Ils furent 3 (Arrabal, Jodorowsky et Topor) à fonder le mouvement artistique "panique". Aujourd’Hui c’est un autre trio bien décider à faire entendre sa dissonance qui se regroupe au sein du PANIK CLUB.
Un club pas si fermé que cela puisqu’on peut y entendre les échos de The Fall, Buzzcocks, Wire… Pourtant le référencement ne fait pas partie de l’univers parallèle de PANIK CLUB, brouilleur de piste autant qu’éclaireur le PANIK CLUB peut évoquer un Placebo chimique, repriser un vieux standard débrancher de Visage (Fade to Grey) sans pour autant perdre la face.
Une basse, une batterie, une guitare chant, parfois une machine ou un bidule et l’affaire est dans la boîte du Club. Pas de panique, ils gèrent, mais pas à la façon d’un artisan. Rien à foutre d’être le premier employeur de France, chez PANIK CLUB on débauche, on fracture, on casse la chaîne de production pour y introduire le vice de création.
Allier dissonances et résonances actuelles ; PANIK CLUB sait se faire entendre et donner un format concis et vif à des compositions aux allures "d’écorchés", ces fameuses planches anatomiques qui ont fasciné les plus cruels des élèves dissipés.
PANIK CLUB déroute plus qu’il ne détourne. Ici point de second degrés basé sur la connivence ou d’autodérision aux allures de fausse modestie. PANIK CLUB assume mais n’assure pas : prise de risque obligée pour un rock adulte consentant. D’avantage activiste qu’arty, PANIK CLUB réfute la pose, le pied enfoncé sur la pédale play. PANIK CLUB est un groupe qui a de la gueule et l’haleine fraîche, de l’allure et de la célérité.
Ramassée mais bien debout leur musique se joue des diktas de l’attraction. Leurs compos non calibrés ne les empêchent pas de faire mouche.
PANIK CLUB, toujours palpitant, jamais en panne.
