Initié en 2004 par le duo Simon Buret et Olivier Coursier, Aaron se fait remarquer par une chanson, "U-Turn (Lili)", qui tombe entre les mains du réalisateur Philippe Lioret et finit sur la BO de son film "Je vais bien, ne t'en fais pas". Le single fait partie du top des téléchargements d'iTunes pendant près d'un mois.
Le duo d'AaRON diffuse une pop mélancolique, sous forme de ballades nébuleuses, chantées en anglais. AaRON sort son premier album, "Artificial Animals Riding on Neverland" en 2007, et c'est le succès unanime. Après leur précédente tournée à guichet fermé qui a conquis un public toujours plus grand, AaRON revient sur scène dès le 21 octobre 2010 et avec un nouvel album intitulé "Birds in the storm". Puis c'est l'opus "Waves from the road" qui viendra s'ajouter à la discographie du duo en 2011.
Des (nombreuses) certitudes qui courent au sujet d’AaRON, on n’en gardera qu’une : la complicité entre Simon Buret et Olivier Coursier est telle que ce groupe reste unique. Unique, entre autres, dans son refus de se répéter, dans son désamour des conventions. Fort d’un engouement national et d’une reconnaissance internationale amplement mérités (il a glané au Danemark un European Border Breaker Awards en 2009), le tandem a donc pris le parti de se réinventer. Il s’apprête ainsi à offrir en 2015 un troisième album sombre et véhément, d’où émerge une electropop drapée dans un clair-‐obscur saisissant.
Première partie : Camp Claude
Après l’ascension rapide (et méritée) par la voie parisienne et branchée du combo international Tristesse Contemporaine, commentée il y a quelques années, la photographe Diane Sagnier, devenue chanteuse de charme, s’est alliée à deux des membres de ce groupe pour donner naissance à Camp Claude, soit la plus redoutable franchise musicale indé qu’il ait été donné d’observer et un autre modèle d’ascension remarquable.
L’ensemble est d’une élégance remarquable, à la fois accessible et pop, mais également sophistiqué et riche.
