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Algiers + Hiro Kone à l’Aeronef

C'est un lundi de février, froid, glacial en fait, où on ne voit pas spécialement la lumière du jour. A défaut de la lumière naturelle, l'Aéronef nous proposera celle de son club pour un concert qui saura nous surprendre. En haut de l'affiche, Algiers, formation polymorphe tout droit venue d'Atlanta qui a attiré mon attention par ses quelques passages radios.

Pour ouvrir la soirée, l'electro ambiante d'Hiro Kone permettra de se mettre dans l'ambiance progressivement. De longues nappes synthétiques et une atmosphère froide et sombre, aux aspects minimaliste, qui seront l'apanage de la musicienne new-yorkaise.

J'avoue m'être intéressé à Algiers sur un coup de cœur, après un titre passé subtilement sur mon podcast prescripteur favori. Le changement de plateau sera l'occasion pour mes compères photographes de me conforter dans cet intérêt, soulignant les performances mémorables auxquelles ils ont pu assister. A l'arrivée d'Algiers sur la scène de l'Aéronef, c'est la surprise. Véritable melting pot d'influences allant du post-punk au gospel, la performance de la formation d'Atlanta nous étonne par son énergie et son intensité,  par ses tendances expérimentales, où les patterns électro et les sons ultra saturés se dressent face au public comme un mur de décibels. On est saisi aussi par la subtilité et la sensibilité de passage piano voix laissant transparaître les qualités vocales de leur leader, Franklin James Fisher. Si l'efficacité des titres est bien là, le groupe n'hésite pas à se mettre à nu, jouer de la sensibilité jusqu'à nous toucher, puis enclencher les pédales d'effets et les samples qui font danser un public subjugué. Un grand écart qui surprend et marque l'identité si particulière du groupe. En un mot : saisissant.

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