Ormé par Jean Giraud et le peintre Gaston Bertrand, Camille De Taeye, figure majeure de la peinture belge, développe son univers pictural depuis plus de quarante ans au gré de rencontres essentielles avec poètes, écrivains, éditeurs et galeristes. Il constitue en lui-même un véritable livre d’histoire de l’art belge tant il a collaboré à de multiples aventures artistiques, tout en restant très créatif et innovateur dans ses recherches récentes.
Foisonnant de symboles et de significations poétiques, son œuvre est marquée par les déclinaisons d’un alphabet étrange, constamment réarticulé dans un univers dont l’héritage se situe parfois aux confluents d’un surréalisme - loin de ce qu’il appelle «le surréalisme de papa» - et d’un symbolisme bien personnel.
Cette exposition, réalisée en collaboration avec Jean Marchetti, n’est pas une rétrospective, mais bien un ensemble significatif d’œuvres réalisées depuis 1980. Une série d’œuvres seront présentées, parallèlement à l’exposition, au Salon d’Art à Bruxelles, du 9 mars au 16 mai 2009.
