Ce soir au Grand Mix, l'ouverture est assurée par The Sleeping Years, un groupe qui a bien choisi son nom. Allant du folk intelligent à la pop mélancolique née d’un mélange de guitare, de violoncelle et de textes d’une poésie raffinée, la sincerité ne manque pas. Les musiciens nous offrent une prestation très touchante à effet somnifère.
Scout Niblett se révèle impressionnante à tout point de vue. La moitié du live se déroule en one man show : d’abord au chant-guitare, puis au chant-batterie. Quand le batteur revient, on assiste a des passages moins minimalistes, alternant distorsions à la White Stripes et hurlements crus et insolents à la PJ Harvey. La performance dégage une expression tellement authentique et passionnée qu’elle en devient insouciante et on se surprend à admirer l’artiste face a son œuvre… Plus qu'une très bonne surprise, une claque pour certains!