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Moby + Arcade Fire + Kaiser Chiefs + White Lies + Yodelice + Triggerfinger … Main Square Festival

Horaires: Non communiqué

Moby + Arcade Fire + Kaiser Chiefs + White Lies + Yodelice + Triggerfinger …

 
Retrouvez le Main Square Festival dans notre
[Guide des festivals de juillet]

 

GRANDE SCENE


> Moby

Batteur punk rock, DJ branché de l'underground new-yorkais, écologiste convaincu… Moby a assumé de multiples qualificatifs au fil de sa carrière jusqu’à celui de star mondiale de la musique électronique.

Musicien depuis l’âge de 9 ans, et après quelques partitions dans un groupe de punk hardcore, le jeune Richard Melville Hall se tourna vers les platines et sortit son premier single en 1991. Depuis, c’est plus de 20 000 000 d’albums vendus dans le monde, plus de 3 000 concerts autour du globe, des remix pour de grands artistes parmi lesquels David Bowie, Metallica ou encore les Beastie Boys. En 2007, il a même mis en place “mobygratis” un système permettant d’utiliser gratuitement de la musique lors de la production de film indépendant.

A bientôt 45 ans, Moby n’est pas prêt de s’arrêter. “Je fais de la musique parce que j'adore ça et que c'est la seule chose que je sache faire”, déclare-t il très modestement. La preuve, son prochain opus, Destroyed, est prévu pour le 16 mai prochain. Il l’annonce comme un recueil de belles mélodies électroniques pour les villes désertes à 2h du matin. Vous pouvez d’ailleurs dès à présent télécharger l’EP “Be The One”.

Après les cartons des albums Play , 18, Hotel ou encore Last Night, et surtout une magnifique prestation lors de l’édition 2009 en clôture du festival, le divin chauve n’a aucun soucis à se faire : il sera attendu de pied ferme par le public du Main Square qui lui réservera l’accueil phénoménal qu’il mérite le samedi 2 juillet.


> Arcade Fire

Originaire de Montréal, les canadiens d’Arcade Fire ont en moins d’une décennie gravis les échelons de la musique mondiale pour devenir de véritables icônes. Formé en 2003, le groupe s’est développé autour du couple formé par Win Butler et Régine Chassagne et compte 7 membres permanents.

Après un premier EP, il offre leur premier album, Funeral, en 2004. Dès sa sortie, il reçoit des crtiques dithyrambiques de la part des media. Il sera classé album n°1 des années 2000 par le magazine Rolling Stone. Mais il touche tout autant le public qui se laisse emporté par leur mélodies indépendantes et créatives. Indépendant et créatif, ce sont des qualificatifs qui correspondent parfaitement à la formation. Alors qu’ils auraient pu se reposer sur leur glorieux lauriers, le groupe a choisi de poursuivre son exploration musicale et ses choix assumés.

Ils publient tout d’abord un second album, Neon Bible, puissant et sombre qui recevra également un accueil aussi chaleureux que peuvent l’être les amis d’Arcade Fire. S’en suit une nouvelle tournée mondiale durant laquelle ils continuent d’asseoir leur popularité, investissant avec le même dynamisme un stade comme un parking. Car oui, Arcade Fire est le genre de groupe capable de jouer dans un parking du moment qu’ils prennent plaisir à jouer entre amis pour leur public.

L’an dernier, les montréalais ont sorti un 3ème album intitulé The suburbs, qui se veut le miroir des émotions ressentis dans le calme et l’ennui des banlieues nord-américaines dans lesquels ils ont grandis. Riche et lumineuse, leur ces morceux font mouche et prennent aux tripes. Laissez vous emporter par l’ouragan Arcade Fire qui se jettera sur la citadelle d’Arras en ce 2 Juillet. Vous ne pourrez être déçu !

>> We used to wait <<

> The national

Originaire de l’Ohio et pourtant formé à New York en 1999, THE NATIONAL est un groupe à part dans le paysage musical. Car peu acquérissent une si solide réputation après un premier album. Et pourtant leur talent sobre et profond fait l’unanimité comme cela a pu être confirmé au fil de leurs albums.

Très influencé par le rock alternatif américain et la pop anglaise, le combo de Brooklyn sort son premier opus éponyme en 2001. Malheureusement la France en est exclue. Ce qui n’empêche pas l’écho de leur musique de se propoager auprès des amateurs. Bien que la presse rock voit dans le travail du groupe un compromis intelligent entre rock indépendant et pop anglaise, leur popularité reste confidentielle.

