Lorsque « Aquashow », le tout premier album d’ELLIOTT MURPHY, sort en novembre 1973, les critiques unanimes lui réservent un accueil triomphal. On voit fleurir des articles dans des journaux aussi prestigieux que Rolling Stone, The New Yorker… Radios et télévisions enfoncent le clou et consacrent ELLIOTT comme le nouveau Dylan, le nouveau Lou Reed ou le Scott Fitzgerald du Rock’n roll. Ces comparaisons restent éminemment flatteuses, mais immergent notre homme dans l’habituel et réducteur jeu de comparaison que connaissent bien de nouveaux venus. En fait, ce que fut ELLIOTT MURPHY et surtout ce qu’il demeure contre vents et marées depuis plus de trente-cinq ans, c’est un compositeur guitariste inspiré, prolixe, charismatique et infatigable.
Cet authentique baladin qu’une unique carrière de 39 albums porta jusqu’à nous, sans compromission ni souci de séduction facile, compte parmi ses admirateurs : Elvis Costello, Tom Petty ou Bruce Springsteen qui l’a déjà accompagné ! A ne pas manquer.
