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« Vacances Forcées » : Entretien avec Aure Atika et Bertrand Usclat

« Vacances Forcées » : Entretien avec Aure Atika et Bertrand Usclat

Stephan Archinard et François Prevot-Leygonie Vacances Forcées Style : Comédie Date de l’événement : 11/06/2025

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Dans son actu ciné de cette semaine, LillelaNuit vous invite à découvrir Vacances Forcées, le nouveau film de Stephan Archinard et François Prevot-Leygonie. Le duo nous présente un film choral, aussi drôle que touchant, où le spectateur ne rit pas des personnages, mais avec les personnages. Entretien avec deux des comédiens de Vacances Forcées : Aure Atika et Bertrand Usclat !

Aure et Bertrand, première question : qu’est-ce qui a déterminé votre envie de faire le film ? Pourquoi vous avez eu envie de jouer Luna et  Éric ?

Aure Atika : Ce que j’ai aimé, c’est l’aspect choral du film. Je n’en ai pas fait beaucoup, mais je trouve ça toujours très sympathique à faire, parce que c’est plusieurs caractères différents, des personnages qui se rencontrent. Trouver sa place et faire exister son personnage, c’est toujours intéressant. J’ai beaucoup aimé ce personnage de Luna, qui est une femme simple, populaire, qui décide, malgré les difficultés financières, de tout prendre avec le sourire. On voit dès le début qu’ils vivent dans un tout petit appartement, qu’ils n’ont pas d’argent, mais pour elle, ce n'est pas grave, tout est positif, rien n’est une épreuve difficile. Ce que j’ai adoré aussi, c’est la relation de couple qu’elle entretient : une relation restée adolescente, sensuelle, joyeuse. Ils sont encore amoureux, comme au premier jour. Et puis, même dans l’habillement… vous voyez que Clovis Cornillac a ses chemises à fleurs, et elle, est toujours en couleur, elle garde son côté sexy. Et je trouvais ça chouette à développer.

Bertrand Usclat : Et moi, pour à peu près pour les mêmes raisons.

Aure Atika : Il est très sexy, mon personnage.

Bertrand Usclat : Mon personnage aussi est très sexy (rires). Il est un peu moins chaud lapin que vos personnages, en tout cas, au début du film. Ce que j’aimais bien, dès le début du film, c’est que ces personnages sont pris entre plusieurs contradictions. J’aime beaucoup ces gens qui sont enfermés dans leur petit monde. Il y a une vraie valeur dans ce film : on commence avec des stéréotypes, ce qui est un passage un peu obligé dans la comédie,  mais l’idée est de les faire évoluer vers autre chose de plus riche. Je trouve ça toujours très chouette, parce qu’il y a un vrai travail de construction d’empathie avec des archétypes qui, au départ, ne paraissent pas forcément sympathiques. En tant qu’interprète, créer ce lien entre un archétype et un spectateur, c’est quelque chose qui m’éclate vraiment. Sur le personnage d’Éric, je trouve ça beau qu’il parte de ce qu’il est, ou pense être, et que ce soit finalement assez touchant. Ce sont des gens qui se définissent beaucoup par ce qu’ils ont, par ce qu’ils possèdent, avec une sorte de trajectoire toute tracée. Et ce que je trouve très beau, c’est qu’on commence par construire un personnage qui semble assez solide, assez « établi », pour ensuite le déconstruire au fil du film. Ça, c’était vraiment intéressant à jouer.

En tant qu’interprète, créer un lien entre un archétype et le spectateur, c’est quelque chose qui m’éclate vraiment.

Bertrand Usclat

 

On peut avoir l’impression que si on retire un domino, tout peut s’écrouler. Comment trouver ou créer l’équilibre, pour que cette famille de cinéma puisse fonctionner dans le film ? Si l’alchimie ne marche pas, le film s’écroule.