En 2003, leur second album “Sad Songs for Dirty Lovers” est tout autant ensencé et admiré par les fans de la première heure. Mais ce n’est qu’en 2005, avec la sortie de leur 3ème galette, qu’il connaîtront enfin la reconnaissance du grand public. Dès lors, la voix grave et sombre de Matt Berninger, les compositions léchées et cérébrales du groupe enthousiasment. Ils sont nombreux à y voir les alter ego de Wilco, Leonard Cohen ou même encore Joy Division.

Et ce n’est pas le fameux “Boxer”, sorti en 2007, qui ralentira cet engouement, bien au contraire. Il impose le talent du groupe aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. Et que dire encore de l’étincellant “High Violet” paru l’an dernier ? Si ce n’est qu’un génie aussi régulier est définitivement rare. Surtout lorsque l’on apprécie leurs prestations scéniques. L’ambiance baroque qui s’en dégage électrise nos oreilles et procure des émotions pures et intenses. Une oeuvre extraordinaire à ne pas manquer dans la Citadelle.

> Kaiser Chiefs

C’était un samedi de Juillet 2009, le 4 pour être précis. Ricky Wilson, le chanteur du groupe est accroché au mur d’enceinte. Micro en main, il exhorte la foule de la Grand Place. Celle-ci, point levé, reprend en coeur “Oh my God”, le single qui fit connaître le quintet en 2004. Alors que beaucoup attendait Placebo, c’est finalement les KAISER CHIEFS qui enflammèrent le pavé arrageois. C’est pourquoi nous sommes impatient de les retrouver, cette fois-ci à la Citadelle, pour qu’une fois encore la folie nous emporte avec eux. 

C’est de Leeds en Angleterre, patrie du football, que sont originaires les membres du groupe. D’ailleurs, c’est en référence à une célèbre équipe sud-africaine que le groupe s’est nommé : KAISER CHIEFS.

En 2005, poussée par le succès de leur titre “Oh my God”, la sortie de leur premier album “Employement” est un évènement. Ce réservoir de tube indie-rock restera classé au top 40 pendant 18 mois. 2 albums plus tard, “Yours Truly, Angry Mob” en 2007 et “Off With Their Heads” en 2009, le groupe a imposé une énergie et un rock dans la lignée des plus grands groupes britanniques, éléments que nous devrions retrouver dans leur prochain opus à paraître. Et comme beaucoup d’entre-eux, c’est sur scène qu’ils prennent toute leur dimension.

En effet, chacune de leur prestation rayonne et laisse un souvenir indélébile dans la mémoire des spectateurs ; ils sont nerveux, bondissants et emportent la foule comme il est rare de voir un groupe communié avec ses publics. Pour preuve de leur qualité, n’ont-ils pas supporté U2 pendant leur 360° Tour sur de nombreuses dates, dont celle du Stade de France à Paris ? En ce samedi 2 Juillet, échauffez-vous, chaussez vos crampons et préparez vous à disputer un match explosif en compagnie des KAISER CHIEFS !

> White Lies

Les White Lies, c’est d’abord l’épopée d’une bande d’adolescents londonniens. Fans de punk, de britpop et de new wave, et bercés dans le culte de Depeche Mode ou encore de Soft Cell, les trois amis se baptisent Fear of Flying et enregistrent deux vinyles, « Routemaster » et « Three's A Crowd ». Cela correspond aux aspirations artistiques des trois British qui souhaitent retrouver le son à la fois léché et rocailleux des premières heures de la new wave mais mélangée à un punk satiné de pop. Leur son s’impose sur les ondes outre manche, mais reste insulaire. 

Ce n’est qu’après avoir pris le nom de WHITE LIES en 2007 qu’ils sont prêts prendre le large. En 2009 paraît l’album “To Lose My Life or Lose My Love” qui leur permet d’exporter leur new wave indie modernisée au delà des frontières du Royaume-Uni. Mais dès lors, leur popularité divise. Certains ne voit en eux que de savants pirates des plus belles heures des années 80. D’autres, au contraire, crient aux génies. Toujours est-il que le succès est bien là et que leurs titres font bouger sur les dancefloors européens.

