Ken Stringfellow sera en concert au Caf& Diskaire de Lille le mardi 25 février 2025.
Ken Stringfellow, artiste et producteur aux multiples facettes
Ken Stringfellow, artiste et producteur aux multiples facettes, est un incontournable de la musique indie depuis qu’il a formé son groupe The Posies en 1988, dans la première vague de groupes émergeant sur l'internationale de la légendaire scène de Seattle. Le penchant du groupe pour les chansons artisanales, associé à une harmonie mélodique habile, les distingue de la plupart de leurs pairs du rock lourd, mais leur musique est restée intemporelle et continue d’attirer des fans depuis des décennies. Ken faisait également partie d’un des groupes les plus vénérés de tous les temps - Big Star, les légendes du power-pop des années 1970 à Memphis - lorsqu’ils se sont reformés en 1993 après presque 20 ans d’hiatus, Ken a été inclus comme bassiste, et a conservé ce rôle jusqu’au décès prématuré du chanteur Alex Chilton en 2010. Et bien sûr, Ken a passé une décennie à faire des tournées et des enregistrements avec ce qui pourrait être le groupe indépendant le plus influent de tous les temps, R.E.M., jouant de multiples instruments et parsemant des scènes légendaires comme Budokan, l’Hollywood Bowl et Glastonbury.
Parmi les nombreuses collaborations de Ken, mentionnons celles avec Neil Young, Ringo Starr, Patti Smith, Wilco, John Paul Jones, Damien Jurado, Thom Yorke, Nada Surf, Marky Ramone, Brendan Benson, Mercury Rev, Neuman et bien d’autres, Ken est apparu sur plus de 400 albums représentant des millions de ventes physiques et d’innombrables flux. Il a également joué dans 95 pays à travers le monde.
Sa carrière solo
En tant qu’artiste solo, Ken a su se constituer une communauté dévouée avec ses concerts vulnérables, bruts et dépouillés, souvent interprétés sans aucune sorte d’amplification - ainsi que ses albums riches, orchestraux et imaginatifs ; le public de Ken n’a aucun scrupule à cette dichotomie - en fait, c’est la diversité, l’étendue et la maîtrise de son métier ainsi que la livraison absolument émotive des chansons qui ont captivé les publics à travers le monde entier.
Il y a plus de dix ans que Ken a publié un album solo, et son nouvel album CIRCUIT BREAKER (octobre 2024), son cinquième, est en effet bien différent de ses prédécesseurs - les parties brutes sont toujours plus crues ; les moments tendres sont toujours plus délicats ; et la sophistication cosmopolite de Ken a été distillée dans une pureté presque cosmique. Ouverture avec « Trust » un vers trompeusement mélancolique au piano ou à la voix se transforme lentement en une accusation accablante de trahison et d’abus, l’album passe par des épisodes de Jimmy Webb chamber pop (« If That’s What God Wants »), l’excentricité extatique de Bowie (« The Power Out Song »), une distillation sonore sombre du côté inférieur de la psyché humaine mettant en vedette le spoken word de la reine de l’underground new-yorkaise Lydia Lunch (« Waiting ») et plus encore. La section rythmique classique d’Elvis Costello des Attractions, le bassiste Bruce Thomas et le batteur Pete Thomas, font revivre l’ode de l’amour vintage « Our Paradise » et nul autre que la légende du glam rock Suzi Quatro joue de la basse sur « Ghost Me », un autre hymne à la trahison et à la façon de survivre. Trouver la force de surmonter tout obstacle est un thème récurrent sur cet album, et Ken l’a vécu - c’est ce qui donne à « CIRCUIT BREAKER » une telle urgence, et le couple avec une sagesse durement acquise.
Alors que Ken complète sa cinquième décennie en tant que musicien, interprète, producteur, écrivain et plus encore, CIRCUIT BREAKER trouve sa vision claire, son cœur engagé et la maîtrise de son métier indiscutable. C’est le moment idéal pour se connecter avec cet artiste multidimensionnel, profondément engagé, surprenant et captivant.
Son clip pour "Trust"
« Un artiste digne de respect et d’être écouté de tout vrai fan de pop classique... impeccable ».
Pitchfork
« Stringfellow est l’un des auteurs-compositeurs les plus sous-estimés de notre génération ».
Billboard
« Le chant clair et composé de Stringfellow pardonne tous les péchés »
Rolling Stone
« La perfection de la pop »
Mojo