Aure Atika : Je pense que c’était déjà présent à l’écriture. C’est-à-dire qu’à l’écriture, François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard ont trouvé cet équilibre dans la proportion des personnages, dans le stylisme des personnages et de ce qu’ils racontent. Et après, nous, dans le travail, on n'avait pas d’histoire d’égo. Il y a plusieurs acteurs qui viennent du théâtre, non seulement de la Comédie-Française, ou, comme Clovis, qui l'ont beaucoup pratiqué. Donc, il y a quelque chose de l’ordre de la troupe, on sait qu’on existe aussi parce que l’autre existe.

Bertrand Usclat : Il y avait aussi cette idée d’un équilibre fragile, qui faisait partie de la volonté des réalisateurs. Ils se sont dit qu’ils allaient réunir à l’écran une bande d’acteurs qu’on n’avait pas forcément l’habitude de voir jouer ensemble. C’était un vrai pari : mélanger des univers différents. Ils voulaient que le décalage entre les personnages, obligés de cohabiter dans une même maison, se ressente aussi dans le casting. Qu’on sente cette dissonance dans l’énergie des comédiens eux-mêmes. Et c’est vrai qu’on n’a pas l’habitude de voir ça. Donc cet équilibre, cette fragilité, étaient là dès le départ, dès la conception du film.

Le film commence comme une comédie française un peu lambda...

Bertrand : Oui.

...et au fur et à mesure, de par la situation, de par le caractère des personnages, de par ce qui leur arrive, les situations, le film devient de plus en plus mélancolique, tout en restant très drôle. L’un et l’autre alternent. Cla vous a-t-il donné l'envie de faire le film ?

Aure Atika : Oui, parce que c’est une surprise. Je dirais plus que mélancolique… Oui, il y a quelque chose de la mélancolie de la vie, ou des épreuves de la vie, qu’ils arrivent à traiter avec douceur. Et c’est vrai que moi, quand j’ai vu le film, j’ai eu la larme à l’œil deux fois. Et en le lisant, il y avait cette surprise de ce que ça raconte, qu’on ne va pas dévoiler ici. Mais c’est traité avec beaucoup de douceur et de tendresse.
Donc, je pense que c’est une surprise pour le spectateur. Ça parle de nous tous, de ce qu’on traverse, ou de ce que nos proches traversent. C’est profondément humain.

Bertrand Usclat : J’aurais dit pareil. Pas mieux !

Vacances Forcées : entretien avec Aure Atika et Bertrand Usclat

Il y a quelque chose qui appartient au cinéma de Stephan Archinard et François Prevot-Leygonie : on ne rit pas des personnages, on rit avec les personnages.

Bertrand Usclat : C’est vraiment l’une de leurs grandes qualités. Ils ont cette élégance, y compris dans la façon dont ils nous dirigeaient, dont ils nous faisaient aborder nos personnages. Je parlais tout à l’heure d’empathie, eux, ils aiment profondément leurs personnages. Leur objectif, n’est pas de se moquer d’eux, mais de les accompagner, de les suivre. Il y a quelque chose qui relevait presque du film de vacances, dans la manière dont ils les mettaient en scène. Et visuellement aussi, cette dimension nostalgique était présente, comme un regard attendri sur le passé. On vit des choses dans le film, et ce sont des choses qui éveillent une forme de nostalgie. Même dans leur façon de nous diriger, ils étaient très doux. Ils nous laissaient une vraie liberté tout en nous orientant avec bienveillance. Et c’est vrai : on ne rit jamais des personnages, on rit de leurs interactions, de leurs relations. Et même quand ils se charrient entre eux, c’est toujours empreint de tendresse. C’est cette humanité qu’ils ont su préserver dans le film.

Aure Atika : Pas mieux, pour le coup.

Peut-on considérer Vacances Forcées comme une fable sur le vivre ensemble ?

Aure Atika : Oui, il est vraiment question de dépasser ses a priori, et de réaliser qu’au-delà de l’étiquette, au-delà du personnage qu’on se construit, on est simplement des êtres humains. On traverse tous, pas forcément les mêmes épreuves, mais les mêmes mécanismes, les mêmes émotions. Au fond, on est juste des humains, tout simplement.

