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Festival Littérature, etc : massages littéraires / rencontres

Horaires: 14:00 - 14:50 : Massages littéraire avec Julie Lombe, Stéphanie Delville et Kévin Raji
15:00 - 15:50 : Goûter le monde, Ryoko Sekiguchi avec Anne-Lise Remacle
16:30 - 17:00 : Hugh était-il un animal ? Laure Mathieu-Hanen et Laurane Travagli-Chanal
18:00 - 18:40 : Tant qu’il reste quelque chose à détruire, Mag Lévêque
20:00 - 20:30 : Frénésies, Stéphanie Vovor, accompagnée au son par Selim-a Atallah Chettaou
21:00 - 21:50 : Caillasses live, Joëlle Sambi x Sara Machine

Prix : Prix libre

Dans le cadre du Festival Littérature, etc, venez rencontrez certains auteurs de talents le 18 novembre 2023 à la Maison Folie Moulins.

Massages littéraire avec Julie Lombe, Stéphanie Delville et Kévin Raji dans le cadre du Festival Littérature, etc

Dans une ambiance calme et feutrée, offrez-vous une séance de massage littéraire. Durant la séance, vous êtes bercé·e par les mots de l’artiste et les mains de votre thérapeute. Puisant dans un corpus de textes féministes et queer lu à votre oreille, l’artiste invite lea thérapeute à créer et imprimer une chorégraphie inédite sur votre visage, le crâne et les épaules*. Pour un rapport physique aux mots ; un voyage sensoriel inédit.

La séance dure 15 min et se déroule habillé.
*En dialogue avec le praticien, d’autres zones peuvent être massées.

Julie Lombe caresse avec les mains et cogne avec les mots. Massothérapeute depuis près de 15 ans, son art du toucher l’a fait atteindre les championnats du monde de massage. Son art des mots, du slam et son approche intersectionnelle du féministe se déploient, quant à eux, dans toute la francophonie.

Kévin Raji est un thérapoète breton-marocain, migrateur et multifonction. Pédicure-podologue de formation, masseur depuis l’enfance et ceinture noire d’aïkido, il a fait de son toucher un art thérapeutique au service des corps fatigués et notamment des pieds, si souvent oubliés. Poète du crayon et de la scène, il a publié plusieurs recueils chez maelstrÖm reEvolution et Porte 7 sous le nom de Kev La Raj, créé divers spectacles musicaux dont MOMENTA 48 Volts sorti en CD cet été. Son univers est un mélange de soins et de poésie qu’il fait interagir au besoin et à l’envie.

Ancienne avocate, Stéphanie Delville a choisi de sortir du moule pour s’épanouir dans toutes les facettes de sa personnalité. Autrice et comédienne, elle se veut porte-parole en lutte contre les injustices. Formatrice, il lui tient à cœur que chacun puisse se dire et trouver sa place dans le monde. C’est également dans cette optique qu’elle s’est formée au massage en conscience : permettre à chacun de faire l’expérience d’exister pleinement tel qu’il est, ici et maintenant.

Prix libre, réservation sur place pendant le festival.

Goûter le monde, Ryoko Sekiguchi avec Anne-Lise Remacle

Ryoko Sekiguchi, autrice et traductrice japonaise, relie la littérature et les goûts, les perceptions, les mémoires et les cinq sens. Elle écrit en français et en japonais et est traduite en plus de dix langues. Parmi ses ouvrages publiés, citons le tout dernier 961 heures à Beyrouth (P.O.L, 2021), mais aussi Sentir (JBE, 2021), Nagori (P.O.L, 2018), Le Curry japonais – dix façons de le préparer (Éditions de l’Épure, 2020) ou Fade (ateliers d’argol, 2016). Et parmi ses traductions, Le Club des Gourmets et autres cuisines japonaises (P.O.L, 2013, réalisée avec Patrick Honnoré). Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, elle a été résidente de la Villa Kujoyama à Kyoto et de la 128 Villa Médicis à Rome. Son dernier livre Goûter le Monde, Le Banquet des merveilles (éd. Jean Boîte) est un livre collectif qui explore les thématiques de l’exposition du même nom au Musée du Vin de Champagne et d’Archéologie régionale à Épernay.

