Pour sa 7ème édition, le festival “Les 400 clous” s’enivre de l’aura “Mai 68”. Il ne s’agit ni d’une commémoration béate, ni d’un procès d’intention : l’idée est d’inventer un autre “Mai 68” 40 ans plus tard.
A travers une programmation pluridisciplinaire et une scénographie originale, Métalu A Chahuter réunit autour de cet évènement marquant de notre société, des artistes engagés chacun à leur manière mais toujours avec poésie et humour.
Sous les pavés le festival assure une fête sans fumigènes, une vraie révolution qui fait tomber les barricades entre les artistes et le public… Puisqu’il "est interdit d’interdire", chacun est invité à participer à ce rendez-vous de curieux insoumis.
L’imagination au pouvoir
La particularité du festival est d’imaginer chaque année une scénographie, (Le collectif Hirsute), un spectacle tout public et un espace dédié aux enfants, conçus sur mesure pour l’évènement.
Le public pourra découvrir “L’aimant 6P”, Plate-forme de Prise de Parole bien spéciale, conçue par Laurent Petit. Cette création rassemble des artistes locaux et des comédiens venus d’autres horizons autour de Mr Thyzaute. Ce C.R.S de père en fils, né en 1968, souhaite pour son anniversaire, réconcilier la police avec ceux qu’elle a réprimés.
Des orateurs de 68 à la verve intacte, viendront témoigner et le public pourra également donner de la voix (avec entre autre Jacques Bonnaffé et Gilles Defacque).
Quant aux plus jeunes, enrôlés dans “l’atelier de Ch’ti Guevara”, ils apprendront les bases du bon révolutionnaire (créations de slogans, d’affiches…et de manifs !).
Des règlements de comptes pacifistes et sans langue de bois ouverts à tous sans limite d’âge !
Les Arts ont la Parole
Le public pourra rencontrer les doux dingues du “cabaret des Chiche Capon”, faire la connaissance de trois clowns en perdition (Cie La Tal avec Léandre), s’attacher aux mécanos de “La Jurassienne de Réparation”, et participer aux pérégrinations de la Cie PI.EL (danse contemporaine).
Côté musique il pourra apprécier la fanfare déglinguée de De Kift, made in Hollande. Mais aussi l’homme contrebasse: Fantazio, ensorcelant à souhait. Et Monsieur Le Directeur, le crooner aux accents romantico-punk.
Suite à cela, les spectateurs n’auront plus qu’à s’étendre sur le gazon pour assister au Ciné-Surprise de Séance Tenante.
L’expression libre est à l’honneur aux 400 Clous. Personne n’aura sa langue dans sa poche et il ne sera pas question de clouer des becs. Entre poètes contestataires et artistes chaleureux, la chienlit non mais l’échange oui !
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