ZOE voit le jour à la fin des années 90, dans le Nord de la France, entre Calais et Dunkerque. Très vite, les rockeurs rodent leur set un peu partout dans la région, devant un public, de plus en plus enthousiaste. Ils décident alors de tenter le premier album ; “Make It Burning” est né. Un pur concentré de rock’n’roll stoner aux influences hard rock seventies, une rencontre improbable entre Motorhead et Queens Of The Stone Age. C’est une réussite saluée par la presse spécialisée.
Pour défendre ce premier album, les gars de ZOE prennent la route, pour une tournée marathon passant entre autre par la France, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, l’Espagne, partageant la scène avec des groupes tels que The Bellrays, Ted Nugent, Lords Of Altamont, les Fleshtones, Alice Cooper, Tokyo Sex Destruction, les Datsuns, The Saints…
Trois ans après, ZOE place la barre encore plus haut avec son deuxième album : “Dirty Little Sister”. Olivier t’Servrancx, d’Electric box, a su écouter le groupe et retranscrire le son live que ZOE délivre à chaque concert et qui nous enivre jusqu’à la transe rock’n’rollienne. La batterie est puissante et débridée, la basse est ronde et féline quand il le faut et les guitares bien grasses crachent leurs riffs comme des chiennes enragées. Les voix aux multiples facettes racontent les histoires incroyables vécues par le groupe, sur la route.
“Dirty Little Sister” c’est avant tout un album stoner avec des compos aux riffs lourds et hypnotiques (“Let’s Get This Show on the road”, “Shot Me Down” ou “Many Roots For One Tree”). Les titres aux accents sleazy rock tels que “Keep Your Noses Clean” ou “Wanker For Life” qui s’écoutent sur l’autoroute, pied au plancher, en côtoient d’autres aux grooves différents, comme “Fat City” au riff et à la rythmique seventies façon Wolfmother… Sans oublier “Blue Devils” qui se cloture sur une touche “bluesy” …et comme sur le premier album, toujours des titres fédérateurs tels que “Keep On Fighting” et “On The Other Side Of The Tracks” où le public pourra chanter, tout en levant sa bière.
Côté “visuel”, cette fois, les membres de Zoé font appel à Cap’tain Nico, touche-à-tout illustrateur et graphiste qui depuis plus de 20 ans hisse les toiles pour des aventures iconographiques exubérantes. Pour cette escale, il jette l’encre d’un trait vif et aiguisé, et emballe les 12 titres puissants de “Dirty Little Sister” en créant une pochette protéiforme et dépliable, repoussant les limites du format CD pour laisser se déployer et s’exposer une créature hybride et (quasi)mythologique, sorte de Bad Girl “poulpeuse” et fascinante dont les tentacules menaçants claquent tels des fouets excités !
“Dirty Little Sister” (Brennus Music / Socadisc) enfonce le clou, toujours énergique, sincère.
Dans les bacs à partir de novembre 2009, vous saurez alors ô combien votre petite sœur finalement est bien sage…
Source : Myspace
