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Coldplay + Portishead + PJ Harvey + Elbow + Bruno Mars + Charles Bradley + Rivals Sons … Main Square Festival 2011

Horaires: Non communiqué

Coldplay + Portishead + PJ Harvey + Elbow + Bruno Mars + Charles Bradley + Rivals Sons …

  
Retrouvez le Main Square Festival dans notre
[Guide des festivals de juillet]

 

 


GRANDE SCENE

 

> Coldplay

Tous ont encore en mémoire leur dernière venue au Main Square Festival. C’était en 2009 et ils avaient alors enchanté la Grand Place d’Arras dans une féérie inoubliable. Ils reviennent cette année découvrir la citadelle et nous en sommes certains pour vous emporter dans le tourbillon de leur pop universelle.

Durant ces deux années, le combo de Londres n’est pas resté inactif. Ils leur a fallu terminer la tournée mondiale qui a suivi le succès de Viva La Vida avant de se concentrer sur leur projets suivants et la création d’un nouvel opus. Cet hiver, Chris Martin et sa bande se sont pliés à la tradition anglo-saxonne en sortant un morceau de Noël, Christmas Lights. Reflets du futur album ?

Pas si sûr, si l’on en croit les derniers bruits. Le successeur de Viva La Vida or Death And All It’s Friends serait un album-concept comme “un compte-rendu à peine voilé de ce qui se passe au sein du groupe”. Par contre, il ne devrait pas dérouter les fans car Marcus Dravs et Brian Eno ont poursuivi leur collaboration avec les membres de Coldplay. Pour le reste, il faudra patienter car aucun son n’a filtré. Certainement le but recherché, puisqu’ils ont installé leur studio d’enregistrement au coeur d’une église londonienne.

Une raison de plus de venir les applaudir au Main Square Festival. Car nous pouvons être certains qu’ils sauront une fois encore ravir le public lors d’un show exceptionnel, en exclusivité française.

> Portishead

Il est souvent inapproprié de parler de légende pour un groupe musical. Et pourtant, il ne peut en être autrement pour Portishead, originaire de Bristol au Royaume-Uni.

Le groupe s'est formé en 1991, après que Geoff Barrow, qui avait précédemment travaillé avec d'autres artistes de Bristol - Massive Attack et Tricky - eut rencontré Beth Gibbons. Portishead est le lieu de naissance de Barrow. Ce nom se prononce « Por-tis-head » avec un « s » au milieu. Geoff Barrow a tiré profit de ses différentes expériences en studio, notamment en tant qu'assistant durant l'enregistrement du fameux album de Massive Attack, Blue Lines. C'est avec toutes ces influences qu'il a tissé le son si typique de Portishead, aidé en cela par le guitariste Adrian Utley, venu du jazz, et d'un ingénieur du son.

En 1994, et en dépit de la timidité du groupe à l'égard de la presse, leur premier album Dummy a été un succès tant en Europe qu'aux États-Unis. La presse britannique l’ayant élu album de l'année. S’ensuivra 5 années durant lesquelles le goupe imposent son orginalité. Tout lui réussi et son succès est au combien mérité que ce soit lors de la sortie de l’album éponyme suivant ou encore sur les scène de la planète. Émotion, intensité, leur performances brisent tout sur leur passages.

Pourtant, après la sortie de leur album live à Roseland, qui permet d’appréhender d’autant plus l’ampleur de leur talent, les membres de Portishead mettent entre parenthèse leur collaboration, aux regrets de leur fans. Il faudra attendre 2008 pour que le combo revienne avec un troisième album, simplement intitulé Third (Troisième).

À ceux qui prétendaient le groupe fini et leur musique datée, ils sont su prouver qu’au contraire, il fallait compter sur eux et que leur musique était intemporelle tant les émotions qu’elle suscite sont universelle. Il est difficile de cacher notre plaisir de pouvoir les retrouver sur la scène d’Arras, où au soleil couchant, il nous entraineront au plus profond de notre sensibilité.

> PJ Harvey

Pas si simple de définir PJ Harvey, tant la jeune femme est talentueuse. Depuis son premier album, Dry en 1992, elle a dessiné un chemin bien à elle dans le paysage musical. Durant ces premières années, la belle a surtout connu le succès auprès des critiques, ne rencontrant pas forcément le retentissement qu’elle méritait auprès du public. Mais Polly Jean travaille au delà de ces questions temporelles. Il portera ces fruits. Ne citons que l’exemple de Bring you my Love, 4 ème album, devenu une référence du rock alternatif.

