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Vendredi Sur Mer + Corine + Claire Laffut au Splendid

À Gauche De La Lune présente Les Paradis Artificiels du 23 au 31 mars 2019. Pour sa treizième édition, le festival Les Paradis Artificiels réinvestit les différentes scènes emblématiques de la métropole lilloise et fait côtoyer artistes émergents et confirmés. On a donc retrouvé Vendredi Sur Mer + Corine + Claire Laffut au Splendid de Lille mardi 26 mars 2019.

Vendredi sur Mer

Charline Mignot est née en Suisse à l’aube des années 90. Dès l’enfance, la jeune femme développe un point de vue très personnel sur le monde qui l’entoure. Il en découle une envie brûlante de s’exprimer, ce qui la mène tout naturellement vers la photographie.

Sa culture de l’esthétisme la rapproche du monde de la mode et son appétence du « toujours plus » la mène à écrire les paroles d’une chanson dans le but de mettre en musique un de ses shootings. Le titre « Est-ce que tu t'en souviens ? » voit ainsi le jour. Le style caractéristique de l’artiste s’y fait déjà fortement ressentir et va la faire repérer par le Label Profil de Face. Cette rencontre donne une toute autre tournure au projet qui prend le nom de Vendredi sur Mer. Il s’en suit la sortie du premier single intitulé « Mort-Fine » produit par Léo Becerra, membre du groupe Bleu Toucan.

En 2016, le second single « La femme à la peau bleue », sur lequel le talentueux Lewis OfMan impose sa patte si singulière, donne un véritable élan au projet et fait connaitre Vendredi sur Mer au grand public. Après avoir sorti trois titres en trois ans, l'engouement autour de son projet ne cesse de croître. Vendredi sur Mer présente son premier EP « Marée Basse », format six titres qui met en lumière sa soif de conter des histoires en musique. Elle écrit actuellement son premier album qui paraîtra courant 2019.

Corine

Corine, flamboyante diva disco glam/ disco-charme, à la crinière peroxydée et aux paupières pailletées a ceci de commun avec Simone de Beauvoir et Michelle Obama qu’elle pousse le beau sexe à l’empowerment, à commencer par elle-même. Elle nous réconcilie avec cette part obscure de nous-mêmes qui rêve de se huiler le corps façon friture en été et de porter un bikini vert avec des bottes fourrées en hiver.

Sorte de Philippe Katerine au féminin qui bouscule les codes et dérange, aussi à l’aise sur une croisière qui s’amuse que dans un bar interlope, Corine a ceci de commun avec Germaine Tillion et France Gall qu’elle résiste. A la morosité ambiante, aux querelles de chapelles musicales, à la misogynie qui voudrait qu’une chanteuse ait rarement de l’humour, qu’une bimbo soit bête, qu’une artiste jouant de son sex-appeal tapine, etc. C’est au premier degré que cette militante du cocktail à trois couleurs, du ceviche et du sauna prône le vivre-ensemble. Surtout s’il consiste à danser les bras levés, le torse luisant de sueur et compressés comme des sardines, sur un petit mètre carré de dancefloor.

Claire Laffut

Rien de calculé, formaté, calibré, dans sa démarche. Juste un mystérieux élan artistique qui pousse depuis le début cette jeune fille de 23 ans, originaire d’un petit village du Brabant Wallon, en Belgique, à s’exprimer. L’art, l’histoire, la poésie, sa propre recherche personnelle, lui donnent l’envie de créer.

Affûtée, groovy, surprenante, moderne et immédiatement attachante, sa musique se nourrit d’empreintes émotionnelles, d’accidents heureux, de télescopages d’idées, de sons, de souvenirs. Fruit d’une collaboration étroite avec Tristan Salvati, producteur et multi-instrumentiste, elle a la clarté de la pop tout en s’aventurant sur le terrain de la soul, du jazz, du reggae, de la bossa nova. La jeune fille n’a pas peur de tester des choses, de prendre des risques. Aventureuse aussi dans les sentiments, elle en profite pour mettre au clair son histoire. Explorer, encore et encore, le sentiment amoureux.

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