me sens en sécurité ?”, et qu’est ce que ça veut dire de ne pas être en sécurité, de ne pas être aimé... Ce qui pour moi est synonyme d’être en paix, dans l’amour, de faire partie d’une communauté. Bob ne s'est pas réveillé un matin en disant “Peace, Love and Unity”. C’était son parcours, pour se comprendre lui-même, il a dit dans une interview à une journaliste qu’elle “aurait besoin de jeter un oeil à son inconscient pour savoir comme elle se sentait vraiment, qu’elle n'avait qu’à s’écouter”. J’ai beaucoup médité et me suis demandé où en était Bob personnellement dans tout ça.

Vous parliez du documentaire de Kevin MacDonald, quelle distance avez vous mise par rapport à ce projet. Faut-il s’en inspirer, ou complètement l’oublier ? 

Reinaldo Marcus Green : J’adore ce documentaire, il est brillant. Pour moi, quand j’ai commencé le projet, j’ai essayé de savoir quelle histoire nous voulions raconter, quel était notre fil rouge, car il a déjà été dit beaucoup sur la vie de Bob. C’est pour ça que nous avons décidé de mettre beaucoup plus Rita Marley, la femme de Bob, dans l’histoire. On a aussi fait le choix d'axer le film sur une certaine période de sa vie, entre 1976 et 1978. Ce documentaire était une très bonne base pour moi, je le trouvais si bien fait, mais il restait encore beaucoup de choses à découvrir à propos de la vie de Bob. Et je continue encore à en découvrir.

Comment avez-vous recréé la manière de bouger de Bob Marley sur scène ? 

Kingsley Ben-Adir : Avant que je passe l’audition, je ne pouvais pas m’arrêter de regarder le concert de Bob au Rainbow Theatre à Londres. Je ne savais pas ce qu’il se passait, c’était magnétique. En tant qu’acteur, je trouvais ça très complexe et intéressant. J’ai passé de longs moments à juste le regarder, en ne faisant rien. Je devais comprendre comment je devais danser et arrêter de faire certaines choses pour lui ressembler. Techniquement, la danse de Bob Marley se réfère à beaucoup de tensions, ce qui est ironique. C’est comme s’il était dans une boîte, que la tension était trop forte, et qu’il se lâchait. Il fallait comprendre et trouver, d’un point de vue psychologique, d’où cela provenait. Bob dansait avec les yeux fermés, il fallait comprendre pourquoi. Il restait un enfant qui avait grandi dans des ghettos, avec beaucoup de peur et de tension, il se protégeait. C’est grâce à Polly Bennet (*3) que j’ai pu comprendre tout ça.

Pouvez-vous nous parler un peu plus précisément de l’utilisation des flashbacks, mais aussi de la musique instrumentale utilisée qui n’est pas de Bob Marley et n’a pas vraiment de rapport avec la Jamaïque ?

Reinaldo Marcus Green : J’ai utilisé une partie de l’équipe du film King Richard, notamment mon directeur de la photographie, Robert Elswitt, qui je pense est l’un des meilleurs, les mêmes équipes maquillage et coiffure,  avec Carla Farmer, la même monteuse, Pamela Martin, le même compositeur, Kris Bowers. Les relations étaient déjà là. Je discute dès le départ avec mon équipe, lors de l’écriture du scénario et ils me donnent tous leur point de vue et leurs avis. Kris Bowers a été incroyable. On a utilisé beaucoup des mêmes accords de la musique de Bob pour que cela sonne le plus proche possible de son style. Mais nous réalisons un film, pas un documentaire. Il fallait rendre la musique plus cinématographique car le reggae ne fonctionne pas toujours dans les grands moments d’émotion. Il fallait le travailler pour que l’on arrive à un niveau supérieur en termes d'émotions. Par exemple, le moment où il part en tournée pour Exodus, il fallait montrer à quel point ce moment était grandiose, donc trouver une musique plus cinématographique pour émouvoir le téléspectateur.

Lashana Lynch (Rita Marley) et Kingsley Ben-Adir.

Une fois que j’ai eu la bénédiction et la confiance de toute la famille, nous avons pu nous lancer ensemble dans le projet. C’était génial de voir la famille sur tous les moments du tournage.

Reinaldo Marcus Green

Quel a été le degré d’implication de la famille Marley dans le film ?

Reinaldo Marcus Green : Je n’aurais pas accepté ce projet si la famille de Bob n’avait pas été impliquée. D’abord, car ce sont eux qui ont les droits sur ses musiques, et en faisant un film sur Bob Marley je voulais l’entendre lui. Et lors de ma première réunion pour le film, Ziggy Marley était au téléphone, c’était réel. Nous avons commencé par parler de l’un de mes premiers films qui était un court-métrage appelé Stone Cars, tourné en Afrique du Sud. Je me souviens m’être dit : “Oh, il ne veut pas parler de King Richard (*4), un film récompensé, mais d’un court-métrage de 14 minutes que j’ai fait il y a des années”. Et j’ai compris que nous étions sur la même longueur d’onde dès le premier jour. Ce n’était pas mon genre de faire des biopics musicaux, je n’aurais jamais pensé en faire. Mais nous avons parlé de films que nous adorons tous les deux, comme La Cité de Dieu ou Black Orpheus, et la musique venait après. Ziggy voulait un réalisateur, pas seulement quelqu’un qui aimait la musique. Il a  ensuite organisé une vidéoconférence avec le reste de la famille pour savoir s’ils voulaient rencontrer le réalisateur qui allait raconter l’histoire de leur père. Une fois que j’ai eu la bénédiction et la confiance de toute la famille, nous avons pu nous lancer ensemble dans le projet. C’était génial de voir la famille sur tous les moments du tournage. J’avais l’impression d’avoir une extension de Bob sur le tournage avec ses enfants, la manière dont ils marchent, dont ils parlent, notamment avec Ziggy. Je n’ai jamais rencontré Bob, mais cela m’a permis de mieux m’imaginer la manière dont il pouvait être. Il était comme un grand frère sur le plateau pour moi, même s’il n’est pas réalisateur.