Les personnages viennent touss d’univers sociaux et culturels différents. Au départ, on peut s’attendre à une sorte d’explosion… On sent que ça peut arriver à tout moment, mais finalement, ce n’est pas le cas.

Bertrand Usclat : Ce qui change un peu tout, c’est justement la notion d’imprévu. En fait, tout le monde se retrouve un peu démuni. Certains le gèrent mieux que d’autres, mais je pense que quand on place les gens dans une situation où rien ne se passe comme prévu, ça les pousse à aller vers l’autre. Ce qu’il y a de plus intéressant dans les vacances, c’est justement l’imprévu. Et finalement, c’est aussi ce qu’il y a de plus important dans la vie : ces moments où tout sort un peu des rails, où rien ne se passe comme on l’avait imaginé. Moi, j’ai déjà eu des exemples de personnes envers qui j’avais un a priori au premier regard… et finalement, on s’entendait très bien. Ça m’arrive souvent, c’est un vrai défaut chez moi, dont je n’arrive pas à me débarrasser depuis que je suis tout petit. Mais aujourd’hui, au moins, j’en ai conscience. Je me méfie de moi-même, car j’ai toujours une réaction un peu instinctive, un a priori sur les gens. D’ailleurs, c’est assez drôle, j’ai un pote qui a le défaut inverse. On traîne souvent ensemble, parce qu’il me soigne, et moi aussi je le soigne un peu. Il y a des moments où je le tire d’une discussion trop longue avec des gens que, perso, je ne trouve pas hyper intéressants… et puis lui, à l’inverse, me fait découvrir des personnes extraordinaires que je n’aurais jamais rencontrées sans lui. C’est cet apprentissage de l’imprévu qui, au fond, te prépare à en faire l’expérience.

Aure Atika : L’explosion, finalement, n’a pas forcément lieu entre des milieux socioculturels différents. Elle se produit plutôt à l’intérieur même des relations. Par exemple, dans ton couple, dans le film, il y a une forme d’explosion. En tout cas, ça remet les choses en question. Dans mon cas, ce n’est pas une explosion, mais avec mes enfants, certaines choses évoluent, je découvre des aspects nouveaux, et on progresse chacun à notre manière. Et puis, avec ce qui se passe entre mon personnage et son mari, ma réaction est aussi révélatrice. En fait, chacun évolue dans son propre duo, dans sa propre relation. Mais ce qui est beau, c’est que ces évolutions se font grâce à la présence des autres.

Vacances Forcées : entretien avec Aure Atika et Bertrand Usclat

Quelle actrice est Aura Atika ? 

Aure Atika: Je m'en vais, tu pourras dire ce que tu veux (rires).

Bertrand Usclat : Non, je vais être sincère, nos personnages n'ont pas énormément de scènes ensemble.

Aure Atika : C’est vrai qu'on n'avait pas beaucoup de choses à travailler ensemble.

Mais vous l’avez vu travailler. 

Bertrand Usclat :  Oui, je l'ai vue travailler, mais en réalité, on se connaît beaucoup plus maintenant qu'on est en tournée que pendant le film. Parce qu'on était vraiment sur des segments différents.

Alors quelle femme est Aura Atika ? 

Bertrand Usclat : Très drôle, très sarcastique… Et j’ai encore du mal à le percevoir. J’ai du mal à repérer que, dans une même phrase dite sur le même ton, il peut y avoir deux intentions différentes. Mais j’apprends, je progresse (rires). Je commence à comprendre maintenant, parce que j’ai moi-même fait quelques blagues dans ce style.

Et Bertrand Usclat ? 

