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Benjamin Biolay + Carla De Coignac au Théâtre Sébastopol

Alors que la situation s'améliore on l'espère pour de bon, nous n'étions visiblement pas les seuls à attendre impatiemment l'arrêt au stand lillois de la part de Benjamin Biolay et son vrombissant "Grand Prix".

TOUR DE CHAUFFE AVEC CARLA DE COIGNAC

Dans les travées, les sièges vides se comptent sur les doigts d'une main, c'est dire si le garçon a des fans. Mais avant d'applaudir le pilote, place au tour de chauffe avec la jeune mais non moins talentueuse Carla de Coignac.

Passée par un célèbre télé-crochet il y a 4 ans (où elle a pu y croiser le maître de la soirée), la Belle n'a pas laissé indifférente Louane, intervenant ainsi sur pas moins de cinq titres de son dernier opus. Mais parallèlement à cela, la Parisienne nous propose durant une trentaine de minutes d'entrer dans son univers, entre pop syncopée et histoires sentimentales d'une jeune fille de son temps.

D'une fraîcheur et d'une énergie communicative, Mlle de Coignac aura réussi à nous emmener avec elle, se mettant d'ailleurs définitivement le public dans la poche avec une reprise du "Reste" de Clara Luciani (ou quand Carla se métamorphose en Clara). Pour avoir une idée de la griffe de Coignac, une oreille sur "J'fais la gueule" devrait suffire à convaincre les plus récalcitrants.

Le temps de remplir les réservoirs de divers breuvages en majorité houblonnés (il y a des habitudes qui ne se perdent pas) et place au "Biolay Tour" face à une audience dans les starting blocks.

UNE AMBIANCE VOLCANIQUE AUX ALLURES DE ZENITH MINIATURE

Lumières feutrées façon Drive, casque nonchalamment déposé sur une enceinte, la voie est libre pour accueillir la star, et quel accueil ! A peine les premières notes de "Virtual Safety Car" envoyées, c'est une marée humaine qui déferle en bord de scène, donnant des allures de Zénith miniature. Bien que peu loquace (il l'avouera lui-même dans la soirée), Benjamin Biolay semble visiblement ravi d'être là, en atteste ses nombreux applaudissements à destination de la salle entre les différentes chansons.

Démarrant le set au quart de tour par plusieurs titres issus de "Grand Prix", le Lyonnais peut ensuite se permettre de petites incartades au "Jardin d'Hiver" de Salvador ou dans la "Presqu'île" si chère à son cœur. Vient ensuite le moment des "classiques" : "La Superbe", "Ton Héritage" ou encore la divine "Miss Miss", nous faisant allégrement voyager de l'électro au piano jusqu'aux rythmes latinos.  On se régale.

Ponctué d'un clin d'œil à Daho, le show est loin de tomber dans "Le grand sommeil" vu l'ambiance volcanique régnant autour de nous ! Bien aidé par des musiciens de grand talent, l'artiste mouille la chemise au propre comme au figuré, reprenant quelques forces au travers d'un liquide rouge faisant la renommée de notre cher pays.

BENJAMIN BIOLAY AURA DEFINITIVEMENT CONQUIS LES FOULES

Le temps de faire flotter quelques "Cerfs-volants" dans le ciel de "Palermo Hollywood" que Benjamin Biolay obtient à juste titre que "le monde entier [l'] acclame" dans un "Padam" aussi intense qu'incandescent. Hélas vu l'heure, on sent que le drapeau à damiers n'est pas loin même si l'on aurait bien refait quelques détours en compagnie du chanteur.

Dans ce dernier virage, retour au "Grand Prix" avec ses "Idéogrammes" et cette fille belle "Comme une voiture volée".  La soirée, elle aussi, aura été de haute volée et ce n'est pas cette version inédite du hit "Comment est ta peine" qui viendra prouver le contraire.

Bref, comme à son habitude, Benjamin Biolay aura définitivement conquis les foules avec une maîtrise et un style propre à lui seul et dont il fait rayonner l'aura sur la Chanson Française Actuelle. Alors rien que pour cela, il mérite allègrement de monter sur la plus haute marche du podium des artistes généreux et qui ne trichent pas.

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