En 2000, elle eu enfin la reconnaissance du public avec l’album très pop “Stories from the city, Stories from the sea”. Dès lors il fut impossible de fermer les yeux sur le charisme de miss Harvey. L’artiste est capable de tout composer, de tout jouer comme le prouve le minimaliste mais magnifique opus Uh Huh Her sur lequel elle assura tous les rôles. 

Pour son nouvel album, Let England Shake, dont la sortie est prévue prochainement, Polly Jean évoque les incertitudes de 2010, mais se projette aussi vers des époques révolues et des lieux faisant partie de notre mémoire collective. En harmonie avec de telles intentions créatives, sa musique possède un souffle et un pouvoir émotionnel rares. Laisser transparaître dans ses mots et sa musique ses états d’âme et tenter de toucher le coeur du public, n’est-ce pas là le véritable but de chaque artiste.

Presque vingt ans après ses premiers albums, l’oeuvre de PJ Harvey prouve en tout cas que non seulement elle refuse l’immobilisme, mais aussi que sa confiance en sa créativité est au plus haut ; elle saura vous en convaincre le 3 juillet, si cela est nécessaire…

> Elbow

Pour beaucoup, ce sera une découverte. Pourtant les anglais d’Elbow ne sont pas des novices. Leur premier album date de près de 10 ans.

Asleep in the Back (2001), fut très attendu sur la scène rock britannique. Il connut dès sa sortie un rapide succès à travers l'Europe. En 2003, Elbow lance également Cast of Thousands, mais c'est le lancement en 2005 de l'excellent Leaders of the Free World qui leur apportera une certaine notoriété, grâce à des titres comme Forget Myself et Leaders of the Free World, bien que la france les ait un peu boudé.

Mars 2008 voit le lancement de leur quatrième album, The Seldom Seen Kid (deux titres étaient pressentis, "Ustinov" et "Teasing The Brim" ), avec lequel le groupe fera une tournée au Royaume-Uni. La qualité de cet album est reconnue de façon définitive lorsque Elbow reçoit le prestigieux Mercury Prize alors qu'il était en concurrence avec Radiohead, Adele, Burial, The Last Shadow Puppets, British Sea Power et Estelle. En 2009, la chanson Grounds for Divorce est utilisée dans un teaser de la saison 6 de Dr House. Sacré Meilleur groupe de l'année aux Brit Awards, l'hebdomadaire musical NME salue leur contribution exceptionnelle à la musique britannique.

Sachant que leur concert sont toujours plein d’énergie, vous adorez ce groupe don’t la confidentialité n’a d’égal que le talent. Le Main Square Festival, comme une rampe de lancement pour le combo en France ? Nous l’espérons tous.

> Bruno Mars

Auteur-compositeur et producteur, Peter Hernandez alias Bruno Mars est la nouvelle tête de pont du rap américain et fournisseur de hits pour FloRida (« Right Round »), Travis McCoy (« Billionaire ») ou B.o.B. dont le « Nothin' On You » cartonne au printemps 2010. A son tour, il se met en avant avec l'EP It's Better If You Don't Understand et dans la foulée sort l'album Doo-Wopas & Hooligans début 2011, avec les n°1 « Just the Way You Are » et « Grenade ».

Peter Hernandez alias Bruno Mars est né le 8 octobre 1985 à Honolulu, dans l'état américain de Hawaii. L'enfant d'ascendance philippine et porto-ricaine grandit avec ses cinq frères et soeurs dans une ambiance musicale.

Fan d'Elvis Presley et de Michael Jackson à l'adolescence, il s'embarque dans une carrière musicale après ses études et déménage à Los Angeles. Compositeur, chanteur et producteur, il signe sous son vrai nom quelques succès retentissants comme le « Right Round »de FloRida et d'autres pour Brandy et Maroon 5.

En 2010, Peter Hernandez se cache derrière deux autres succès, « Billionaire »de Travis McCoy et « Nothin' On You » du rappeur B.o.B., classé n°1 au Billboard en mai. Cette même année voit éclore le premier EP de Bruno Mars (son nom de scène), It's Better If You Don't Understand.

Le premier album de Bruno Mars, produit avec The Smeezingtons, est sorti le 24 janvier dernier. L'opus varié entre pop, rock, R&B et rap, comprend notamment les n°1 « Just the Way You Are » et « Grenade », le trio « The Other Side » avec Cee Lo Green et B.o.B, et le reggae « LiquorStore Blues » avec Damian Marley.

> Charles Bradley

Comme il le chante dans l'autobiographie « Why is it so hard ? », la vie n'a pas été un lit de pétales de roses pour Charles Bradley. Enfant en Floride à une époque où la ségrégation tyrannise encore la population noire, Bradley rejoint New-York à l'adolescence et survit grâce à un job cireur de chaussures. Enrôlé par une œuvre sociale, il sera cuistot dans un hôpital psychiatrique, puis dans un hospice californien, puis chômeur.

