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Festival Madame Loyal à Lille Grand Palais

Vendredi 9 mai, Lille Grand Palais s’est transformé en un monde à part. Plus qu’un simple événement musical, Madame Loyal propose une véritable expérience qui éveille les sens, un voyage entre fête foraine, spectacle de cirque et rave géante. Après une édition en novembre dernier qui avait déjà secoué les murs, ce nouveau format en une seule nuit promettait d’être encore plus intense, plus immersif, plus fou. Pari tenu ?

Un monde à part : quand l’électro rencontre le cirque

Dès l’arrivée, les basses font vibrer les murs : on comprend qu’on ne va pas simplement “assister à une soirée”. À peine entré dans le hall, on est happé par la fumée épaisse, vient ensuite les lumières clignotantes, comme si le spectacle avait déjà commencé.

“Tu n’es même pas encore dans la salle que ça a déjà démarré. Ça m’a marqué, vraiment. La fumée, le son… Ça donne tout de suite envie d’aller plus loin, découvrir les décors, les scènes, les performances, les DJs”, me confie Léo. “Je retiendrai ASIL, qui a ouvert les festivités, Cassius, et Paolo Ferrara juste après Holy Priest : gros enchaînement !”

On passe littéralement un portail vers un autre monde, une sorte de carnaval futuriste où se mêlent hard techno martelante, manèges déchaînés et lumières stroboscopiques. Le concept de fête foraine électronique prend ici tout son sens, brouillant les frontières entre concert, performance artistique et kermesse underground.

Une rave tentaculaire sur 20 000 m² : 3 scènes, 3 ambiances

Les trois scènes déployées plongent le public dans des univers distincts mais tout aussi immersifs. Mention spéciale pour la scène centrale à 360°, qui fait tourner les têtes au sens propre comme au figuré. Chaque scène propose un voyage auditif différent : hard techno, techno, house… Les 15 DJ sets s’enchaînent sans relâche, soutenus par des jeux de lumière travaillés et des décors hypnotiques.

“C’est mon premier festival, et c’est génial ! L’ambiance, les artistes, du bon son pour les tympans. À refaire !”, s’enthousiasme Valentin, encore ému. “Gros coup de cœur pour Leblanc, qui a passé du Hans Zimmer, c’était hyper touchant. Et Holy Priest, belle découverte !”

“Franchement énorme. Unique. Je me suis littéralement retourné la tête ! Le show pyrotechnique et l’acrobate, c’était fou. Et côté son, j’ai kiffé TDJ et Paolo Ferrara. J’ai sauté partout !”, raconte David, encore plein d’adrénaline.

Et malgré l’ampleur de l’espace, la foule semble toujours en mouvement, happée par l’énergie collective. Chaque scène devient un vortex sonore où l’on se laisse entraîner, sans chercher d’échappatoire

Madame Loyal, Plus qu’une soirée, une aventure partagée

Ce qui rend Madame Loyal si unique, c’est la communion du public, la spontanéité des échanges, et cette impression de vivre une expérience hors du temps. Tout le monde semble faire partie d’un même rêve éveillé, d’une cérémonie électro-baroque où l’étrange et le festif se rencontrent dans une euphorie vécue à plusieurs.

“Incroyable, l’effervescence !” s’exclame Adeline, réjouie. “Le meilleur moment de la soirée pour moi ? Le vol de ma carte bleue !” Avant d’ajouter plus sérieusement : “Tout était vraiment bien franchement. Même si, pour être honnête, j’ai préféré la configuration du Grand Palais l’année dernière, je trouve que la disposition était plus logique. Mais gros point positif pour la scène à 360° !”

Avec son édition 2025, Madame Loyal confirme qu’elle n’est pas une soirée comme les autres. C’est un concept hybride, un moment suspendu, une célébration où l’on vient autant pour danser que pour s’émerveiller. Et surtout, c’est une promesse tenue : celle de s’évader loin, très loin, sans quitter la ville.

Même si nous avons pleinement profité de l’événement, nos pensées vont à la jeune femme victime de l’accident sur l’un des manèges. Nous lui souhaitons de tout cœur un bon rétablissement.

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