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Anoraak + Bodi Bill à la Péniche – Ground Zero

La Péniche a accueilli sur sa scène les groupes BODI BILL et ANORAAK ce mardi 2 novembre toujours dans le cadre du festival Ground Zero. Si la salle n’était pas pleine à craquer, sa capacité maximale était presque atteinte. La majorité des personnes présentes avait déjà acheté leurs places depuis plusieurs jours voire semaines alors que certains curieux sont venus découvrir l'univers musical des deux groupes.

Après avoir pu (re)découvrir la salle, les spectateurs ont vu après une vingtaine de minutes d’attente arriver les Allemands de Bodi Bill. Après une entrée discrète et le lancement des premiers beats et accords de guitares, le chanteur descend directement dans la foule pour s’imprégner du public. C’est parti pour 40 minutes d’intensité sonore et de beats. Si les membres du groupe étaient surexcités, le public s’est avéré trop timide et hésitant. Les Berlinois ont offert une prestation énervée au cours de laquelle ils n’ont pas hésité à descendre dans le public pour l’inviter à bouger et à s'enflammer. 

Il est à peine 21h30 quand Anoraak salue le public une première fois. Dès la première chanson, le public commence à remuer sur le ryhtme imposé par la puissante batterie. Les bases de rock et les sonorités types disco des années 80 font l'effet d'une bombe. Le chanteur alterne entre sa guitare, son synthétiseur et son écran pour lancer ses samples particuliers. Les spectateurs sont conquis et dans une chaleur parfois étouffante, Anoraak a fait son petit concert très sympathique en s'adressant au public entre les chansons pour tâter l'atmosphère. L'ancien batteur de Pony Pony Run Run a illuminé les auditeurs grâce à la pureté de sa musique pouvant rester calme et sobre ou au contraire devenir puissante et brutale. Passant des chansons de son premier album "Nightdrive with you" sorti en 2008, à celles du second "Wathever" sorti en septembre 2010, 45 minutes plus tard, les 3 musiciens quittent la scène après une dernière chanson. Pas de rappel mais un sourire présent sur tous les visages (ou presque) en quittant la très accueillante Péniche.
 

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