Ghostpoet
Dark Days + Canapés, le quatrième album du londonien Ghostpoet, aka Obaro Ejimiwe, trouve un juste milieu entre structure et hasard, entre chance et jugement. C’est un retour étonnant qui confirme une fois de plus le talent de Ghostpoet ! Après deux albums à la production et aux arrangements tournés autour des rythmes, le troisième album de Ghostpoet sorti en 2015, Shedding Skin, a vu l’artiste proposer un son beaucoup plus alt-rock qui lui a valu une deuxième nomination pour les Mercury Prices.
Le nouvel album produit par Leo Abrahams (Brian Eno, Jon Hopkins) vient confirmer la transition artistique de Ghostpoet vers un son de groupe : il est en effet accompagné de Joe Newman à la guitare, John Blease à la batterie et de John Calvert à la basse. La guitare a une place prépondérante et guide les morceaux. Du côté des textes, Ghostpoet, qui est habituellement plus à l’aise dans l’écriture ambiguë, propose cette fois-ci de raconter des histoires plus particulières qui fait de ce quatrième album son travail le plus inspiré, puisant sans retenue dans le sentiment de malaise ressenti par tant de personnes de nos jours.
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Egopusher
Violon et batterie – une association loin d’être conventionnelle pour un duo instrumental. Tobias Preisig évoluait au violon dans le milieu du jazz, tandis que Alessandro Giannelli était actif au sein d’un groupe dream-pop. Leur rencontre fortuite et les sons surgis de leurs premières sessions ont été une révélation pour les deux musiciens : Egopusher était né. Une subtile dramaturgie émerge des compositions équilibrées de Blood Red, leur premier album. Les atmosphères dominent, s’ajoutant aux éclats émotionnels. Violon et batterie servent ainsi de point de départ pour des expéditions électroniques aux ambiances aériennes et étincelantes.