Entré en scène sur le tard et sous le pseudo Black Velvet, il fera pendant 15 ans l'imitateur : « sosie de James Brown », comme d'autres font les clones d'Elvis. C'est dans le giron de Daptone Records qu'il trouvera la force de renaître. Enfin émancipé du surnom de « James Brown Jr. », Charles Bradley reprend le micro, mais pour chanter les morceaux qu'il écrit lui-même et les enregistrer avec le merveilleux Menahan Street Band.

A 62 ans, le chanteur publie son premier album. Pourtant, avec sa couverture vintage, son disque ressemble à un vinyle des années 1960-1970, exhumé d'un grenier de Memphis. Charles Bradley est un oublié de la soul. Un survivant.

Enveloppée par la rythmique impeccable du Menahan Street Band, la voix écorchée de Charles Bradley prend aux tripes. Ce qu'il chante, il l'a vécu : une enfance dans la dèche, un frère tué par son neveu... Entre la mélancolie d'Otis Redding et le funk de James Brown, les morceaux de Charles sont sublimes et nous annoncent des moments inoubliables et intenses le 3 Juillet au Main Square Festival.

> Rival Sons

Formé en juin 2008 à Los Angeles, le groupe s’est jeté sur les scènes californiennes avec une frénésie nouvelle, proposant un tableau ecclectique de la musique américaine, synthétisée par leur propre rock n’roll qui s’exprime dans la puissance sur scène.

Volontairement influencés par les Beatles, les Doors, Led Zeppelin, la soul, le blues et le gospel, ils ont souhaité y ajouter quelques ingrédients qu’ils ne retrouvaient pas assez dans les groupes de rock contemporains : passion, sincérité et danger.

Très rapidement remarqué, le groupe a atterri plutôt par hasard chez Earache Records, un label américain réputé pour produire du heavy metal et du grindcore. Mais une telle proposition ne se refuse pas. Et finalement, les Rival Sons sont tout à fait à l’aise entre Morbid Angel, Napalm Death et Wormrot. C’est une autre manière de se faire remarquer. Surtout que leur prestation scènique pleine de d’énergie n’a rien à envier à leurs camarades.

Qualifé par de nombreux médias anglo-saxons comme le groupe à suivre en 2011, Rival Sons sera certainement l’une des découvertes du Main Square Festival 2011.

 

GREENROOM 

 

> UnderworldPour beaucoup, Underworld, c’est surtout ce son qui accompagne Ewan McGregor en fuite avec l’argent récupéré dans la scène finale du désormais classique de Danny Boyle, Transpotting. Lors de sa parution sur la bande originale du film, le single Born Slippy .Nuxx fit exploser la notoriété du groupe en 1996. Pourtant, le trio d’Underworld occupait déjà la scène depuis près de 10 ans.

Composé alors de 2 membres, le combo sort deux premiers albums qui connaîtront l”échec. Ils recrutent ensuite le jeune DJ Darren Emerson avec lequel ils vont alors façonner leur style si particulier. Le premier album du trio au nom quasi imprononçable si l’on ne prend pas sa respiration, Dubnobasswithmyheadman, paraît en 1993 et permet aux britanniques de s’exporter en Amérique du Nord. Mais c’est bien en 1996, que le groupe deviendra l’un des fers de lance reconnu de la nouvelle scène électro avec leur transe urbaine agrémentée d’une voix travaillée et d’une ambiance surréaliste.

15 ans plus tard, devenu légende maintenant, le groupe compte une dizaine d’album dont le dernier, Barking est sorti en 2010. Suite à leur présence sur la bande originale de Trainspotting, le groupe ne cessera de collaborer pour le cinéma que ce soit pour le film Sunshine ou bien encore pour Breaking And Enterring, pour lequel ils ont travaillé avec Gabriel Yared.
 
Le mélange des idées, c’est aussi un point important dans l’oeuvre d’Underworld. Car tout au long de leur existence, les anglais ont pris un malin plaisir à accompagner leur sortie d’album, de remixes ou mixes pour lesquels ont participé des gens comme Fatboy Slim ou Dave Clark. Ils seront donc plein d’enthousiasme pour partager avec le public d’Arras leur show énergique pour un retour au Main Square Festival après leur prestation de 2008 sur la Grand Place. 

> Magnetic Man

Sous le nom singulier de MAGNETIC MAN se cachent 3 grands DJ et producteur anglais de dubstep, Benga, Skream et Artwork. Réuni sous cette bannière, la collaboration est d’abord conçue comme un projet live. 

