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Ladylike Lily + Liz Green au Théâtre d’Arras

Avec ses traits mutins et sa voix enjôleuse, Ladylike Lily nous transporte dans son jardin secret parsemé de comptines et d'anecdotes. La sortie de son EP "On my own" l'an dernier, a valu à la jeune femme de 24 ans, originaire du Finistère, la reconnaissance de ses pairs ainsi que des salles de spectacles bien remplies. Mars 2012 signe la sortie dans les bacs de son premier opus intitulé "Get your soul washed".

C'est dans la salle André Reybaz du Théâtre d'Arras que la demoiselle a choisi de nous faire découvrir son univers onirique. Avant de saisir sa guitare et d'ouvrir le bal, elle immortalise la soirée en prenant quelques clichés, ci et là, de l'auditoire. "J'aime photographier mon public" lance-t-elle. Soit ! Smile ! Le voyage commence avec "I'm terrified to being" et se poursuit sur "Apologize". "C'est marrant, il y a des soirs où on a pas envie de monter sur scène et d'autres où on est plutôt content". L'intro de "Pearl and Potatoes" revêt une aura mystique. Les effets sonores via l'aide de pédales de boucles et les jeux de lumières insufflent au concert un aspect expérimental et minimaliste. La chanteuse se plaît à bricoler sur scène et on s'en amuse ! Ses mélopées et sa plume oscillent entre mélancolie et romantisme. Ce soir, nous avons la primeur de découvrir la nouvelle interprétation d'un morceau dédié à sa sœur qui pensait être enceinte : "Period". "En fait, c'était juste ses règles... Mais maintenant, je suis tata..." plaisante-t-elle.
La belle n'officie pas seule, elle forme un tandem de choc avec Loïc, à la régie son. Il la rejoint muni de son i-Pad pour l'accompagner au clavier... Encore du jamais-vu ! Elle choisira également de revisiter une musique d'Emiliana Torrini, chanteuse islandaise, qui a bercé sa jeunesse. Enfin, "On my own" clôturera cette première partie aux accents folk.

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Avec un timbre de voix souvent comparé à celui de Karen Dalton, Liz Green fait figure d'ovni avec son album "O Devotion !". Sourire aux lèvres, un verre de vin mélangé à du Coca à la main, elle prend ses marques sur les planches de façon très spontanée. Une boutade au sujet de son tee-shirt arborant des tas de yeux... Et d'emblée, on se sent proche de cette interprète "made in England". Avec sa guitare rafistolée, elle pousse la chansonnette aux côtés de son trio déjanté composé d'un contrebassiste, d'un batteur et d'un saxophoniste. Là aussi, la dimension anecdotique a sa place. Tantôt, les textes relatent les tribulations d'un camarade ayant un penchant pour l'alcool, tantôt celles d'un drôle d'ami imaginaire en mal d'amour répondant au prénom de Joe. Le public est à peine surpris de la voir enfiler une cagoule en forme de tête d'oiseau ! Avec son répertoire de mélodies teintées d'humour noir, la charismatique Liz Green a su séduire le public arrageois. On comprend pourquoi elle est en passe de devenir la coqueluche de la presse anglo-saxone ! La programmation du Théâtre d'Arras nous a ainsi servi une soirée hors des sentiers battus et cohérente musicalement parlant. Bien joué !

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