Dans le cadre des Paradis Artificiels :
> Black Joe Lewis - Blues, Garage, Soul - Austin, Texas (USA)
Originaire d’Austin (Texas), Black Joe Lewis offre une musique entre soul et blues, alternant douceur et brutalité. Son inspiration jaillissante, instinctive est présente dans son album ainsi que sur scène. Joe semble avoir convoqué les fantômes de l’époque Motown 50’s (James Brown, Lightnin’ Hopkins...) pour habiter son mélange vintage de rythm and blues, soul et garage. Gageons qu’il faudra peu de temps pour que vos hanches et votre cœur succombent à l’unisson à l’âme sauvage de sa musique, ses riffs ravageurs et sa section cuivres jouissive à s’en damner.
> Daniel Johnston & The Beam Orchestra - Waller, Texas (USA)
Sans avoir jamais connu un franc succès, Daniel Johnston reste un nom essentiel pour le rock alternatif américain, pour l'influence considérable qu'il a eu sur des artistes aussi divers que les Butthole Surfers ou Yo La Tengo. Johnston naît en 1961 et son activité musicale commence au début des années 80. Malgré un jeu et une voix très approximatifs – il possède pourtant une grande maîtrise du piano -, ses mélodies directes et ses paroles naïves et touchantes dont le sujet récurrent est le manque de compréhension lui valent une petite gloire locale. à partir de 1985, un premier passage sur MTV lui ouvre quelques portes : il enregistre plusieurs albums et voyage à New York où il rencontre et joue avec Moe Tucker du Velvet Underground, Sonic Youth et Jad Fair. S'ouvre alors une période de reconnaissance pour Daniel Johnston par le biais de nombreux artistes de la scène lo-fi (Bill T. Jones, Kurt Cobain, Kathy McCarty...). Daniel Johnston est un artiste complet, il est aussi peintre et dessinateur. Son parcours, sa personnalité et ses albums atypiques lui confèrent un statut singulier, un peu mythique, auprès des auditeurs et des critiques.