Aidé par la bourse du Arts Council anglais, le trio s’enferme d’abord dans la cave de Skream afin de composer leurs premiers morceaux. Une fois prêt, le combo se met à proposer des représentations visuelles et sonores où leurs titres fraîchement composés y sont remixés sur fond de projections du Novak Collective. Pendant plus de 2 ans, les britanniques vont écumer les clubs du monde entier utilisant leurs laptops et se répartissant les tâches et les sons : quand l’un se charge de définir la trame principale à coup de samples et de boucles, les deux autres confectionnent des trames rythmiques explosives.

Remarqué par le label Columbia après plus de 2 années de tournées, Magnetic Man est signé en Février 2010. S’en suit alors de longues séances d’enregistrement qui aboutissent en novembre à la sortie de leur premier album éponyme. Si l’accueil de la critique est partagée, tous reconnaissent en cet opus sa capacité à faire sortir le dubstep des caves obscurs, pourtant lieux de prédilection de cet univers musical. Et rien qu’en cela, Magnetic Man est un référence de l’électro dubstep. A découvrir le dimanche sur la Green Room.


> Cold War Kids

C'est en 2004 à Fullerton, en Californie que le groupe Cold Ward Kids est formé. Contrairement à de nombreuses rumeurs, le nom du groupe a été simplement déterminé en fonction du nom de domaine coldwarkids.com, que le bassiste utilisait pour héberger des travaux personnels (dessins, poésies) sur un site web, qui est ensuite devenu la vitrine internet du groupe. Nous sommes donc loin de toutes les hypothèses politico-anar qui ont pu fleurir.

Après l'enregistrement de plusieurs démos, les Cold War Kids signent chez Downtown Records, avec lequel ils sortent en octobre 2006 leur premier album, Robbers & Cowards. Immédiatement, il révèle l’énergie et le style unique des américains. Des titres comme “Hang Me Up To Dry” et “We Used To Vacation” sont des bijoux de la nouvelle scène rock. Le groupe s'affirme alors comme un des talents les plus prometteurs de l'univers indie. Paru à l'automne 2008, leur second album poursuit sur cette voie, poussé par un tube massif, « Something Is Not Right With Me ». Sophistiqué et servi par l'originalité de la voix de Nathan Willett, Cold War Kids est prêt pour exploser et leurs tournées connaissent de grandissants succès.

Entièrement écrit par Nathan Willett et sorti début 2011, leur 3ème opus, Mine Is Yours élargit la palette du jeune quatuor, étoffant leur musique jusqu’à atteindre des hymnes dévastateurs, taillés pour la scène. L’avenir appartient aux Cold War Kids…

> Julian Perretta

A 21 ans, le parcours de Julian Perretta est déjà si riche et spectaculaire. A peine sorti de l’adolescence, ce londonien fût ainsi embarqué par le plus grand producteur pop de l’époque, Mark Ronson (Amy Winehouse, Lily Allen…) pour chanter chaque soir sur scène pendant trente dates européennes un titre originellement interprété par Daniel Merriweather. Beyoncé en personne invita Julian sur les premières parties de sa tournée aux Etats-Unis et en Angleterre.

Puis l’accueil réservé pendant deux ans sur internet à Wonder why, son morceau fétiche, lui a ouvert des lendemains radieux. A l’image de ce titre, son album Stitch me up témoigne d’une maturité musicale et d’un éventail d’inspiration assez unique chez un aussi jeune songwriter. Il faut préciser que Julian fut à bonne école avec son père, un fou de musique qui écoutait Led Zeppelin au petit-déjeuner, Eric Clapton en conduisant ses enfants à l’école et Hendrix sur le chemin du retour.

Les compositions de Julian impressionnent ; les mélodies sont à la fois sophistiquées et évidentes, les arrangements subtils et spectaculaires, et les textes témoignent de certaines fissures personnelles et d’un regard affûté sur le monde (King for a day). Avec Wonder Why aux avant-postes et les tout aussi irrésistibles Ride my star, Stitch me up ou Let me love you, nos mémoires risquent de ne pas pouvoir oublier le jeune homme que nous sommes impatients de suivre sur la scène du Main Square Festival. Et personne ne songerait à s’en plaindre.

> Puggy

Puggy est un groupe belge. Puggy est un groupe belge ? Pourtant aucun des membres du groupe n’est originaire du Royaume ! Mais c’est bien dans la capitale européenne qu’un anglais, Matthew Irons, un Français, Romain Descampes et un Suédois, Egil « Ziggy » Franzen, se sont réunis en 2005 afin de composer un songwriting érudit, cherchant l’énergie sans les artifices, l’émotion dans le martèlement acoustique du bois.

