Aujourd’hui26 événements

« Reflet dans un Diamant mort » : Entretien avec Hélène Cattet et Bruno Forzani

« Reflet dans un Diamant mort » : Entretien avec Hélène Cattet et Bruno Forzani

Hélène Cattet et Bruno Forzani Reflet dans un diamant mort Style : Cinéma Date de l’événement : 25/06/2025

Site Web

Dans son actu ciné de cette semaine, LillelaNuit vous emmène à la rencontre du duo de cinéastes Hélène Cattet et Bruno Forzani. Avec leur nouveau film Reflet dans un Diamant mort, ils explorent un univers sensoriel où se croiseraient James Bond, OSS 117, Diabolik, et la nostalgie d’un grand cinéma populaire. Entretien avec les deux réalisateurs.

Reflet dans un diamant mort : entretien avec Bruno Forzani et Hélène Cattet

Vous avez revisité la série noire. Vous vous êtes également exprimé dans une forme de réinvention du Giallo (ndr : thrillers italiens dont l'un des maîtres est Dario Argento). Et aujourd’hui, vous évoluez de James Bond, à OSS 117, en passant par l’Eurospy. Qu’est-ce qui vous pousse à explorer ces genres, notamment avec Reflet dans un Diamant mort ?

Bruno Forzani : En 2011, on a vu un film qui s'appelle Road to Nowhere, avec Fabio Testi. Et en le regardant, il nous a fait penser à Sean Connery. Il était habillé en blanc, comme Dirk Bogarde dans Mort à Venise. En sortant de la séance, on s’est dit : pourquoi ne pas faire, un jour, un James Bond version Mort à Venise, avec un agent secret plongé dans ses souvenirs, enfermé dans sa bulle, dans un hôtel de luxe. Ensuite, on a fait L'Étrange Couleur des larmes de ton corps, puis Laissez bronzer les cadavres, et cette idée est restée quelque part dans notre tête. Après Laissez bronzer, on a commencé à travailler sur un film d’animation. Ça a pris beaucoup de temps, et à un moment, il a fallu qu’on gagne notre vie. Alors on s’est dit : on va essayer de faire un film « normal ». Et c’est là que cette idée est revenue.

Hélène Cattet : Et cette idée avait été nourrie par toutes ces années où elle était restée dans un coin de notre tête.

Bruno Forzani : En fait, il y a plusieurs thématiques à l’intérieur du film. Peut-être même plusieurs choses. D’abord, il y avait l’idée d’un homme qui aime la beauté, mais qui la détruit; un homme qui aime la planète, mais qui la détruit aussi. Et pour parler de ça, on s’est dit : James Bond est le bon personnage, puisqu’il est censé sauver le monde, mais en même temps, il le détruit.

Ensuite, il y a quelque chose de plus lointain. On a eu notre fille, et ça a coïncidé avec une prise de conscience face au réchauffement climatique. Les rapports scientifiques disent que dans 25 ans, si on ne fait rien, la Terre deviendra inhabitable. Et on s’est demandé : "est-ce qu’on ne vit pas déjà dans une fiction ?" Tout ça s’est mélangé, et on a utilisé l’écriture dite « stéréoscopique », que l’on retrouve chez Satoshi Kon, qui a fait Millennium Actress et Perfect Blue. Cette approche permet de créer un récit avec  plusieurs trames narratives, plusieurs niveaux d’interprétation d’une même histoire. On a donc intégré toutes ces thématiques qui nous tiennent à cœur à travers cette forme d’écriture. Et comme la question de départ était assez large, il a aussi fallu trouver une porte d’entrée pour ce projet d’Eurospy (ndr : films d'espionnages inspirés par les James Bond, produits par les Européens dans les années 60) version Mort à Venise. Cette porte, ça a été Sunset Boulevard. Ce film nous a permis d’introduire un rapport au passé, qui oscille entre fiction et réalité. Et puis, pour faire une petite blague à Hélène, qui adore Diabolik, je me suis dit : et si, dans tout ça, on amenait aussi une touche de Fumetti Neri (ndr : bandes dessinées italiennes dont le héros est un malfaiteur), puisqu’on est dans un univers proche de celui de l’Eurospy. Voilà, c’est comme ça que ça s’est construit.