Anne-Lise Remacle vit à Bruxelles est journaliste et modératrice de rencontres. Elle s’intéresse notamment aux formes courtes, au lien texte-image et à la traduction littéraire. Elle trouve refuge dans les langues et pétrit les textes des autres à défaut de savoir faire du pain.

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Hugh était-il un animal ? Laure Mathieu-Hanen et Laurane Travagli-Chanal

Qu’ont en commun les dérives d’une soirée étudiante, un test destiné à découvrir son animal totem, un lit à eau, vos doigts, des saucisses de Francfort et Hugh Hefner, le magnat créateur du magazine Playboy ? Si votre esprit commence à galoper à la lecture de cette question, vous êtes déjà entré·e dans la performance. Hugh était-il un animal ? est une méditation guidée invitant le·a spectateur·ice à questionner son rapport à la maîtrise de ses visualisations intérieures et de son imaginaire.

Pour comprendre ce que Laure Mathieu-Hanen écrit, demandez-lui de vous parler d’une pomme : elle vous emmènera dans un voyage ironique à la rencontre de son concept. Formée aux Beaux-Arts de Rennes puis dans le master de Création Littéraire de Paris 8, son travail voyage entre les supports. Pour le découvrir, vous pouvez aller jeter un œil à ses installations (ateliers du collectif in.plano), ouvrir son livre Le plus grand lit du monde (éditions Extensibles, 2021), vadrouiller entre ses performances (Fondation Ricard, festival des Écriture bougées, Laboratoires d’Aubervilliers, la Tôlerie à Clermont-Ferrand) ou vous saisir du micro qu’elle tend lors des scènes ouvertes de la Textape. (Texte de Laurane Travagli-Chanal)

Notre description du parcours de Laurane Travagli-Chanal se base sur des informations lâchées au compte-goutte et péniblement compatibles : sa mystérieuse formation au sein d’institutions parisiennes, son goût pour les manifestes féministes, les notes de bas de page et les visuels impliquant des cétacés. Si nous pouvons égrener comme les perles d’un drôle de chapelet ses dernières réalisations (un diplôme de Master de Création littéraire à Paris 8, l’organisation de scènes ouvertes avec le collectif La Textape, et depuis 2022 un doctorat en recherche-création à de l’Eur Artec), ce ne serait pas rendre justice à l’étendue des terrains qu’elle explore, de l’écriture collective à la performance. (Texte de Laure Mathieu-Hanen).

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Tant qu’il reste quelque chose à détruire, Mag Lévêque

Tant qu’il reste quelque chose à détruire est le chemin poétique d’une reconstruction après le viol. Mag Lévêque éclaire par le poème le lien à la honte, à la culpabilité, à la sexualité. Au-delà du témoignage, elle parvient à créer à partir de la violence et de la douleur, en ne faisant jamais impasse sur l’indicible. Le poème se débat et s’élabore contre la mémoire du corps marqué par l’empreinte invisible de la violence. C’est ici dans l’intime que se joue l’émancipation ; et le verbe de réveiller la force qui n’a jamais quitté l’autrice. Un recueil qui laisse place au trauma sans s’y résumer. L’écriture raconte un état de dissociation se révélant jusque dans l’esthétique. En émerge une sensation de décalage dans laquelle la perception du réel se dilue dans celles des autres, mais contre laquelle un élan de vie brut s’élève. À travers une narration fragmentaire, il est question de la sauvegarde de soi et de la recherche d’une force collective comme réparations.

Mag Lévêque est artiste multiple : issue des arts vivants et co-fondatrice du collectif offense, il est également plasticien et auteur. Elle considère la création plastique et littéraire comme des espaces pour laisser exploser nos imaginaires profondément mutilés par les dominations. En cela, son travail parle de la violence mais la défend comme un territoire à habiter en tant que personne minorisée, envisageant l’intime comme une langue et une arme politiques. tant qu’il reste quelque chose à détruire (éd. blast)est son premier livre, un recueil de poèmes écrits pour survivre après un viol.

