Après “Stone !” et “Push up” en 2006, la maison de la culture retrouve Jean-Michel van den Eyden et sa dernière création pour le Théâtre de la Guimbarde cette fois, “Mère Sauvage”, adapté de la nouvelle de Guy de Maupassant.
La pièce raconte un pays sous l’occupation. Un soldat est cantonné dans chaque maison réquisitionnée. Un jeune militaire a été désigné pour vivre chez Mère Sauvage. Une relation se noue entre les deux protagonistes, faite de suspicion et de rivalité dans un premier temps mais aussi, peu à peu, de tendresse, de séduction et d’apprentissage de l’autre par sa culture, par la danse de son pays, par les chants. Jusqu’à ce qu’une lettre apprenne à Mère Sauvage la mort de son fils tué par l’ennemi. Cette annonce la fait retomber dans les schémas de la haine identitaire et de la vengeance.
Un texte qui décrit l’expérience douloureuse de la guerre au quotidien, qui laisse des familles décimées de part et d’autre de la frontière. Il évoque l’occupation et mêle la haine de l’occupant au courage des maudits. Il dénonce l’absurdité de la guerre pour tous ceux qui, occupants ou occupés, la subissent.
Il traite des frontières arbitraires (idéologiques, patriotiques, économiques et sociales) qui empêchent la rencontre et la communication vraie entre les hommes.
Mère sauvage
