D’Arman Méliès, on connaissait le folk astral des premiers disques, les miniatures cinématographiques, la poésie surréaliste, et les relectures post-punk du dernier album en date, « AM IV ». A l’évidence, il faudra désormais compter avec lui sur le terrain de l’indie-rock épique et impétueux, avec ce nouvel album sanguin, lyrique et ombrageux, « Vertigone » produit par Pete Prokoview et Antoine Gaillet.
À la fois chanteur et performer, frappant sa guitare, sa basse, le sol ou des tambours servant à mener la transe, cet artiste singulier, inclassable et étrange se démarque d’abord par sa chaude voix de basse qui met chacun en résonance. Outre sa longue robe noire, il a un petit quelque chose de mystique qui envoûte.