Cult Of Luna + Moloken + Sinistro au Grand Mix

Il est 20h15 quand j’arrive au Grand Mix, c’est donc avec leur final que je découvre Sinistro qui me met une grosse claque dans les cinq minutes qui leur reste sur scène. Mélodie lancinante aux rythmes telluriques pour soutenir la performance scénique de Patricia Andrade dont les mouvements trahissent une technique dramaturgique impeccable.

Les Suédois de Moloken nous servent ensuite un death mélodique puissant et techniquement parfait, mais j’ai du mal à rentrer dedans, les yeux et les oreilles encore bouleversés par leurs prédécesseurs. J’en profite pour prendre un peu l’air, car la nuit est clémente et on entend aussi bien sur le parvis de la salle qu’à l’intérieur.

Ce sont enfin Cult of Luna qui vient nous régaler. Je ne les connais que sur album et j’attends la plus grande satisfaction de cette… Waouh ! Une armée de bulldozers a décidé de rebâtir le quartier ? Ah non, c’est le groupe qui joue. Le duo de batterie prend tout son sens et sa dimension sur scène, proposant chacun deux niveaux de jeu distincts telles Charybde et Scylla, le feu et la glace. Le groove prend aux tripes mais j’ai un truc qui commence à me couler dans le cou. Je pense à un jet de bière pour constater avec frayeur que ma cervelle a commencé à se liquéfier sous l’intensité des décibels. Redondance stylistique, me direz-vous ? Non, car je suis parti bien avant les rappels, mais après une heure de supplice, tant le volume de la salle était fort, à la limite du supportable pour tout dire, ce qui est bien regrettable car la performance vaut le coup d’œil mais l’oreille ne suit pas.

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