L'aeronef accueillait pour la deuxième fois en deux ans les 8 musiciens de la Ruda pour un concert débordant d'énergie et de présence scénique.
En première partie, Daria nous livre un show d'une grosse demi-heure de grung énérgique. Malgrès tout, le public se tournait légèrement les pouces en attendant l'arrivée de Pierrot et de ses musikos...
Les lumières s'éteignent, un surprenant jeu de lumière nous fait plonger dans l'ambiance festive de la Ruda, qui entrent sur scène sur un morceau éléctro.
On a beau s'attendre aux premiers accords de l'instinct du meilleur, il n'en est rien. La Ruda rompt toute habitude en entament leur nouveau succès, "La Trajectoire de l'Homme Canon"... L'ambiance ska/punk connue aux premiers pas de la Ruda disparait pour un climat rock festif. On connait malheureusement quelques difficultés à percevoir les trois cuivres au fond de scène.
Mais les anciens adeptes sont vite rassurés avec l'arrivée du "Bon l'emporte". C'est alors qu'on comprend la disparition du "Salska" de leur nom de groupe. L'ingé son a modifié le réglage de sa table, en diminuant de moitié la présence des cuivres pour doubler le volume des guitares éléctriques. Mais personne n'est choqué, une ambiance de folie s'installe au centre de l'Aeronef, réduit en petite configuration (balcons fermés).
Premiers slams, on reconnait là toute la présence scénique du groupe. Et le concert continue, emmelant la découverte de leur nouvel album, sortie en octobre 2006, et de leurs plus traditionnelles compositions. On reconnait entre autre "L'Art de la Joie", "Profession détéctive", "Tant d'argent dans le monde", "L'eau qui dort", "Unis".
C'est au moment ou on ne l'attendait plus que démarre "L'instinct du meilleur", Au lieu de s'introduire en début de concert, ils se retirent sur ces dernières paroles. "C'était le grand orchestre de la Ruda, Salska!"
Evidemment, on ne s'arrête pas en si bon chemin. Premier rappel, avec quelques morceaux du dernier album, puis les grands succès de l'album "24 images secondes" : "Chanson pour Sam", "Paris en Bouteille". On retrouve ensuite "L'Ecole des Sous-Sols ", "Le Bruit du Bang", "Le Prix du Silence".
Un nouveau départ en coulisse, mais quelques secondes suffiront aux 8 musiciens pour retrouver leur espace scénique pour nous interpréter une superbe version de "Orange".
Et cette fois, c'est réellement fini.
Le public reste impressionné par l'énergie que la Ruda parvient à transmettre à leur fidèle public. Leur jeu de lumière était tout simplement parfait, on peut éventuellement déplorer le manque de décor sur scène (souvenez vous du compteur et du rideau "24" en fond de scène au concert de l'année dernière". Seuls quelques miroirs rotatifs nous donnait une légère impression de fond de scène.
La Ruda nous livre donc un concert sans répis de rock énérgique, toujours ponctué par leurs rythmes ska. Une simple réussite, dans la fureur, la vapeur, et le bruit...
Review : Max - Lillelanuit.com
Photos : Elise - Lillelanuit.com