Toy + Birdpen + Prince Vaseline à l’Aeronef

Le duo de Prince Vaseline ouvre le bal ce soir. Le public est assez peu nombreux au Club de l’Aéronef en ce début de soirée mais les gens présents leur réservent un bon accueil. Si au début les sonorités du couple surprenne, car on a un peu l’impression de « beaucoup de bruits pour rien », lorsque notre oreille s’habitue le tout est très agréable. A coups de sons lancinants, de guitare ultra présente, la voix forte masculine répond sans peine à celle plus douce de sa comparse. Les morceaux relativement courts font monter l’ambiance. Ils nous expliquent qu’il s’agit de leur premier concert en France et que c’est une « wonderful experience so far ». Souhaitons-leur de continuer cette tournée avec le même enthousiasme sur scène que dans la salle !

Puis vient Birdpen. Si nous avons poussé les portes du club de l’Aéronef ce soir c’est surtout pour découvrir ces Anglais. Car Dave Pen et son acolyte Mike Bird font tous les deux partie du collectif Archive. L’occasion était trop belle de les retrouver sur la petite scène. Le groupe fondé en 2003 a sorti plusieurs EP et un premier album intitulé « O’ Mighty Vision » en août 2016. A peine les premières notes résonnent que l’on se retrouve en apesanteur. La basse vibrante s’oppose à la guitare cristalline. La voix claire et presque fragile de Dave ajoute à la sensation d’ivresse éthérée que l’on ressent tout au long du set. Les morceaux assez longs sont planants à souhait. On retient particulièrement "The Chairman" et "Dance to the End". Le set finit en apothéose sur "Only the Names Change". C’est le sourire aux lèvres que le groupe quitte la scène, visiblement content de l’accueil que nous leur avons réservé.

Enfin, pour clôturer la soirée, ce sont les Anglais de TOY qui entrent en scène. C’est avec curiosité qu’on attend la prestation de ces soi-disant dignes héritiers de The Horrors. L’écoute des disques nous laisse une très bonne impression, leur mélange de rock psyché mâtiné de shoegaze et d’un peu de post-punk étant très prometteur. Lorsqu’ils débarquent sur scène, la première chose qui interpelle est leur style : des dandys qui auraient croisé des hippies quelque part dans un festival psyché. Si cela nous arrache un sourire, une fois la musique commencée, d’autres considérations entrent en jeu. Le public qui a afflué pendant Birdpen entend bien en profiter le plus possible. Malheureusement, la sauce ne prend pas autant qu’on le voudrait. Seuls certains morceaux parviennent à nous faire bouger un peu. Ce qui semblait alléchant se révèle finalement assez décevant. Une fois les lumières rallumées on se dit qu'on se contentera désormais d'une écoute tranquille dans son salon... Car c'est là qu'on les apprécie le mieux !

 

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