À même pas trente ans de moyenne d'âge, le trio affiche ainsi déjà une vraie maturité et un CV bien garni : le groupe a en effet déjà multiplié les expériences, côtoyant aussi bien les caves rock londoniennes (Borderline, Garage, Jazz Café) que les gros festivals anglais (Reading, Leeds) ou encore que les premières parties de groupes tels que Incubus lors de sa dernière tournée européenne ou encore les Smashing Pumpkins.

Après un premier album remarqué, Puggy a sorti en 2010 son second opus « Something you might like ». Cet album enregistré entre Bruxelles et Paris se charge de contredire ceux qui, géographie oblige, ne voudraient voir dans le trio belge que les petits frères de Ghinzu ou dEUS. Ici pas de guitare saturée, mais un piano baroque, une voix virevoltante et des formats imprévisibles comme chez Arcade Fire, pour au final un flacon aussi important que l’ivresse ; démarche remarquable à l’heure de l’auto-tune, du gros rock qui tabasse et du lyrisme pompeux. Personne n’a pu passer à côté de leur single « When you know », véritable bijou d’une collection bien remplie.

Car en choisissant de les retrouver au Main Square Festival, vous vous assurez de vivre un live palpitant avec un groupe dont le monde n’est pas prêt de se débarrasser !

> I Blame Coco

Fille de Sting et demi-soeur de Joseph Sumner, leader de Fiction Plane, Eliot Paulina Sumner dite Coco Sumner reçoit de la part de son père une solide éducation musicale. La paternité artistique ne s'arrête pas là pour I Blame Coco, la jeune artiste reprend en partie le mélange de reggae et de synth pop du groupe de papa. Ainsi nourri, le style électro pop de I Blame Coco s'épanouit sur plusieurs titres, avant de donner toute sa mesure sur The Constant sorti en octobre 2010.

La jeune femme commence à composer à l'âge de quinze ans, « I Blame Coco » son premier simple sort en 2007. La même année, elle signe un contrat avec Island et commence à travailler sur un futur album. Mêlant influence new wave et reggae à une electro pop du moment, I Blame Coco possède de façon saisissante des intonations de Sting, à tel point que certains de ses refrains semblent sortis de Ghost in the Machine et Synchronicity.

L'artiste laisse paraître à vingt ans pas encore révolus, le single « Caesar» accompagnée de Robyn, sa compagne de label. Avec « Self Machine », le titre suivant, elle rentre pour la première fois dans les charts anglais. I Blame Coco co-signe l'ensemble des titres de The Constant, son premier album, hormis la reprise de « Only Love Can Break Your Heart » de Neil Young. L’album sort en Europe en octobre 2010. Cet opus est plus qu'une promesse, tant la maturité artistique de I Blame Coco y apparait impressionnante…

> Evaline

Pour ceux qui parmi nous attendent le prochain groupe qui envahira nos esprits, coeurs et âmes, voici EVALINE. Imaginez Radiohead et ajoutez-y l’énergie de Jane’s Addiction, et vous obtenez des créations magnifiques qui sur scène, grâce à l’énergie des membres du groupe, ne pourra vous laisser de marbre.

 

En 2006, à peine sorti de l’école, Evaline enregistra et sortit un premier EP sur le label Maverick, “Pospartum Modesty, A Portrait of Skin”. Durant leur tournée à travers les USA, ils rencontrèrent un certain succès et une base de fans solide.

Aujourd’hui, Evaline est composé, avec une moyenne d’age d’une vingtaine d’années, de Richard Perry (Chant/Violoncelle/Piano), Dominic DiCiano (Guitare), Steven Pedersen (Basse), Christian Lewis (Guitare) et les frères Petersen, Greg (Batterie) et Dan (Guitare). Ensemble, ils créent des morceaux rock sans égal utilisant des sons ciselés, des guitares intenses et un chant extraordinaire. L’été dernier, le groupe a commencé à jouer de nouveaux morceaux, en accompagnant Deftones ou Apocalyptica aux Etats-Unis avant de réaliser la première partie de Placebo au Royaume-Uni.

Fin 2010, le groupe termina l’enregistrement de son premier album “Woven Material”, composé de ces morceaux que le public a découvert durant l’été. Produit par Dan Austin (Doves, QOTSA, etc…), la sortie de cet opus est prévu pour le mois de Juin. Nous serons donc parmi les premiers à profiter de la verve de ce talent du futur lorsque le groupe se produira sur la scène du Main Square Festival.

 

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