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A place to bury strangers & Action Beat au Grand Mix

Initialement, Ask the Dust [Rock / Shoegaze / Musique classique japonaise] devait faire la 1ère partie de A Place To Bury Strangers [Rock / Psychédélique/ Expérimental]. Mais, finalement, le groupe est remplacé par Action Beat. Instruments installés en bas de la scène et non sur la scène, ils jouent dans la fosse, au plus près du public. Pas toujours facile donc d'avoir une bonne vue d'ensemble car ce soir, ils sont 7. Ce groupe anglais a la particularité d'avoir des membres permanents et d’autres qui jouent occasionnellement avec eux. Il compte généralement au moins 3 guitaristes, un bassiste et entre une et 4 batteries !!!, et pas de chant.

La distribution des bouchons à l’entrée et les messages d’avertissement sur le niveau sonore élevé ce soir paraissent tout à fait justifiés. 3 batteries sont installées !  Même si le groupe est physiquement proche du public, certains regretteront la distance qui existe quand même entre les deux. Très peu de communication. Les guitaristes et le bassiste jouent assez souvent face aux batteurs et dos au public. Les membres semblent complices entre eux. Il ne manquait donc presque rien pour qu’un petit peu de toute l’énergie qu’ils dégagent sur scène les rapproche du public. Dès la fin de la 1ère chanson, un des batteurs enlève sa chemise. Un autre l’imite très vite. Rien à dire sur le fait qu’en peu de temps, ils aient donné beaucoup, sans se faire mal en plus, car ils s’agitent énormément, à en décrocher leur sangle de guitare. Le public ne peut s’empêcher de balancer la tête d’avant en arrière.

Pauvres photographes ! Après les Action Beat qui ont beaucoup bougé, A Place To Bury Strangers débarque dans une salle quasi noire. Seul un faisceau lumineux changeant de couleurs projette quelques rayons de lumière. La voix du chanteur, Oliver Ackermann semble dès le début un peu étouffée par les sons envoyés par le trio New-Yorkais qu’on distingue à peine dans cette obscurité. On finit par apercevoir « clairement » APTBS. Et à ce moment du concert, il y a comme une sensation d’avance rapide. Oliver a les deux mains sur le corps de sa guitare, allant jusqu’à la maltraiter parfois... Le groupe n’a pas la réputation d’être « la formation la plus bruyante de New York » pour rien. Les pédales d’effets qu’ils utilisent viennent directement de la petite entreprise de pédales de distorsion que possède Oliver. Les montées en puissance des APTBS sont donc efficaces. Après même pas une heure de concert, le groupe part sans rappel. Déçus par la froideur dégagée par le groupe, ou encore un peu gênés par ce mal aux oreilles ou à la tête, les spectateurs ont finalement passé un dimanche après-midi intense.

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