Israël Vibration & Macka B. à l’Aéronef

Soirée Reggae/Ska, ce soir à l’Aéronef… Et qui d’autre qu’Israël Vibration pour faire vibrer la salle avec un son venu tout droit de l’océan atlantique. Il faut dire que le groupe est maintenant un habitué des lieux puisque présent pour ainsi dire presque tous les ans, que ce soit à Lille ou dans la région. C’est Macka B., un anglais, qui ouvre la soirée, devant le duo d’Israël Vibration.

 

Début pile dans le temps pour Macka B., qui, après une longue intro de ses musiciens, fait son entrée sur scène. Et dès le début le ton est donné, cette première partie est définitivement orientée Ska. Les morceaux s’enchainent pendant une bonne heure, une fausse première partie, qui est en fait la seconde tête d’affiche. Cet anglais d’origine jamaïcaine offre un flow impressionnant tout au long de ses chansons, véritables hymnes à la liberté. Tantôt il y dénonce l’extrême droite (française pour l’occasion, avec une chanson en français s’il vous plaît), tantôt il s’attaque au symbole de l’Amérique, Mc Donald.  Tout cela sonne un peu  « cliché » mais le message passe clairement. Une « première partie » qui en impose, impressionne et qui laisse présager du meilleur pour la suite. Le temps d’aller fumer une cigarette... la suite !

 

22 heures tapantes, les musiciens d’Israël Vibration font leur entrée sur scène, avant de faire un morceau uniquement instrumental annonçant l’arrivée des deux chanteurs rescapés du groupe d’origine. A leur arrivée, c’est l’acclamation générale. Bien que les deux grands du Reggae accusent l’âge, mais aussi les séquelles de la maladie, ils n’en demeurent pas moins impressionnant de par leur présence, et leur capacité scénique, ils ne s’arrêtent pas de danser. Le duo fonctionne toujours autant, l’alchimie est présente, aussi bien entre les deux membres du groupe qu’avec le public, qui ne peut s’empêcher de danser et de chanter au rythme des chansons. A croire que le groupe est immortel ! Pendant plus d’une heure et demi, les morceaux vont s’enchainer ; passant de phases dynamiques à d’autres plus calmes, mais globalement dans une même tonalité. Finalement c’est peut-être bien ce que l’on peut reprocher au groupe, un manque de diversité dans les compositions, où du moins, un manque de diversité. La fin du concert marque tout de même l’épuisement des deux chanteurs, qui, malgré leur bonne volonté, accusent quelques signes de fatigue sans pour autant abandonner le public, bien au contraire, avec un ultime rappel qui clôt définitivement cette soirée.

 

Certes ! Les clichés sont présents partout dans la salle, des dreadlocks en pagaille et les couleurs de la Jamaïque un peu partout, mais après tout c’est ce qui définit en partie la génération du Reggae et… Quelle ambiance ! Aller voir l’un de ces deux groupes en concert, c'est à coup sur convertir tous les réfractaires de ce style musical, ou les néophytes. Un concert, une soirée, une fête !

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