J.C. Satàn est assis sur son trône bordelais, à la tête des armées de fidèles aux torses nus, dégoulinants de sueur. Il débarque de l’enfer en différents points de l’Hexagone maudit : Paris, Marseille ou Metz et maintenant Creil.
J.C. Satàn s’est progressivement mué en machine de guerre détruisant tout sur son passage, et faisant salle comble de ses fidèles – c’est-à-dire qu’après son passage, il ne reste que les combles. Brutal et complexe, furieux et incantatoire, fait de pics et d’à-plats, le nouvel album sorti en septembre dernier chez Born Bad Records enfonce le clou du Black-Garage-Gospel avec le marteau des dieux vikings, au beau milieu d’un orage de décibels qui préfigure le climat, électriquement surchargé, de chacun des shows de J.C. Satàn. Probablement ce que le Rock français a produit de mieux depuis bien des années !
On retrouve en première partie les Compiégnois de Riviera que l’on a déjà croisé à la GAM le trimestre dernier en fiers représentants de l’Oise pour la finale du Tremplin Jeune Picardie Mouv. Pas franchement à l’aise avec les clichés de l’Indie Rock, ils ont décidé de n’en garder que la pêche pour l’insuffler dans une Dark Pop énergique en forme de vague sonore riche et puissante. Amateurs de Joy Division ou d’Interpol vous ne serez pas déçus !
