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Festival de Dour 2005 – photos jour 3

Ça y est on est déjà arrivé à la moitié du festival. A courir de scène en scène, on n’a pas vu le temps passé. La météo avait prévu un sal temps ; il a fait beau depuis le début, et ça continue !

On entame la journée avec Mass Hysteria. Year ! Leur chanteur Mouss s’était pété le genou y a peu de temps, leur show est un peu plus tranquille que d’habitude, mais ça reste un show à la Mass Hysteria quand même. Dédicace au village associatif et c’est parti !

On poursuit avec le combo belge Daau (Die Anarchistische Abendunterhaltung). Leur musique n’est pas vraiment classable. Ni Dub, ni Classique, ni vraiment Electro, juste le mélange des trois. Autour d’un violon et d’un violoncelle viennent virevolter les instruments à vents (clarinette, accordéon), les basses, la batterie, ou encore des guitares. On les avait déjà vu lors de leur tournée avec Ezekiel. On kiff.

Un p’tit tour rapide à la Popbitch Tent, pour voir ce que donne le Death Trash de Napalm Death. En CD ça passe encore, mais là en live, c’est vraiment trop fort !

Heltah Skeltah, membre influent du Boot Camp Clik est composé de Ruck et de Rock. Les 2 Mcs New Yorkais ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour enflammer le Dance Hall. Serviette sur la tête, leur show « Hardcore » ne nous emballe pas plus que ça. Ils ont quand même droit à leur rappel.

Quand Mickey 3D joue, c’est toute la plaine de The Red Frequency Stage qui se met à danser. Le public a l’air KO, mais ceux qui viennent seulement d’arriver remettent de la fraîcheur et assurent pour l’ambiance. Un drapeau rouge avec l’étoile sort du public. La foule explose quand le batteur nous narre sa vision du Journal Télévisé « Sur TF1 le Soudan, on n’en a rien à foutre ! ».

On retourne à la Popbitch Tente, La Phaze est en train de jouer. Leur Drum and Bass est soutenue par une belle énergie Punk. Le public donne tout c’qu’il a. Il fait chaud sous les bâches, mais leur énergie est communicante, c’est sûr.

Sur la Last Arena, Télévision plombe l’ambiance. On n’y reste pas longtemps. La plus part des spectateurs sont assis. Leur Rock ballade tombe très mal. Nous on veut qu’ça bouge !

Heureusement le Saïan aussi veut qu’ça bouge ! Ils nous offrent un pur show comme ils savent le faire. Sans doute un des meilleurs du Festival au niveau de l’ambiance. Les Samouraï jouent leurs derniers titres qui sortiront prochainement dans leur nouvel album et nous offre un quart d’heure de human beatboxing d’anthologie. Après être parti chacun de son côté pour des projets solos, les Saïan Supa Crew reviennent sur scène. Le Hip Hop a besoin d’eux, et surtout le Hip Hop français d’ailleurs !

Les 10 muzicos du Tokyo Ska Paradise, en costume blanc balancent leur ska teinté 60’s à la Skatalite, leur Jazz et leur Rythme’n’blues sur The Red Frequency Stage. Trompette, saxo, trombone, leur gang de cuivres joue serré pendant que les autres rythment le tout. Un des guitaristes essaye de parler en français au public. Ils sont vraiment sympas ces Japonais. Et quel son !

Front 242, les inventeurs de la EBM (Electronique Body Music) clôturent la programmation de The Last Arena. Après de longues années sous silence, ils reviennent avec un nouvel album. Leur denier album était sorti en 242 exemplaires seulement. Ces mecs jouent pour leurs fans avant tout. Et c’est sûr que des fans, ils s’en sont fait des nouveaux, à Dour.

Pour clôturer la programmation de The Red Frequency Stage, c’est les Jamaïcains de Ward 21 qui ont été choisi. Ward 21, c’est le nom du secteur psychiatrique de l’Hôpital universitaire de Kingston. Ça annonce le thème. Sur scène ils sont comme des fous ! Celle de The Red Frequency Stage est pourtant grande, mais pour eux 4 c’était limite. Le flow de Suku est vraiment rapide, celui de Rumblood aussi d’ailleurs. Moi j’suis au milieu de la fausse et j’en peux plus tellement c’est bon !

Notre report s’arrête ici. On n’a pas pu assister au dernier jour et c’est bien dommage. La programmation de dimanche était alléchante pourtant.
Une chose est sûre, c’est qu’on le refera l’année prochaine !
En attendant, dans 3 semaines je remets ça à Budapest pour le plus gros festival d’Europe, le Sziget ! Un truc de fou !

Review : Djay pour LLN.com
Photos : Djay & Nico pour LLN.com

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