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J.C. Satàn + Barbagallo + Buvette à l’Aéronef de Lille

Ce soir c’est Carte Blanche à Richard BelliaMonsieur Bellia qui, en tant que partenaire particulier de l’Aéronef, est revenu en ce 14 janvier pour une conférence nommée « L’argentique c’est fantastique ! » Fantastique oui comme la galerie de portraits qu’il laisse défiler et qu’il nous énonce rapidement : Bashung, Bowie, Bertrand Cantat, The Cure et Robert Smith… pour n’en citer que quelques uns.  Richard conclut en nous lançant un joli  « C’est samedi soir les gars… on se lève et on va boire un coup ! » Ok, merci Richard… Le temps  de « boire un coup » et d’admirer les photos de l’artiste exposées que l’heure des concerts a sonnée.

On se dirige donc vers le Club pour écouter JC Satàn. Ce groupe (ils sont 5) est originaire de Bordeaux et nous offre en guise d’entrée un set rock furieux. Les morceaux assez courts sont des plus efficaces. Les guitares sont saturées comme on les aime et la batterie soutient le tout à coup de grosse caisse. La voix de Paula, la chanteuse répond sans mal à celle d’Arthur, le guitariste. Le public, au début un peu frileux, se laisse vite embarquer par l’atmosphère agréable de ces « Love Sessions ». Un set inédit comme se plait à le rappeler Arthur. Le temps passe vite et c’est un peu déçu qu’on les laisse s’en aller…

Changement d’ambiance pour le prochain artiste. C’est Julian Barbagallo qui enchaîne. Aux riffs enlevés de JC Satàn, Julian préfère la pop tendance variété. Celui qu’on connait pour être le batteur de Tame Impala (rien que ça…) chante en français l’amour et l’amitié. Sa voix claire et posée est très agréable à écouter. Les sons ne sont pas sans rappeler les 70’s et on a parfois l’impression d’entendre du Laurent Voulzy. Le public est conquis et réserve à Julian et ses musiciens (très bons eux aussi) un très bon accueil.

En guise de deuxième plat de résistance, nous avons BUVETTE qui se présente devant nous. Le Lausannois Cédric Streuli a choisi ce nom alors qu’il était tavernier dans un estaminet. Voilà qui explique tout. Niveau musique, on est plutôt du coté pop tendance new wave à variante électro. De quoi bien continuer la soirée. Les sonorités ont un coté obsessionnel qui fait effet. Le public adore et applaudit chaudement Cédric et ses comparses.

Enfin, en guise de dessert et de cerise sur le gâteau, Richard Bellia a invité son ami de longue date Anton Newcombe pour un DJ Set. Venu sans ses comparses du Brian Jonestown Massacre, Anton a répondu présent à la demande et a passé des disques divers et variés pour le plus grand plaisir des personnes qui ont eu la bonne idée de rester !

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