Ce quatuor illumine la scène lilloise aux couleurs de sa pop légère et acidulée, s’imprégnant autant de la Brit Pop des Smiths que de l’énergie juvénile d’un Vampire Weekend ou The Drums. Guitares cristallines et synthés analogiques résonnent sur des lignes de basse tendues, emmenées par des rythmiques récréatives et métronomiques, héritage d’un post-punk qui n’est jamais très loin.
Partageant une obsession commune pour les beats sautillants et les mélodies immédiates, les quatre garçons évoquent souvenirs d’enfance radieux, beach parties et fins d’été, dans un mélange de naïveté, d’insouciance et d’urgence, comme pour garder à distance leurs propres fantômes. Chaude ou glaciale, la lumière avant tout.
