L’alligator les aime saignantes... Pour réchauffer ses nuits, il convoque le rock brut et sexy du londonien Jim Jones, ancien chanteur du groupe The Hypnotics, accompagné d’un nouveau projet et de son nouveau groupe, les Righteous Mind... Esprits bien-pensants s’abstenir, la nuit prend des allures de pin-up garage terriblement belle, et l’esprit du rock la renverse dans la voix chaude du charismatique Jim et du son brut des guitares endiablées...
Les play-boys vintage et déjantés de Daddy Long Legs débarquent de Brooklyn et finissent de la séduire ; sans qu’elle puisse reprendre son souffle, ils l’emportent dans la frénésie sixties de leur Blues Roots où à l’harmonica diabolique du chanteur répond la guitare hurlante de Mürat Atatürk et les pulsations du batteur Josh Styles dans la stridence d’une rythmique irrésistible...
Ce sont les Nuits de l’Alligator, elles sont belles, haletantes, rock’n roll, et vous dévorent, et après Paris et La Maroquinerie elles sont de (belle) sortie à Saint-André où elles montrent les crocs pour un festival itinérant à ne pas manquer.