Bruno Forzani et Hélène Cattet.

L'un de vos plaisirs n'est-il pas de faire compliqué alors que vous pourriez faire simple ?

Hélène Cattet : Pour le son, si on se contente du son direct, on n’obtiendra jamais cet effet sensoriel. D’abord, ça fait perdre énormément de temps, parce qu’il y a toujours un avion qui passe, un bruit parasite, quelque chose qui ne va pas. Et comme on a énormément de plans à tourner, ça devient une perte de temps considérable. On est donc beaucoup plus efficaces sur le tournage en ne prenant pas le son direct. Évidemment, on est beaucoup moins efficaces ensuite, en post-production, car cela demande énormément de travail. Mais sur le tournage, c’est plus fluide, et surtout, cela nous permet de vraiment réfléchir à la manière dont on utilise le son, à ce qu’il apporte. Pour nous, le son représente 50 % du film : c’est une vraie création. C’est génial, parce que ça permet de parler directement au corps du spectateur. On joue beaucoup avec des textures sonores, des basses… C’est presque physique. Ça rend l’expérience sensorielle très forte. Et ce qui est intéressant aussi, c’est qu’on peut être très précis. Cela nous permet de guider le spectateur de manière inconsciente.

On donne des couleurs au son. Et comme, en général, les spectateurs sont moins vigilants à ce qui se passe sur le plan sonore, on peut se permettre de remplacer certains sons par des sons de peau, par exemple. On s’amuse beaucoup à travailler sur des ressentis subtils. C’est très fin, mais je pense que, inconsciemment, ça fonctionne. Le son agit sur l’inconscient, et c’est ce qui donne cette dimension très sensorielle, très sensitive.

Pour nous, le son représente 50 % du film : c’est une vraie création.

Hélène Cattet

Vous êtes des passionnés de cinéma, vous transpirez le cinéma. On connaît bien vos références du côté du Giallo. Mais en regardant le film, On pense à Godard. Par exemple,  le film commence par la fin. On pense au Mépris, avec ces décors en Italie. Et puis, à un autre moment, avec les couleurs, les ambiances… On pense à Pierrot le fou. Belmondo aurait pu apparaître dans votre film.

Bruno Forzani : À la place de Fabio Testi, c'est vrai (rires)

Est-ce une référence consciente, inconsciente ?

Bruno Forzani : Non, ce n’est pas conscient. Pour nous, le cinéma de série B italien, c’est du cinéma de genre à la manière de la Nouvelle Vague. Du coup, il est normal que tu aies cette impression, car pour moi, c’est la même démarche. Dario a travaillé, par exemple, avec la monteuse de Godard sur 4 mouches de velours gris. Il y a cette même liberté de ton, cette même recherche. On ne se revendique pas directement de ça, mais justement, pour le film, quand on cherchait la maison de Marcus Strand, le méchant, on est tombés sur la maison du Mépris. On s’est dit qu’on ne pouvait pas tourner là-dedans, parce que tous nos films sont rattachés à une culture cinématographique. Si on commençait à tourner dans les décors de Godard, du Mépris, ce serait un peu trop évident. Cela dit, on fait bien dans le même état d’esprit. Du coup, je pense que c’est pour ça que tu as cette impression, et ça ne me semble pas faux.

Comment avez-vous conçu ce générique à la manière de Maurice Binder, le créateur des génériques de James Bond ?

Bruno Forzani : On l’a conçu en partant du plaisir. Quand on écrit, c’est avant tout pour donner du plaisir au spectateur. Et nous, quand on regardait les génériques de James Bond, on y prenait énormément de plaisir. Ce sont des génériques qui nous ont beaucoup marqué. Du coup, on a voulu créer une séquence qui ressemble à un générique de James Bond, mais qui raconte en même temps tous les exploits de notre héros. Donc, plutôt que de faire un simple générique à la manière de James Bond, on a choisi de raconter son histoire à travers cette séquence.

