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Del’f

DeL’F ? KEZAKO ? Une nouvelle marque de lessive révolutionnaire ? Une nouvelle MST récemment découverte ? Un cri de guerre de rugbyman néo-zélandais ? Non. Derrière ce curieux patronyme se cachent tout simplement deux musiciens et amis, Ludovic BAL (Guitare, Didgeridoo et Chant) et David RASSOUW (Guitare et Didgeridoo).

Vous l’avez deviné DeL’F est un groupe, " a band " pour les anglicistes. Mais pas de ceux pour qui seule comptent le look, l’attitude et le nombre de décibels produits. DeL’F privilégie les instruments acoustiques et se moque des courants musicaux. Etre rock ou ne pas être rock, telle est la question qu’ils ne veulent pas se poser.

DeL’F ne veut qu’une étiquette : celle d’un groupe de musique française intelligente. Ainsi le soin apporté aux textes est-il le même que celui apporté aux mélodies et derrière l’apparente naïveté de certains morceaux se cache la révolte sourde de deux êtres en perpétuel questionnement sur la place de l’individu dans une société de plus en plus normative (ouah ! ça c’est de la phrase !). Mais  présentons plus en détails ces charmants trublions.

Ludovic BAL, ce grand garçon au visage d’ange que chacun appelle Ludo (ou ma poule, mon bellot voire mon petit lapin, mais il conseillé d’être très intime avec lui pour l’appeler ainsi) est né en 1971 avec une guitare dans les mains, d’où les horribles cris que poussa sa mère à sa naissance. Pour pimenter sa morne vie de fonctionnaire pépère, il se transformait la nuit, tels le Docteur Jekyll et Mister Hyde, en musicien fou et arpentait les différents lieux de concert de la région Nord-Pas de Calais l’acceptant lui et ses hordes de barbares bruitistes. Car Ludo (ou ma poule, c’est vous qui voyez) a une grande expérience du groupe et de la scène. Il a, en effet, participé à plusieurs projets tels que DDY, ALTERNATF, HIGHER ou PERPLEXE… Mais ces formations, aussi bonnes soit-elles, ne correspondaient que très légèrement à ses véritables aspirations musicales. Mais une rencontre allait changer le cours de sa destinée. Le destin mit sur sa route ce curieux garçon qu’est…

David RASSOUW. Né en 1973, David chercha très longtemps un sens à sa vie. Il crût un temps le trouver en s’engageant dans l’armée mais l’armée ne voulut pas de lui : il pensait… et cela est un handicap pour qui veut entrer dans les forces kaki. Alors, par dépit, il voulût s’engager dans la police. Mais là encore, déception : il était trop intelligent et on lui informa qu’il n’avait pas fait assez de fautes d’orthographe à ses épreuves d’admission. Il chercha donc refuge dans la musique, apprit à se servir de ses petits doigts pour jouer de la guitare. Et depuis, il affiche un formidable sourire : David a trouvé un sens à sa vie. Il sera musicien ou il ne sera pas… Ludo écouta son histoire et invita David à venir taper le boeuf avec lui. Ainsi naquit DeL’F.

– Très vite de nombreux morceaux furent composés et un ami cafetier, Pierrot du Stromboli à Hénin-Beaumont, leur permit, pour la première fois, de les interpréter en public en 1998. L’enthousiasme du public (et surtout celui des jeunes filles) les décida à persévérer et à travailler dur.

– Deux ans plus tard, DeL’F a gravé deux démos ("démo pour le dire" et "Quand c’est qu’on s’ra grand", enregistrées toutes deux à L’Escapade à Hénin-Beaumont) et tente courageusement, sous la protection de Gregory Wlodarczyk qui les manage d’une main de fer dans un gant de velours, de se faire un nom dans cette jungle sans foi ni loi (sauf celle du pognon et du succés facile) qu’est le milieu musical en tournant le plus possible et en participant à de nombreux festivals tels que le festival des groupes amateurs à Noeux-les-Mines ou le festival de Caestre.
Sachez que DeL’F s’apprète maintenant à produire une troisième démo et que leur histoire ne fait que commencer…

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