Reconnu par le milieu rock après des prestations appréciés aux cotés de Glasvegas ou Amazing Baby lors de plusieurs festivals, le trio nous a proposé en Janvier dernier un nouvel opus baptisé “Ritual”. Celui-ci ramène le groupe vers ses influences les plus marquantes que sont Joy Division ou encore My Bloody Valentine. On y trouve de somptueux morceaux rock souvent agrémentés d’une touche d’électro, savamment apposée par Alan Moulder, l’un des producteurs de Depeche Mode. Leur proposition est rafraîchissante et nous espérons bien qu’à Arras, la chrysalide deviendra le papillon magnifique qu’ils nous promettent. A découvrir sans aucune modération ce 2 Juillet. 
 


> Yodelice

Yodelice, personnage lunaire, tout droit sorti d’un territoire imaginaire et désolé, s’est trimballé toutes ces années pour faire entendre sa musique, et présenter les siens, les siennes. Yodelice est une clique, un petit cirque ambulant créant à chaque concert, à chaque rencontre, un moment à part, une rupture d’espace temps.

C’est dans cet esprit que Yodelice s’est enfermé il y a bien longtemps, loin, dans une tanière quelques part en Californie pour enregistrer son nouvel album, "Cardioid", et y combattre ses démons. Sans artifice aucun, Yodelice délivre ici la preuve qu’il est vivant, de chair et de sang, prêt à en découdre avec la vie.

Après avoir oeuvré comme compositeur pour M6 (les L5, la comédie musicale Alive...), Maxim Nucci, l'ex-mentor de Jenifer, a décidé de voler de ses propres ailes. Souhaitant tirer un trait symbolique sur son passé, l'artiste s'est créé un monde imaginaire dans lequel il est devenu Yodelice. Après le succès de « Sunday With A Flu » tiré d'un premier album folk et acoustique, le très rock "Cardioid" confirme sa large palette de talents en 2010. Et sur scène, ses prestations ravissent tous ceux qui ont eu la chance de se laisser entrainer dans cette univers singulier.

> Triggerfinger

TRIGGERFINGER est un trio belge orginaire d’Anvers. Le groupe se forme en 1998 et sort son premier opus : Triggerfinger, en 2004. Un album combinant, pop, rock et blues avec subtilité. Un clin d’œil à ses pairs avec la reprise de Commotion, des Creedence Clearwater Revival, vient pimenter le tout. S’en suit, un live : Faders Up, en 2006. Triggerfinger signe avec le label Dixiefrog et sort en 2008 l’album What Grabs Ya ? Déferlante de riffs et ambiance groovy sont au rendez vous ! Le groupe enchaine les dates (Belgique, Allemagne, Hollande, Suisse, Luxembourg, France...) et est présent dans de nombreux festivals (Pinkpop, Dour, Pullelpop, Lowlands, Rock Werchter, Les nuits secrètes, Les nuits de l’Alligator, le Nancy Jazz Pulsation...). Ils partagent la scène avec des légendes du Rock comme Motörhead ou encore Iggy Pop, lors du festival : Les paradis artificiels. Et font également une apparition originale lors du tournoi de Roland Garros à Paris.

En 2010, Triggerfinger se rapproche du producteur Greg Gordon (Oasis, Slayer, Soulwax, Wolfmother ...) et investit le Sound City Studio de Los Angeles, pour enregistrer son troisième album : All this Dancin’ around. Ce dernier sort le 15 novembre 2010 en Belgique et connait un franc succès en Allemagne et au Benelux. En décembre 2010, pour la présentation du dernier album, le groupe affiche « sold out » trois soirs de suite à l’Ancienne Belgique et réitèrent l’expérience un peu plus tard au Paradisio (Amsterdam).

La recette est simple mais efficace : un soupçon de Rockabilly, du Blues, du Rock’n’roll, un zeste de grunge, quelques tendances Stoner et surtout du très bon son. Cependant, c’est avant tout sur scène que Triggerfinger fait la différence! Une prestation scénique et une intensité musicale qui vous happeront sans vous laisser indemne ! 

 

GREENROOM

 

> Kasabian

S’il s’agit de la première fois que vous entendez parler de Kasabian, vous devez écouter L.S.F. (Lost Soul Forever). Ce single paru en 2004 et extrait du premier album de ces anglais originaires de Leicester fut un coup de maître. Beaucoup le considèrent comme un chef d’oeuvre là où pour d’autres il est l’un des exemples les plus étincellants du renouveau du rock anglais dans les années 2000.