Hélène Cattet : On voulait que le générique ait aussi du sens. On a récupéré ce genre de générique, mais pour raconter une histoire, pour faire une sorte de synthèse de ce que le héros a accompli. Et ça se trouve au scénario.

Bruno Forzani : Au scénario, on se dit qu’on va utiliser telle couleur, telle autre couleur, etc. On sait que dans ce genre de film, le personnage voyage toujours aux quatre coins du monde. Bon, on n’a pas le budget pour ça, alors on s’est dit qu’en travaillant avec ce type d’images, on pourrait intégrer des stock-shots et créer un effet un peu rétro, qui synthétise cet univers.

Hélène Cattet : Oui, mais c’est toujours la même chose : quand on n’a pas trop de moyens, on se demande comment, par quel biais créatif, on peut quand même raconter ce qu’on a envie de raconter. Voilà, c’est comme ça qu’on réfléchit. C’est vraiment du plaisir, c’est ludique. Il y a ce côté amusant à chercher comment contourner un problème, comment contourner une contrainte, tout en racontant une histoire qui nous tient à cœur, et surtout, en se faisant plaisir.

Reflet dans un diamant mort

Ne seriez-vous pas un peu les derniers des Mohicans ?  Ce cinéma n’existe plus en France aujourd’hui. On a bien un retour du cinéma de genre, mais souvent, c’est un genre un peu boursouflé, avec des budgets très, très élevés. Dans les années 70-80, sortaient des films comme les S.A.S., par exemple. Ce cinéma-là a quasiment disparu. Ou alors, il est devenu l’objet de parodies. Alors que vous, vous n’êtes clairement pas dans cette démarche-là.

Hélène Cattet : Pas du tout !

Bruno Forzani : Oui, je sais bien que ce n’est que de la parodie aujourd’hui, tout à fait. Mais justement, nous, on voulait aborder ça complètement au premier degré. On voulait que ce soit tragique, émotionnel, que le personnage te touche malgré tout ce qu’il fait. On ne voulait pas du tout tomber dans la parodie, parce qu’effectivement, ce genre est souvent abordé uniquement sous cet angle. D’ailleurs, Yannick, le comédien, voulait revoir ces anciens films, et on ne voulait surtout pas qu’il prenne de la distance par rapport au matériau, qu’il soit vraiment dans le premier degré pur. C’est ça qui nous intéressait, parce que c’est trop facile de se moquer. Bien sûr, il y a des bonnes parodies, mais c’est un jeu facile. Nous, on s’est plutôt servis du côté léger que pouvaient avoir ces films pour raconter une fausse image du passé, et pas pour s’en moquer.

On voulait que ce soit tragique, émotionnel, que le personnage te touche malgré tout ce qu’il fait.

Bruno Forzani

Comment faites-vous pour embarquer vos comédiennes et comédiens dans votre univers ? Parce que vous, vous avez votre film en tête, mais eux doivent réussir à se projeter dans cet univers, qui est quand même assez graphique, un peu délirant. Comment arrivez-vous à les diriger ?

Bruno Forzani : Plus le temps passe, plus les comédiens ont confiance en nous, au fur et à mesure des films.

Hélène Cattet : Parce qu’ils peuvent voir nos films avant, ça les aide… Et surtout, dès qu’on les rencontre, on est vraiment honnêtes avec eux : on leur explique directement comment ça va se passer sur le tournage. On n’improvise pas sur les déplacements, les cadrages sont vraiment figés, la technique est très cadrée. Ce n’est pas la caméra qui va les suivre, ce sont eux qui doivent s’adapter à des contraintes techniques. Mais dans ces contraintes, il y a un gros travail sur le jeu. Ils ont beaucoup de liberté, mais à l’intérieur d’une grande contrainte. Au niveau de la direction d’acteurs, on aime faire plusieurs prises avec différentes intentions dans le jeu. C’est au montage qu’on travaille vraiment les émotions des comédiens, en utilisant ces différentes versions qu’ils nous ont données pendant le tournage.

