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Main Square Festival Arras Jour 1

Avant l'ouverture des portes de la Citadelle pour la 11ème édition du Main Square, on apprenait que le festival affichait complet pour la première fois de son histoire !

Dès 15h30, la chaleur était pesante à Arras. Ce qui n'a pas empêché les premiers festivaliers de courir jusqu'à la Main Stage pour être au premier rang. Cette année, le beau temps a fait venir un peu plus tôt le public. Beaucoup de spectateurs sont déjà installés devant la Greenroom avant le début du premier concert. C'est le jeune groupe lillois The Arrogants qui a la mission de lancer le festival et de faire bouger la foule ensoleillée. Les lauréats du Tremplin Main Square 2015 arrivent de manière très classe, vêtus d'un costume. Qu'est-ce qu'ils doivent avoir chaud et qu'est-ce qu'ils doivent être stressés ! Ces cinq musiciens nous emmènent dans leur univers Rock Garage 60's. Ils ont vraiment l'air ravis d'être sur scène, et profitent de ce moment important. On écoute attentivement, mais on n'arrive pas à se plonger complètement dans leurs morceaux : c'est le début du festival, il serait intéressant de les revoir à Lille où ils jouent régulièrement et d'écouter leur album prévu pour novembre.

Dès le dernier morceau, le public se dirige vers la Main Stage pour l'arrivée de Patrice. Cet habitué des festivals est cette année le premier à monter sur la grande scène. On commence donc d'emblée par une tête d'affiche. Pour le suivre à chacun de ses passages à Lille, on sait que Patrice peut relever le défi de faire bouger les spectateurs malgré la chaleur. Comme d'habitude, l'ambiance monte crescendo. Pas de grosses surprises quand on l'a déjà vu en live, mais on passe toujours un bon moment, on ne s'en lasse pas ! Des ventilateurs sont bien installés de part et d'autre de la Main Stage, mais on n'a pas reçu une seule goutte des « gros brumisateurs » annoncés, c'était pourtant le bon moment lors d'un concert en plein soleil avec des festivaliers qui chantent « Sunshine »...

On arrive très tard pendant le concert de Sheppard sur la Greenroom, ce groupe en partie familial (2 sœurs et 1 frère sur 6 musiciens) est notamment connu grâce à son tube « Geronimo » issu de son album « Bombs Away ».

Dès la fin de leur prestation, on peut retourner du côté de la Main Stage sur laquelle est très attendu Hozier. La veille, il était à l'Olympia pour un concert complet depuis plusieurs mois. On a très envie de revoir cet artiste dans une salle pour profiter de près de son talent de musicien. Son titre « Take me to Church » a résonné dans la Citadelle où trône une petite église à côté de la Main Stage. Moment unique qu'il faut souligner et que le cameraman a immortalisé...

Sur la Greenroom, on trouve ensuite Lindsey Stirling pour un spectacle original dans un festival à la programmation Pop Rock : la jeune femme est violoniste et se présente même comme une « Dub Step Violonist ». Assis pour beaucoup sur l'herbe, les spectateurs écoutent et regardent les chorégraphies de cette artiste dynamique. On n'irait pas voir un concert complet en salle mais c'était très agréable de découvrir ce mélange intéressant qui nous a rappelé la musique des Corrs.

On repasse du côté de la Main Stage pour accueillir après Hozier d'autres Irlandais : The Script. Le drapeau du pays apparaît sur le micro du chanteur qui ne tient pas en place. Qualifiés de nouveau U2, le trio nous offre un show à l'Américaine qui nous rappelle la prestation de Thirty Seconds To Mars en 2013, tout y est : l'énergie, les images projetées derrière le groupe, l’interaction avec le public. Danny O'Donoghue, le leader pose avec le public, on aperçoit alors les Colours Men qu'on croise à chaque édition du festival. Le groupe a comblé ses fans en alternant entre les chansons du dernier album et les tubes comme « Hall of Fame » (feat. Will.i.am).

En revanche, ce sont les fans de George Ezra qui ont été très déçus. L'Anglais a dû annuler sa venue pour raisons médicales. C'est donc Isaac Delusion qui prend la relève au dernier moment !

Déjà venu au Main Square en 2009 sur la Grand Place d'Arras, Lenny Kravitz découvre cette fois la Citadelle. Ceux qui avaient assisté à son show la dernière fois s'en souviennent encore ! Beaucoup étaient aussi au Zénith de Lille en décembre 2014. L'attente est donc forte pour LA tête d'affiche de cette première journée. Il fait tellement chaud qu'on se questionne sur sa tenue : en débardeur ou torse nu ? Aucun des deux, il débarque sur scène avec une veste. On admire à chaque fois sa classe, sa prestance, son talent. Mais on n'a malheureusement pas retrouvé le showman qu'on avait déjà vu. C'était un grand moment musical qui ne nous a pas emporté autant que les précédentes prestations. La magie n'a pas opéré cette fois pour nous.

Après Hozier et The Script, c'est au tour de la Greenroom d'accueillir des Irlandais : Kodaline, eux aussi déjà venus (en 2013).

Ce n’est pas non plus la première fois qu’on voit Shaka Ponk au Main Square. Le seul groupe français de la journée (à part des lauréats) est déjà passé par Arras en 2011 et en 2012 et on l’a déjà suivi aussi au Zénith de Lille, d’Amiens, de Paris. Pas de grosses surprises non plus quand on a assisté à un de leurs concerts. On conseille quand même d’aller devant la scène (ou de les voir en salle) pour vivre intensément ce show. Vous pouvez alors sauter dans tous les sens comme Frah qui est le meneur de ce spectacle. Notre regard est attiré par cette bête de scène qui se déhanche, saute, se laisse toucher et porter par les fans des premiers rangs. Les images ne passent pas inaperçue, elles ont un vrai rôle dans le concert avec notamment la présence du singe virtuel, véritable membre du groupe. Mais il fallait être vraiment devant pour être emporté par l’ambiance et se laisser complètement aller à la folie Shaka Ponk !

Pour ceux qui étaient bien chaud après ce concert, cette première journée du Main Square 2015 se finissait du côté de la Greenroom avec le set de Rone.

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