Un brin provocateur (le nom “Kasabian” est une référence à l’une des disciples de Charles Manson), les britanniques composent un son sophistiqué auquel s'entremèle des couches de guitare superposées, des synthétiseurs vintage, des rythmiques souvent drum ’n’ bass et un chant passionné... Le combo compte aujourd’hui trois albums studios à son actif, dont le dernier, The West Ryder Pauper Lunatic Asylum, a installé durablement le groupe parmi les références du rock actuel.

Habitués aux grands concerts puisqu'ils ont assuré de nombreuses premières partie de U2 pendant leur 360° Tour, les membres de Kasabian aime aussi se produire dans des clubs plus intimistes afin de les faire exploser. Lors de leur passage à Lille l'année dernière, ils avaient annoncé l'arrivée d'un nouvel opus. Sergio Pizzorno, guitariste, parolier et compositeur du groupe, confiait alors que ce dernier serait complètement différent des précédents mais tout auusi psychédélique et dansant. Dans l'attente de cette nouvelle livraison, Kasabian a d'ores et déjà un festival prévu en France pour l'été 2011; et c'est bien sur la scène du Main Square qu'ils se produiront pour nous faire bouger au rythme de leur électro-rock d’Outre Manche.

> Two Door Cinema Club

Vous ne pouvez pas être passé à côté des Irlandais de Two Door Cinema Club duant l’année qui vient de s’achever. 

Natifs de Bangor (Ulster), Alex Trimble, Kevin Baird et Sam Halliday sont les trois têtes pensantes de Two Door Cinema Club. Leur premier album, Tourist History, sorti en 2010 chez Kitsuné / Cooperative music, est un brulôt pop à la fois souple et nerveux, rythmé par des beats électroniques et des guitares acérées. Annoncé comme un des disques majeurs de 2010, il l’a été à coup sûr.

Révélation de l’année, les Two Door Cinema Club ont commencé à conquérir le coeur des fans français durant l’été. Et ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin ! Après une tournée d’automne qui a fait un tabac dans l’hexagone, ils vont désormais se mesurer au public du Main Square Festival, où ils seront l’une des pépites de la Citadelle. Leur electro pop ne pourra que vous enthousiasmer.

 

 


> Jimmy Eat World

Jimmy Eat World est un groupe de rock alternatif originaire de l'Arizona. Son mélange de ballades pop-rock aux mélodies travaillées et de riffs nerveux inspirés du punk en a fait l'un des dignes représentants du courant emo-rock qui a caractérisé tout un pan du rock alternatif US à la fin des années 1990

Les deux membres fondateurs du groupe sont le guitariste/chanteur Jim Adkins et le batteur ZachLind, amis de longue date originaires de la ville de Mesa dans l'Arizona. Ils forment Jimmy Eat World en 1994 avec Tom Lindon, guitariste, et Mitch Porter, bassiste. Leur influences notoires sont issues des mouvances noise rock et post punk (The Jesus And Mary Chain ou encore Fugazi). Après avoir écumé les scènes de la région de Phoenix, le groupe publie un premier album éponyme.

Au fil des années, avec l'appui des radio rock alternatives américaines, Jimmy Eat World est devenu le chef de file de l'émo-rock, mélange de power-pop mélancolique et de punk, prenant la suite des Fugazi aux côtés de leurs compatriotes de Green Day et Weezer. Les albums Clarity (1999) et Bleed American (le titre de ce dernier, sorti en 2001, sera jugé trop dur et rebaptisé Jimmy Eat World en raison du traumatisme lié au 11 septembre) contiennent leur premiers succès radiophoniques, comme « Lucky Denver Mint », « The Middle » et « Sweetness ».

Auteur de sept albums depuis leur formation, ils ont signé un retour en force avec Invented en septembre 2010. Un groupe souvent rare en Europe que nous prendrons plaisir à voir sur scène en ce samedi 2 Juillet !

> Fleet Foxes

Il ne viendrait plus à l’esprit de qui que ce soit de nier la richesse et l’émulation créative qui bouillonnent à Seattle. Car une fois encore c’est de la cité de Nirvana et autres Pearl Jam qu’émerge une nouvelle pépite : FLEET FOXES. Mais cette fois ci, c’est une lumineuse musique folk qui parvient à nos oreilles.