Bruno Forzani : Et puis, on est un peu comme des guides pour eux, dans les deux sens. D’abord, il n’y a pas de son direct, donc on peut leur parler pendant la prise et les accompagner.

Comme dans la Nouvelle Vague...

Bruno Forzani : Exactement. Ensuite, comme on tourne de manière fragmentée, par exemple, on filme un plan ici, puis trois semaines après on fait le contrechamp, on doit leur rappeler comment ils étaient, ce qu’ils faisaient. Par exemple : « Tu regardais à droite, maintenant tu vas entrer et regarder à gauche parce que le personnage est là. » On réexplique à chaque fois où ils en sont, pourquoi, plan par plan.

Reflet dans un diamant mort

Du coup, vous êtes des cinéastes plutôt cool ou des dictateurs ?

Hélène Cattet : Oh non, super cool ! Franchement, il y a une très bonne ambiance sur les plateaux, presque familiale. On travaille toujours avec les mêmes personnes, donc tout le monde se connaît. L’ambiance est vraiment agréable, ça met les comédiens en confiance parce qu’il y a une vraie relation de confiance. Tout le monde se fait confiance, donc pas de problème à ce niveau-là.

Bruno Forzani : Avant, j’ai travaillé dans l’hôtellerie, où tout était hyper pyramidal. J’étais tout en bas de l’échelle, et j’ai détesté ça. Maintenant, en tant que réalisateur, on est en haut, mais on ne veut surtout pas jouer ce rôle. On essaie de faire quelque chose d’horizontal, où on est tous au même niveau, chacun ayant sa place. Après, forcément, comme on occupe ce poste-là, certains projettent des choses sur nous, mais ce n’est pas notre façon d’être. Au fil du temps, ils comprennent. Pareil avec les comédiens : on ne veut pas qu’ils soient sur un piédestal. On est tous égaux. C’est une utopie, mais ça marche.

Hélène Cattet : Franchement, jusqu’à présent, on n’a jamais eu de problème. Tout le monde est vraiment dans cette dynamique.

Êtes-vous nostalgiques ? Vous faites des films un peu nostalgiques...

Bruno Forzani : Moi, en dehors du cinéma, je suis quelqu’un de nostalgique. C’est vrai qu’il y a des sensations qu’on a vécues enfants ou plus tard en regardant des films, et on essaie de recréer ces sensations, de les partager à nouveau.

Hélène Cattet : Oui, c’est justement ce côté-là. Je crois que ce sont ces sensations qu’on essaie de transmettre.

Bruno Forzani : Par exemple, quand j’étais petit, j’adorais les James Bond. Avec le temps, ils sont devenus de plus en plus réalistes, plus ancrés dans une époque... Avant, c’était la Guerre Froide, avec un côté un peu loufoque. Mais après, ça a viré au post-11 septembre, et la magie a disparu. Moi, j’aimais bien la magie des vieux gadgets, les trucs un peu fous. Maintenant, c’est trop technologique. Du coup, on a voulu retrouver un peu ce sucre, cette madeleine liée à ce cinéma-là, cet émerveillement.

Aimeriez-vous  faire un film de science-fiction ?

Hélène Cattet : Ah oui, moi, ça me plairait beaucoup.
Bruno Forzani : Moi, pas spécialement.
Hélène Cattet : Comme d’habitude, on est toujours très en phase (rires).

Ce serait assez amusant de voir ce que vous feriez si vous n’étiez pas en duo.

Bruno Forzani : Oui, c’est une grande question qu’on se pose parfois. Comme on a toujours travaillé à deux, et maintenant qu’on commence à vieillir, on se demande si on arriverait à réaliser seul. En fait, on n’a jamais connu que le travail en duo.

Hélène Cattet : Moi, j’aime bien travailler à deux, justement.

