C’est dans une salle de l’Aéronef réduite et peu rempli que le Reverend Vince Anderson fait un show que l’on peut qualifier de monstrueux, le Reverend est un véritable virtuose de l’orgue et c’est sans ambiguïté qu’il enchaîne un répertoire très bluesy qu’il appelle lui-même « Dirty Gospel ». Sa voie de Crooner et son allure rappellent un Barry White trop tôt disparu et ses chansons sont des hymnes à la musique Afro Américaine des années 50 et 60.
Santa Cruz arrive ensuite sur scène pour promouvoir un rock influencé par les années 70 avec un brun de Folk Acoustique qui n’est pas sans rappeler certains arrangements à la Radiohead. Les voix chaudes et intimistes des deux leader permettent aux Bretons [et oui ils sont Français !] de toucher le public Lillois qui se rapproche de la scène pour profiter au maximum de la bonne ambiance. Le concert se termine par un formidable finish sonore où les musiciens quittent la scène à tour de rôle pour laisser un des chanteurs guitariste saluer et remercier un public bluffé qui attend déjà la tête d’affiche avec impatience .
Les New Yorkais de White Hassle investissent la scène à trois au lieu de quatre [sans explication] et commence un show très Rock’ n’ Roll. La première chose qui marque c’est la différence entre les enregistrements studios et le Live. En effet les White Hassle retrouvent sur scène la fougue qui fait leur réputation et semble être libres de tout mouvement. L’interaction avec le public est un peu longue à venir mais le trio Folk Rock Country est un puit de gentillesse juste intimidé par la barrière linguistique, la musique remplace les mots et le public Lillois ne s’y trompe pas, ils en ont eu pour leur argent !
Alex pour LLN.com
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