Le power-trio lillois revient avec une seconde tranche de real rock'n'roll. Il a déposé les statuts au tribunal de commerce en déclarant que son activité principale "c'est du rock'n'roll, pas de l'art". Et pas du rock hard discount avec les petites roues à l'arrière pour tenir en équilibre, non, du rock'n'roll de maçon de la Creuse avec le pare-buffle vissé à la calandre, les pneus cloutés, le crabot, la bétonnière sur le plateau, la mitrailleuse Gatling sur le toit et les flingues de concours à la portière. [...] Une sacrée fichue pétaudière avec son chargement de nitroglycérine et des Denyals qui le conduise façon Charles Vanel et Yves Montand au cerceau du Corbitt 50SD6 dans Le salaire de la Peur. [Patrick Foulhoux – Dig It !]
Après avoir squatté le Kaiser Studio pour quatre albums, The Wayward Gentlewoman, trio de Besançon (aide d’un sax bienvenu), vole désormais de ses propres ailes et dépote un pop rock anglophone moins violent et sombre que par le passé mais toujours apte à développer les atmosphères et à soigner son impact mélodique à l’occasion de chroniques crépusculaires comme “Leave me Alone” [Rock & Folk]