Bruno Forzani : Être à deux, même quand on n’est pas toujours d’accord, ça nous rend soudés et on arrive à se compenser. Par exemple, sur un tournage, moi, j’essaie d’aller hyper vite, alors qu’Hélène est très attentive aux détails. Si je réalisais tout seul, ce serait sûrement bâclé, et si c’était elle, elle ne finirait jamais dans les temps. Il y a une vraie dynamique entre nous. Après, j’aimerais bien tenter l’expérience solo un jour, mais après avoir fait ce film, je me dis que ce serait compliqué. Quand on tourne, elle veut parfois refaire une prise, et moi, je râle parce qu’on n’a pas le temps. Puis, en regardant les rushs, je me rends compte qu’elle avait raison, que je n’avais rien vu. Du coup, je pense que je bâclerais beaucoup de choses si j’étais seul.

Être à deux, même quand on n’est pas toujours d’accord, ça nous soude et on arrive à se compenser.

Bruno Forzani

Reflet dans un diamant mort

Quel fut votre budget pour le film ?

Bruno Forzani : Le budget était de 4 à 5 millions.

Hélène Cattet : C’est pas énorme, même si c’est notre plus gros budget à ce jour. Pour faire un film comme ça, ce n’est vraiment pas beaucoup.

Bruno Forzani : Au début, on ne se rendait pas compte à quel point le film était complexe. C’est seulement en préparant qu’on a vu qu’il y avait énormément de choses à pré-tourner. En fait, il y avait 1300 plans à faire, alors qu’on avait moins de jours de tournage que d’habitude. Ça a été un vrai enfer, un sacré challenge. Franchement, il y avait trop à faire, j’ai détesté.

Hélène Cattet : Heureusement, il y avait quand même une bonne ambiance sur le plateau.

Bruno Forzani : Oui, heureusement que l’équipe était cool, mais il y avait vraiment trop de boulot, il nous aurait fallu une semaine de plus.

Et en plus, vous tournez en argentique ?

Bruno Forzani : Oui, mais là-dessus, on a l’habitude. Ce n’est pas très compliqué. On sait qu’on va utiliser entre 120 et 130 bobines par film. Comme on n’a jamais tourné en numérique, on fait toujours environ trois prises par plan.

Hélène Cattet : On n’est pas du genre à faire des tonnes de prises non plus, donc ça va.

Du coup, ça demande encore plus de préparation pour être vraiment au point.

Bruno Forzani : Le problème, c’est qu’on n’a pas eu assez de préparation. Et c’est ça qui a été dur. Le financement a été tellement compliqué qu’on a passé beaucoup de temps à chercher des solutions un peu partout pour réunir l’argent. Après, tu as l’équipe qui râle parce qu’ils ne sont pas assez payés, tu vois le genre... Donc voilà, c’était tout un processus.

Vous êtes courageux quand même.

Bruno Forzani : Heureusement, le résultat est là, ça va. Mais c’était vraiment intense. On y a mis du cœur.

Les infos sur Reflet dans un diamant mort

Reflet dans un diamant mort d'Hélène Cattet et Bruno Forzani
avec Fabio Testi, Yannick Renier, Koen De Bouw, Maria de Medeiros...

Sortie le 25 juin 2025
Durée : 1h27

Synopsis : Suite à la disparition soudaine de sa voisine de chambre, un ancien agent secret, reclus dans un palace de la Côte d’Azur, s’imagine que ses ennemis jurés refont surface. Surtout la redoutable Serpentik, qu’il n’a jamais réussi à démasquer. Oscillant entre présent et passé, il remonte le film de sa vie, au risque de découvrir qu’il n’y tenait pas forcément le meilleur rôle. Et que les diamants sont loin d'être éternels…

Entretien réalisé par Grégory Marouzé à Lille le 6 juin 2025.
Retranscription de l'entretien par Camille Baton.
Affiche, photos et film-annonce : UFO Distribution
Photo Bruno Forzani et Hélène Cattet : Grégory Marouzé
Remerciements : Le Majestic Lille

Profitez de la fête du cinéma : voici tout ce que vous devez savoir ! 

Revenir au Mag Interviews
À lire aussi
240 queries in 0,383 seconds.