Aure Atika : En ce qui concerne le travail, je l’ai trouvé vraiment très précis. Il arrivait, il avait bien bossé, c’était clair. Très simple, naturel, mais vraiment précis. C’était du travail préparé, soigné. Et en tant qu’homme ? Je ne le connaissais pas vraiment, mais je le découvre avec beaucoup de plaisir. Je découvre quelqu’un de très cultivé, curieux de plein de choses, très pointu… un peu geek même. Un chouette mec.

Comment les réalisateurs Stephan Archinard et François Prevot-Leygonie travaillent-ils avec vous ? Vous en avez déjà un peu parlé, notamment sur la direction des comédiens, mais comment cela se passe-il en termes de rythme ?  Par ailleurs, sont-ils des ayatollahs du texte et du dialogue, ou aviez-vous tout de même un peu de liberté ?

Aure Atika : Tout était quand même assez écrit, donc on n’a pas vraiment improvisé. Après, on faisait vivre les scènes, on pouvait ajouter un mot, modifier légèrement certaines choses, proposer des idées, mais globalement, le texte était très construit. Improviser en comédie, je trouve ça risqué. Justement parce que tout repose sur le rythme : il faut rester dans une certaine sincérité, mais avec une précision rythmique. Si on improvise, on peut facilement casser ce tempo, ou perturber l’enchaînement des scènes, qui est souvent très millimétré. Cela dit, je trouve que ce sont des réalisateurs qui ne dirigent pas de façon pesante. Ils nous laissaient une grande liberté. Et d’ailleurs, ils nous l’ont dit : « À partir du moment où on vous a choisis, pour nous, c’est fait. Vous êtes déjà dirigés. » Parfois, ils nous donnaient une petite indication, mais c’était toujours très souple, très libre. Et on faisait très peu de prises.

Les réalisateurs nous ont dit : « À partir du moment où on vous a choisis, pour nous, c’est fait. Vous êtes déjà dirigés. »

Aure Atika

Quand ils dirigent quelque chose, c'est au niveau de l'intensité du jeu ?

Bertrand Usclat : Non, en fait… ce ne sont pas des réalisateurs très interventionnistes. Avec Pauline Lefèvre, on a beaucoup travaillé en amont. On a pas mal répété, beaucoup réécrit, mais surtout pour adapter le texte à nos propres filtres, à notre logique. On ajustait les enchaînements, on se disait : « Pour dire ça, j’aurais besoin de dire telle chose avant… » C’étaient des négociations avec eux, mais toujours dans l’intérêt de l’histoire. On a donc pas mal préparé, et ensuite, de manière assez… je ne dirais pas surprenante, parce que c’était naturel pour eux, mais il y a eu beaucoup de séquences de comédie tournées en plans assez longs. Ils ont vraiment laissé la place à ce qu’on proposait, ce qu’on faisait naître dans le jeu. Ils ont été très doux là-dessus. Il y a eu, oui, quelques indications ici et là, des petits ajustements, mais je ne les ai pas du tout trouvés pesants. Et honnêtement, ça fait beaucoup de bien. Parce qu’on arrive en confiance, on se sent libres, et ça nous rend très forts en propositions. Ce n’est pas comme sur d’autres films, où on se dit : « Bon, je fais une première prise, mais je sais que je vais me faire recadrer ensuite parce que ce n’est pas ce qu’on attend. » Là, non. On se disait : « Visiblement, ce que je propose leur va… » Du coup, on y allait encore plus à fond. Et eux, derrière, pouvaient rebondir, ça leur donnait des idées pour le montage. Ils prenaient de la matière. Plusieurs fois, ils nous ont même dit : «On n’ira pas en champ-contre-champ, on va sûrement garder le plan large.»

Avez-vous vu le film italien original, Odio l'estate (2020), dont Vacances Forcées est tiré, ou avez-vous refusé de le voir ?

Aure Atika : Non, j'ai vu la bande-annonce, je crois, mais je n'ai pas regardé le film.

Bertrand Usclat : Je ne l’ai pas vu et je ne voulais pas le voir.

Aure Atika : Je crois que c'était assez éloigné, enfin, qu'ils ont changé des choses.