Rencontrés sur les bancs du lycée, la passion des jeunes Robin Pecknold et Skyler Skjelset pour Dylan et Neil Young les pousse très rapidement à faire de la musique ensemble. Pecknold s’attachant à l’écriture des textes et au chant, là où Skjelset se concentre sur la guitare. Ils ne tardent pas à se faire remarquer dans le microcosme de Seattle tant leur propositions semblent touchées par la grâce.

Petit à petit le bouche à oreille fonctionne au delà de l’état et ils attirent le regard du magnifique label Sub Pop qui les signe en Janvier 2008. La rapidité avec laquelle leur carrière se développe n’a d’égal que leur talent. Car dès le mois de Juin de cette même année paraît leur premier opus éponyme. S’en suit une multitude de critiques passionnées et unanimes. Dans un univers singulier, tous sont frappés par la maturité de l’écriture et la justesse des sons dégagés par ce quintet. Il est vrai que rarement la musique folk moderne n’est apparue aussi originale et magnifique.

Leur prochain album, prévu pour le mois de Mai prochain est très attendu par les fans, mais aussi par le groupe qui, impatient de le partager sur scène, propose déjà sur la toile, le téléchargement gratuit du premier single intitulé Helplessness Blues. Nous les retrouverons le 2 juillet sur la Green Room pour une ballade bucolique.

> Aloe Blacc

Vous ne pouvez pas être passé à côté d'ALOE BLACC durant les 6 derniers mois. Son single “I Need A Dollar” est présent dans toutes les sphères médiatiques : radio, télé, publicité, etc. Cela faisait quelques années qu’un artiste soul n’avait pas généré un tel consensus autour de ses créations.

Pourtant Aloe Blacc n’est pas un nouveau venu. Pendant près de 10 ans, il a participé au projet hip hop Emanon avec DJ Exile. En 2006, l’aventure commune s’arrête et le californien d’origine panaméenne se lance alors dans une carrière solo. Mélangeant rythmes latins et soul, ce “Shining Through” reçoit surtout un bel accueil de la part des critiques. Le public lui ne se laisse pas encore convaincre. 4 ans plus tard, le talent du jeune homme éclot avec son deuxième album “Good Things” porté par l’imparable “I Need A Dollar”. L”album est empli d’une soul lumineuse et vibrante, à l’instar des Marvin Gaye ou Curtis Mayfield.

Toutefois, Aloe est un homme de son temps et possède ses propres influences. Les cuivres se mêlent aux beats actuels, empreints de quelques soupçons de hip hop ou de funk. Ses textes sont ciselés et bien soulignés par la finesse des orchestrations. Et véritablement, il n’a pas à rougir de la comparaison avec ses prestigieux ainés. Car loin de les piller, il propose une interprétation personnelle et actuelle des travers de l’âme. Vous vous laisserez conquérir par l’univers et la voix chaude d’Aloe Blacc en ce 2 Juillet.

> Everything Everything

Imaginez un groupe qui fusionne de simple harmonies avec de riffs de guitares post-punk ; des lignes de basse hallucinantes avec des rythmes syncopés. Le tout accompagné de paroles sur le monde alentour, des angoisses lycéennes jusqu’au craintes d’un désert post-apocalyptique. Pas facile, n'est-ce pas ? C’est pourtant le chemin choisi par EVERYTHING EVERYTHING.

Originaires du Royaume-Uni, les 4 garçons sont des esthètes de la musique. Diplômés de musicologie, les membres du groupe se sont aussi bien retrouvés sur leurs bases communes que sur leur divergence de goût, allant du post-rock au jazz en passant par la funk. Depuis leur formation en 2006, ils ont cherché à absolument éviter les clichés. Jonathan à la guitare et au chant, Jeremy à la basse, Mike à la batterie et Alex à la guitare sont bien décidés à défier les conventions de l’indie rock.

Leur premier single “Suffragette Suffragette” sort en décembre 2008 et annonce tout de suite la couleur. Leur pop-rock sort des sentiers classiques et se fait remarquer par la BBC, qui les choisis pour faire partie de leur playlist 2010 des artistes de demain, ainsi que par le label Geffen qui les signe pour leur premier album. Celui-ci paraît en Août 2010 et sonne pour beaucoup comme une révélation.

Une chose est certaine, toute ressemblance est impossible car ces 4 garçons proposent quelque chose d’unique, que nous vous invitons grandement à venir découvrir le 2 Juillet prochain sur la scène du Main Square Festival. Vous prendrez une claque tant leur originalité et leur énergie vous désarçonnera. A ne pas manquer !
 

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