Considérez-vous que la résilience était quelque chose d’important pour Bob Marley, et avez-vous joué avec ? 

Kingsley Ben-Adir : Les gens l’appellent “Capitaine, Général”... Bob était connu en Jamaïque comme un homme dur. La famille m’a demandé : “On a besoin de quelque chose de profond”, et j’ai dit “OK”. Mais ils ne sont pas réalisateurs. Ils me disaient que Bob était dur, mais il était aussi gentil, et il était ceci, et cela… Je leur ai dit que s’ils voulaient quelque chose de profond, j’avais besoin de savoir pourquoi leur père était connu, la vérité, que je n’étais pas magicien. Tout ça, c’est juste de la psychologie, des traumatismes. Moi quand j’ai peur, je suis sûr. Bob était pareil. On aime les gens qui se font passer après les autres, c’est héroïque. Malcom X, c’est la même chose. Famille, santé, tout passe après leur mission. Je ne fais pas ça. Je l’ai fait pendant 3 mois pour le film, et après c’est tout. Mais Bob pensait vraiment qu’il chantait pour Dieu. Toutes les chansons que j'écoutais lorsque je l’étudiais, incluaient, je pense, une forme en rapport avec Dieu. Ce sont des sons spirituels, religieux. La résilience est aussi une chose très Jamaïquaine, c’est culturel.

Son histoire est incroyable, un enfant pauvre qui devient un héros improbable. Il n’était pas supposé devenir l’un des plus grands musiciens. [...] L’histoire en elle-même est juste incroyable. C'était fait pour devenir un biopic.

Reinaldo Marcus Green

Bob Marley One Love est le second biopic que vous réalisez après La Méthode Williams. Qu’est-ce que ces films disent à propos de vous, et de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui ? Qu’est ce que vous essayez de dire à travers eux ? 

Reinaldo Marcus Green : Jamais je n’aurais pensé faire de biopics, ils viennent toujours à moi. Mais si je le fais, c’est toujours grâce à l’histoire que l’on raconte. Les sœurs Williams, deux sœurs de Campton élevées dans le but d’être les meilleures et de suivre les pas de leur père, c’est une histoire incroyable. C’est la même chose pour Bob Marley, c’est l’homme que vous voyez sur les t-shirts, sur les sacs, les pin's, mais je ne connaissais pas grand-chose de lui, et je pense que beaucoup de gens étaient comme moi. Son histoire est incroyable, un enfant pauvre qui devient un héros improbable. Il n’était pas supposé devenir l’un des plus grands musiciens. La vie n’est pas censée marcher comme ça, mais cela s’est passé pour lui. L’histoire en elle-même est juste incroyable. C'était fait pour devenir un biopic. Pour moi, c’est un film à propos d’un homme, d’une famille, de relations, c’est l’histoire que nous avons essayé de raconter. On a essayé d’entrer par la fenêtre et non pas par la porte d’entrée, pour que le film semble différent des autres biopics avec le langage, la vision, les flashbacks… C’est une énergie différente des biopics traditionnels.

Reinaldo Marcus Green, avez-vous une chanson préférée de Bob Marley ? 

Reinaldo Marcus Green : Oui, Redemption Song !

Les infos sur Bob Marley: One Love

Synopsis : BOB MARLEY : ONE LOVE célèbre la vie et la musique d'une icône qui a inspiré des générations à travers son message d'amour et d'unité. Pour la première fois sur grand écran, découvrez l'histoire puissante de Bob Marley, sa résilience face à l’adversité, le chemin qui l’a amené à sa musique révolutionnaire

Bob Marley: One Love de Reinaldo Marcus Green

Avec  Kingsley Ben-Adir, Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, James Norton, Tosin Cole, Umi Myers, Anthony Welsh, NiaAshi, Aston Barrett Jr., Anna-Sharé Blake

Scénario : Reinaldo Marcus Green, Terence Winter, Frank E. Flowers, Zach Baylin.
Produit par Robert Teitel, Dede Gardner, Jeremy Kleiner, Ziggy Marley, Rita Marley, Cedella Marley
Producteurs Executifs Brad Pitt, Richard Hewitt, Orly Marley, Matt Solodky

Sortie le 14 février 2024
Durée : 1h47

*1 Précurseur du nationalisme noir et du panafricanisme (1887-1940).)
*2 La tentative d'assassinat de Bob Marley le 3 décembre 1976 en Jamaïque. Des hommes armés ont fait irruption dans la maison du musicien deux jours avant qu'il organise un concert.
*3 Coach et chorégraphe.
*4 La Méthode Williams (2021) - Oscar du meilleur acteur pour Will Smith, en 2022.

Propos recueillis par Grégory Marouzé lors des conférences de Reinaldo Marcus Green et Kingsley Ben-Adir, à Paris le 2 février 2024. Retranscription de l'entretien par Camille Baton.

Visuels et film-annonce Paramount Pictures

Revenir au Mag Interviews
À lire aussi
182 queries in 0,184 seconds.