Oui, ils ont visiblement changé des choses. Ils disent qu'ils ont fait un vrai travail d'adaptation. Maintenant, voulez-vous voir le film original ?

Bertrand Usclat : Oui, maintenant, j’ai envie de le voir. Déjà par curiosité, pour comprendre ce succès fulgurant en Italie, un film qui a explosé en à peine une semaine, et qui semblait parti pour devenir un énorme phénomène. Rien que le fait d’observer les phénomènes de comédie dans les pays limitrophes, c’est déjà très intéressant.

Que vouliez-vous absolument réussir avec ce film, avec votre personnage ? Et à l’inverse, que vous vouliez-vous éviter ?

Bertrand Usclat : C’est un peu étrange à dire, mais c’était que mes vêtements me portent plus que moi je les porte. Dès les essais, j’avais négocié certains éléments, je me disais : « Le pull noué sur les épaules, c’est peut-être un peu trop… ». J’avais peur que ça fasse caricatural. Et eux me disaient : « Non non, je te jure, ça te va. » Déjà, je l’ai un peu mal pris (rires). Mais bon… apparemment, le pull saumon sur les épaules, ça me va !

Aure Atika : Non, tu ne fais pas déguisé.

Bertrand Usclat : Non, au début j’avais peur que ça tombe dans la caricature, mais en fait, ça fonctionnait très bien. Surtout, ça s’inscrivait parfaitement dans la direction artistique globale du film. Le film est beau. Après, on peut aimer ou pas, je ne sais pas, mais ils voulaient vraiment créer quelque chose de visuellement sympa, avec des accords de couleurs entre les personnages et la déco. Je sais qu’ils ont fait un gros travail pour que tout soit harmonieux. Et moi, je ne suis pas le seul dans ce cas, il y avait une vraie harmonie dans tout ça.

Aure Atika : Moi, j'avais peur que mon personnage paraisse vulgaire. Je voulais absolument éviter ça. Elle est sexy, elle parle un peu fort, mais je tenais à trouver un équilibre. J’avais vraiment cette crainte, notamment avec les scènes d’amour, je ne voulais surtout pas que ça paraisse trop vulgaire. J’espère que ça va.

La lumière et la photographie ne sont pas toujours d'une grande qualité dans les comédies françaises . On a parfois l’impression que c’est un aspect sacrifié. Dans Vacances Forcées, la lumière est belle.

Bertrand Usclat : Effectivement, c’est un peu ça l’idée : le laid devient drôle. Parfois, on privilégie l’efficacité avec une phrase drôle, mais ici, c’est un autre style. Stéphan et François laissent les choses s’installer, et surtout, ils voulaient vraiment imprégner le film d’une touche nostalgique.

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Les infos sur Vacances Forcées

Vacances Forcées de Stephan Archinard et François Prevot-Leygonie
avec Clovis Cornillac, Aure Atika, Bertrand Usclat, Pauline Clément, Laurent Stocker, Claïna Clavaron, Lucas Ponton, Thibault Bonenfant, Gérard Lenorman...

Sortie le 11 juin 2025
Durée : 1h40

Synopsis : Un couple avec trois enfants, dont le mari travaille à la SNCF, s’apprête à partir en vacances, celui-ci offrant à sa femme la location d’une belle villa en bord d’océan. Un éditeur au bord de la faillite emmène une instagrameuse au calme pour qu’elle terminée son livre. Un dentiste accepte de passer du temps avec sa femme et son fils pour deux semaines. Malheureusement à leur arrivée, tous réalisent qu’ils ont loué la même villa. Le pêcheur quei s’occupe de l’entretien des lieux leur propose de partager la maison et d’en diviser le loyer par trois…

Entretien réalisé par Grégory Marouzé.
Retranscription de l'entretien par Camille Baton.

Affiche, photos et film-annonce : Sony Pictures Releasing France
Remerciements : UGC Ciné Cité Villeneuve d'Ascq

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