À première vue calme, le duo électrique des Dirty Primitives cache finalement bien son jeu, laissant un rock old school teinté de blues sixties les emporter à tout moment. Ils nous emmènent tout droit vers le far west surfant sur la vague de Jon Spencer, Tom Waits, Talking Head ou même les Black Keys.
C'est maintenant au tour des Righteous Mind et leur chanteur Jim Jones à la voix aussi rock qu'ébréchée de nous emmener au gré des tonalités endiablées. Si le groupe n'en est qu'à son premier album, Jim Jones n'est quant à lui pas inconnu de la scène rock garage ayant oeuvré avec les groupes Black Moses, Thee Hypnotics et dernièrement Jim Jones Revue avant de lancer son groupe actuel 5 jours après le split de ce dernier. Il nous propose cette fois, un tourbillon de mélodies aux rythmiques lourdes et impétueuses notamment grâce au piano contrôlé par les doigts de fées de Matt Millership. Une chose est certaine, ce rock'n'roll a conquis les personnes présentes ce soir là laissant échapper quelques pas de danses pendant que Jim Jones And The Righteous Mind partagent une vraie joie d'être sur la scène des 4Ecluses.