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Frénésies, Stéphanie Vovor, accompagnée au son par Selim-a Atallah Chettaou

Prenant appui sur Jessica des marseillais ou une jeune standardiste d’une vingtaine d’années, Stéphanie Vovor donne la parole à ses sœurs : Les filles dont le trait d’eye-liner est mieux tracé que l’avenir, celles qui ont déjà ratée avant d’avoir mis un pied en grande section de maternelle.

Stéphanie Vovor est autrice et performeuse. Diplômée en droit et en théâtre (cours Florent), elle intègre le master de création littéraire de Paris 8, au sein duquel elle commence un travail autour du populaire, de l’ordinaire et du point de bascule. Cofondatrice du collectif LE KRACHOIR, elle y explore de nouvelles formes poétiques via l’animation d’une scène ouverte, l’élaboration d’un fanzine et de créations scéniques et/ou sonores. En 2023 elle créé POETESSES GANG, collectif au sein duquel officient une trentaine de poétesses s’identifiant en tant que femmes ou personnes non binaires, dans une volonté de féminisme, de sororité et d’entraide. Ensemble, elles investissent et alimentent des comptes affiliés sur les réseaux sociaux, créent des événements littéraires et des performances collectives. Frénésies, aux éditions du Castor Astral, est son premier recueil.

Poète, performeure et chercheure, Selim-a Atallah Chettaoui a grandi en Tunisie. Habitué·e des entre-deux, son travail explore l’intermédialité et l’interlangues, notamment au sein du collectif [cargo] et dans la thèse de recherche-création littéraire effectuée à l’université de Cergy. Après plusieurs publications en revue (Point de Chute, Contre5ens, Manhattan Magazine...) et la création d’une autofiction numérique (https://binnelbinin.art/), son premier recueil de poésie, Des odeurs de bretzels de barbecue et de weed est paru aux éditions 10 pages au carré en 2022. Adepte de la performance, iel se produit autant dans des lieux d’art et de littérature (Le Générateur, beursschouwburg, Centre Wallonie-Bruxelles...) que lors de scènes ouvertes ou de soirées électro.

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Caillasses live, Joëlle Sambi x Sara Machine

Dire les marges aux rythmes du slam et des beats électroniques, en extraire la beauté, le vacarme et rages qui suintent. « Caillasses » est un récital poétique, électrique et saphique tiré du livre éponyme. Un femmage politique qui fait grincer les dents parfois, fait vibrer les corps aussi et réchauffe les cœurs assurément.

Née le cul sur une frontière linguistique entre Bruxelles et Kinshasa, Joëlle Sambi dit, crie, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Cette liste non-exhaustive des traces qu’elle arpente est un lacis de luttes désirs- nécessités. Meuffe-nomade qui soulève, relève, enlève des strates aux cases de l’identité normative en ponçant du texte, huilant de l’image, savonnant la scène. De terreau post-colonial en terres d’origines, Joëlle mélange les langues, pénètre le monde dans la ferveur et la rigueur de travail. Viscères et réaction. Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, exilée permanente écrit non-pas pour en vivre, mais pour en abuser, jusqu’à s’entendre vivre. Colères, Fusion(s) et Créations.

Apicultrice le jour et beatmaker la nuit, Sara Machine est une gouine tombée dans la musique depuis toute petite. Dès qu’elle a ses premières dents, elle les grince comme une boîte à rythme...ouais... Par amour pour le funk, les basses analogiques et les rythmiques syncopées, Sara pratique les machines tels que sampleurs, séquenceurs boîtes à rythme et delay. Elle joue entre autres de la batterie, de la guitare et de la basse. Son but est de croiser les influences qui la traversent pour restituer des échos de musique issues de la house, de l’ambient, du funk ou de sons plus traditionnelles et organiques.

Une production de MoDul et Solola Bien
Avec Joëlle Sambi & Sara Machine
Textes tirés de « Caillasses » de Joëlle Sambi aux Éditions l’Arbre de Diane, 2021
Musique Sara Machine (Magali Gruselle)
Production Sasha Lampole

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